Animaux 
          Lors de nos 
            sorties au bord de l'eau , il nous arrive encore, quoique trop rarement, 
            de croiser la route de certains habitués des cours d'eau que 
            nous prospectons....comme eux 
          La 
            loutre (protégée)
          
          
          
          
          . Il existe plusieurs espèces 
            de loutres, caractérisées par de courtes pattes, des doigts griffus 
            et palmés (aux pattes avant et arrière) et une longue queue. Dans 
            de nombreux pays les loutres ont disparu de tout ou partie de leurs 
            aire naturelle de répartition, de même que les castors qui partageaient 
            leur milieu de vie. Ces deux espèces-clé 
            font l'objet depuis un siècle environ de protection et de programmes 
            ou projets de réintroduction
           Grâce à de puissantes 
            pattes palmées (avant et arrière), la loutre est une excellente nageuse, 
            mais elle se déplace aussi volontiers à terre, le long des berges 
            ou à proximité. La loutre est un animal souvent solitaire. Les petits 
            loutrons restent avec leur mère jusqu'à l'âge de six mois. Contrairement 
            à l'ours polaire ou au dauphin, la loutre ne dispose pas d'une épaisse 
            couche de graisse sous la peau. C'est son pelage, composé de poils 
            courts et longs s'emboîtant qui l'isole du froid
           La loutre peut rester 
            en apnée jusqu’à huit minutes sous l’eau. La plupart des espèces 
            ne vivent qu'en eau douce, cependant, la loutre de mer, comme son 
            nom l'indique, vit dans l'eau salée bien qu'elle ait besoin d'eau 
            douce pour le toilettage et l'entretien de sa fourrure. 
          La loutre est un mammifère 
            majoritairement piscivore. Son régime alimentaire est constitué 
            de 50 % à 90 % de poissons, le reste est occupé par des batraciens, 
            de petits mammifères, de crustacés et même parfois d’oiseaux. La loutre 
            pêche principalement en solitaire même si de temps à autre elle chasse 
            en bande. Les jeunes loutres mangent jusqu'à 700 grammes de nourriture 
            par jour et les adultes mangent jusqu'à 1 kg par jour. En région tempérée, 
            la loutre n'hiberne pas. Dépourvue de réserves importantes de graisse, 
            elle doit aussi chasser en hiver
           C’est un animal très joueur 
            qui s’amuse souvent avec ses proies, elle les entraîne dans des 
            petites baies, peu profondes, pour faciliter sa tâche. Lors de ses 
            plongées, ses oreilles et ses narines sont obstruées, elle perd donc 
            son odorat et son ouïe ce qui handicape sa chasse. Cependant, elle 
            est munie de vibrisses (moustaches rigides) fort sensibles aux vibrations. 
            Grâce à cela, elle parvient à repérer sa proie avec les ondulations 
            de l’eau émises lors de sa fuite. La loutre n’a pas de responsabilité 
            dans la disparition des poissons car elle s’attaque généralement aux 
            proies malades ou les plus abondantes
           C'est un animal en très 
            forte régression sur la presque totalité de son aire de répartition 
            et, pour cette raison, protégé dans la plupart des pays. La loutre 
            a régressé puis disparu d'une très grande partie de son aire de répartition 
            à cause de la chasse et du piégeage, sa fourrure étant, comme celle 
            du castor, particulièrement recherchée. Chassée en vénerie à pied 
            avec des chiens, elle se réfugie sur les berges des rivières où les 
            chasseurs la capturent avec une fourche ou grâce à leurs chiens. Parfois, 
            elle est attrapée avec des filets tendus autour de son terrier (aussi 
            appelé familièrement catiche) ou avec divers pièges en métal placés 
            autour de son terrier et appâtés avec des poissons. 
            Bien que l'animal soit protégé, ses populations 
            continuent à diminuer ou peinent à se stabiliser. 
            Aux Pays-Bas, un suivi (monitoring) par colliers radio-émetteurs 
            a montré que la première cause de mortalité des loutres dans ce pays 
            était la route ; les loutres sont souvent tuées ou blessées par des 
            véhicules lorsqu'elles tentent de traverser des routes (phénomène 
            dit de « Roadkill »). Elles sont également victimes de la pollution 
            de l'eau et/ou des toxiques bioaccumulés dans leurs proies), ainsi 
            que de la disparition des zones humides.
            Ceci a aussi été démontré au Danemark par analyse de cadmium 
            dans leurs poils. L'évaluation du degré de la contamination de leur 
            nourriture peut aussi être approchée par l'analyse chimique de leurs 
            excréments, par exemple 
            en Slovaquie pour le cadmium et le mercure, deux produits très 
            toxiques, pour les reins notamment. 
          En France, on comptait 
            50 000 individus au début du XXe siècle et à peine 1 500 en 1980. 
            Depuis son inscription, en 1981, dans la liste des espèces protégées, 
            la population de la loutre est remontée à 2 000 ou 3 000 individus 
            en 2010, ce qui lui a permis de recoloniser des rivières où elle 
            avait disparu..
          Alors si vous avez la chance 
            d'en croiser une ...contentez vous de l'admirer!!
          Le vison
          Vison d'Europe(Protégé)
          
           
          
            
          La morphologie du Vison d'Europe est typique des mustélidés : 
            corps souple et élancé, cou peu différencié, pattes courtes, tête 
            légèrement aplatie aux oreilles peu saillantes. Seules les pattes 
            arrière sont semi-palmées; la semi-palmure ne se distingue pas sur 
            les empreintes
           Comme son nom l'indique, cet animal se rencontre principalement 
            en Europe, sur les berges des petites rivières aux abords des forêts. 
            Mais il aime tous types de zones humides, comme les marais ou les 
            prairies inondées. Menacé d'extinction, c'est 
            une espèce protégée et on en trouve 
            encore en France (en Aquitaine et Poitou-Charentes) et dans le nord 
            de l'Espagne. 
            le vison est carnivore: il aime les petits mammifères comme 
            les rats et les campagnols, mais aussi les grenouilles, les poissons, 
            les oiseaux et les œufs. 
            . A l'exception de la tache blanc pur sur le museau, il est 
            uniformément brun sur l'ensemble du corps, avec parfois des reflets 
            roussâtres. Les pattes et la queue peuvent être légèrement plus foncées, 
            presque noires.
            Le Vison est adapté à une vie semi-aquatique : le sous-poil 
            est dense et hydrofuge, ce qui permet de l'isoler de l'eau lorsqu'il 
            nage et les pattes arrière sont palmées ; toutefois, la vue est imparfaitement 
            adaptée à la perception sous l'eau et l'odorat reste prédominant afin 
            de permettre la chasse d'animaux terrestres.
            La tache blanche sur le museau, qui est visible sur les lèvres 
            inférieures et supérieure, est toujours présente : la forme et l'étendue 
            de cette marque varie sur l'aire de répartition. 
            En France, le blanc dépasse le haut du nez en de rares occasions, 
            tandis qu'en Europe de l'Est, la truffe peut être entièrement entourée 
            de blanc. Sur le menton, le blanc s'étend rarement au-delà de la commissures 
            des lèvres Le poil de bourre est gris brun. Le pelage est court, même 
            en hiver
            . Les jeunes ont une apparence similaire à celle des adultes. Le mâle 
            est généralement de plus grand gabarit que la femelle.
            La longueur de la tête et du corps est de 230 à 430 mm pour 
            le mâle et de 320 à 400 mm pour la femelle. La longueur de la queue 
            est de 90 à 124 mm pour les mâles et de 80 à 120 mm pour les femelles1. 
            Le poids est de 700 à 1 200 grammes pour les mâles (plus fréquemment 
            de 800 à 900 grammes) et de 450 à 700 grammes pour les femelles (plus 
            fréquemment de 500 à 600 grammes)
            
            La confusion est possible avec  le putois ci dessous qui peut 
            avoir un masque facial peu visible 
          
          Vison d'Amérique(Nuisible)
          
 
          
          
          
          
 
          
           Vison d’Amérique est un prédateur vorace qui capture des proies 
            au delà de ses besoins. Il s’attaque ainsi aux oiseaux nichant 
            au sol, aux oiseaux marins, aux populations de salmonidés dans certains 
            systèmes fluviaux, au Campagnol amphibie (Arvicola sapidus) au Royaume-Uni. 
            Certaines espèces indigènes peuvent être menacées suite à une compétition 
            pour la nourriture et les habitats. Ainsi,
            le Vison d’Europe (espèce déjà menacée d’extinction) est chassé 
            de son territoire par son cousin d’Amérique, les deux espèces 
            occupant une même niche écologique. Les populations de putois semblent 
            elles aussi affectées par la présence du Vison d’Amérique. 
          Sa tache blanche sur le menton, la gorge, la face inférieure le 
            différencie du vison d'Europe dont lma tache blanche n'occupe 
            que le museau. bien que Environ 1/3 des individus ont un peu de 
            blanc sur la lèvre supérieure. Queue mesurant la moitié de la longueur 
            du corps et un peu touffue. Mensurations : T + C : 30 à 47 cm ; Q 
            : 13 à 23 cm ; P : mâles : 840 à 1000 g ; femelles : 450 à 810 g.
            Habitat : Rivières lentes, étangs, marais, canaux, lacs, certaines 
            côtes rocheuses avec des mares, estuaires.
            Comportement : Principalement crépusculaire et nocturne mais peut 
            être aussi diurne. Carnivore à tendance omnivore : opportuniste.
            Longévité : Moins de 10 ans. 
           Il peut être facilement confondu avec le vison d’Europe (Mustela 
            lutreola) dont le principal signe distinctif est la taille de la tâche 
            blanche au niveau du museau 
            : tâche blanche sur le menton et la gorge pour le vison d’Amérique, 
            le menton et la lèvre supérieure pour le vison d’Europe. : Il 
            entre en compétition avec le vison d’Europe car il occupe la même 
            niche écologique mais sa plus grande adaptabilité alimentaire lui 
            permet de supplanter ce dernier pratiquement partout où les deux espèces 
            cohabitent et il est donc indésirabl
            et sa chasse autorisée
           
          Le castor(Protégé) 
            
           
                                                                                                                                                                                                                                                                            
            
 
                                                                                                                                                      
                        
                                                    
                                                                                                          
                              
                    
          
                                                                                                                                                                                                                                                                      
                   
            
          . Au début du XX e siècle, il ne subsistait plus qu’une centaine 
            de castors en France, tous cantonnés en basse vallée du Rhône.
             Aujourd’hui, 
            espèce protégée depuis 1968,on 
            en compte quelque 15 000 répartis sur l’ensemble du territoire 
            grâce également aux réintroductions!
          . Sur quelque 17 600 km de cours d’eau prospectés, 60 % (10 500 km) 
            sont colonisés. En considérant le statut social du castor, dont une 
            partie des individus est solitaire et pour lequel une famille composée 
            en moyenne de quatre individus occupe moins de 3 km de cours d’eau, 
            et en conformité avec les publications européennes, on estime qu’en 
            moyenne trois individus colo- nisent 2 km de cours d’eau.
           Le castor européen, animal rongeur,est strictement végétarien. 
            Il ne mange jamais de poissons ! A la belle saison son régime est 
            varié : plantes aquatiques, plantes herbacées terrestres (Armoise 
            et Topinambour, notamment) mais aussi jeunes pousses de saules et 
            de peupliers ainsi que leurs feuilles. 
            . Il est connu pour sa queue plate qui lui est surtout utile 
            pour se déplacer dans l'eau, son milieu favori. Le castor est devenu 
            rare, sans doute parce qu'on recherchait sa fourrure (un chapeau en 
            poil de castor était très recherché), il vit cependant encore au bord 
            de certaines de nos rivières où il est protégé depuis 1968
            Si la rivière s'y prête, un couple de castors peut créer un 
            étang artificiel en construisant des digues de troncs d'arbres et 
            de branches entrelacées, alourdies de pierres et rendues étanches 
            avec un mortier d'argile et de feuilles mortes. Quand le niveau d'eau 
            est devenu constant, ils bâtissent, sur la berge ou sur un îlot, une 
            hutte de branchages qui peut mesurer 5 m de diamètre et 1,50 m de 
            hauteur. Recouverte de boue, elle ressemble à un monticule sans ouverture. 
            Deux galeries ne permettent d'y accéder que sous l'eau. La seconde, 
            plus large, permet de remonter des morceaux de bois servant de nourriture 
            et dont une ample provision trempe dans l'étang artificiel des castors.
            Quand une telle construction n'est pas possible, les castors 
            se contentent de creuser un terrier dans la berge de la rivière, comme 
            leurs cousins, les rats musqués.
            Le castor possède une bonne vision nocturne ainsi qu'une bonne 
            vision diurne ce qui lui permet de bien distinguer les couleurs. Le 
            castor possède un bon odorat et une ouïe très développée grâce à ses 
            vibrisses (poils tactiles situés au niveau des sourcils) ce qui lui 
            permet de chasser à la tombée de la nuit plus facilement.
            Il possède une queue plate d'environ 30 cm de longueur et 16 
            cm de diamètre qui lui sert principalement à la nage. Le castor reste 
            avec le même partenaire pendant toute sa vie. La femelle atteint la 
            maturité sexuelle à 3 ans, le mâle par contre à 18 mois déjà.
            Les castors s’accouplent entre janvier et mars dans l’eau, en nageant 
            ventre contre ventre. La femelle met bas de 1 à 4 jeunes qui pèsent 
            entre 500 et 700 grammes à la naissance. Le taux de reproduction dépend 
            de plusieurs facteurs, par exemple l’offre alimentaire, l’âge de la 
            femelle et la densité de la population. 
            Il peut vivre jusqu'à 7 à 8 ans maximum (souvent beaucoup moins). 
             
          Le ragondin (Nuisible)
          
          
            Le ragondin, un rongeur nuisible 
            Ce gros rat de rivière fait partie des mammifères rongeurs, connu 
            également sous les noms de castor des marais, loutre d'Amérique, myopotame, 
            lièvre des marais, racconda, etc. 
            Le Ragondin (Myocastor coypus) appartient à la famille des Myocastoridés 
            et il reste le seul représentant du genre Myocastor, à ce jour
          Après une période faste, de nombreux élevages périclitent 
            durant la crise économique des années trente. Beaucoup d’animaux s’échappent 
            alors ou sont lâchés dans la nature.
            . Au XIXème siècle(1882), il est arrivé d'Amérique du Sud, 
            car l'Europe le convoitait pour sa fourrure assez semblable à 
            celle du castor...jusqu'à ce que les notables se lassent de ce poil. 
            Les élevages furent stoppés et les animaux remis en liberté : ils 
            se sont si bien acclimatés à leurs nouvelles conditions climatiques 
            et géographiques, qu'ils se sont multipliés jusqu'à ce que leur nombre 
            les rendent envahissants et nuisibles. 
            Le qualifier de gros rat n'est pas usurpé puisqu'il pèse en moyenne 
            7 kg pour une taille de 50 cm avec une queue de 35 cm, plus ou moins
            . Ses caractéristiques propres sont ses quatre grandes incisives 
            orange presque rouge, et sa queue cylindrique. 
            On le distingue du rat musqué qui est plus petit avec une queue 
            ovale et du castor dont la queue est plate. 
            Il a une tête assez grosse par rapport à son corps et des petites 
            oreilles. Ses pattes arrières sont palmées pour faciliter la nage, 
            ses pattes avant - non palmées - comptent chacune 5 doigts avec de 
            longues griffes. Comme il nage beaucoup, son épaisse fourrure est 
            imperméable, de couleur brun-gris-roux. Il a de grandes moustaches 
            blanches sur le museau dont l'extrémité est également blanche. 
            Le ragondin ne supporte pas les grands froids qui font geler 
            sa queue, qui devient gangrénée et le fait mourir. S'il est très connu 
            pour son activité nocturne, le ragondin vit également aussi le jour, 
            entre la nage et son terrier. 
            Son milieu de prédilection recouvre les bords de fleuves, de 
            rivières, les marais, les canaux, les étangs, les mares, les fossés 
            remplis d'eau plus ou moins stagnante. Là, il creuse son terrier qui 
            comporte plusieurs entrées dont une sous l'eau., 
            Sur les berges des cours d'eau, le creusement des longs terriers 
            du ragondin entraine souvent une déstabilisation et une érosion des 
            berges, ou un comblement accéléré lorsqu'il s'agit de fossés ou de 
            canaux. Le réseau de galeries peut même, lorsque la population est 
            importante, 
            aller jusqu'à fragiliser des ouvrages hydrauliques
            Herbivore, il se nourrit d'herbe, de branchages, de racines, 
            de céréales, d'écorces, de plantes aquatiques..
            . Friand aussi de maïs, de blé et de toutes sortes de légumes, 
            il peut faire des dégâts considérables dans les cultures si elles 
            sont proches de son habitat. 
            Il déstabilise l'écosystème aquatique par sa surconsommation 
            de plantes aquatiques 
          Ce nuisible peut vivre 
            une dizaine d'années et se reproduit rapidement puisque 
            la femelle peut avoir jusqu'à 3 portées par an comptant chacune jusqu'à 
            7 petits. et malgré les campagnes pour l'éliminer, il 
            prolifère dangereusement
           :
          Le rat d'eau campagnol amphibie(Protégé)
          
          
           Les campagnols aquatiques, ou « semi-aquatiques », (Arvicola 
            sapidus) sont des petits rongeurs (corps, 17-22 cm ; queue, 11-13 
            cm. Poids : 150-280g) rivant dans les rivières, étangs et marais. 
            Avec le Castor d’Eurasie, ils sont les seuls rongeurs aquatiques présents 
            de façon naturelle en France et en Europe: .En France, il est absent 
            de la Corse, du Nord, de la Lorraine, de l’Alsace, de la Franche-Comté 
            et du nord des Alpes. 
          Assez commun dans son aire de répartition, le Rat d’eau a souffert 
            de la colonisation des milieux qu’il occupe par le Rat musqué puis 
            le Ragondin. 
            Ce sont les plus grands des campagnols, mais les plus petits 
            des rongeurs aquatiques. Ils ont un pelage brun, épais, un museau 
            court, de petites oreilles cachées dans la fourrure et une queue assez 
            longue par rapport à la plupart des campagnols.
            Ils nagent et plongent remarquablement. Leur vie est liée au 
            milieu aquatique. Ils se nourrissent de plantes qu’ils trouvent sur 
            la berge ou dans l’eau et s’abritent dans un terrier dont l’entrée 
            est immergée.
           Dans l’eau : nage rapidement et plonge très bien. Ligne de flottaison 
            assez haute lorsqu’il nage en surface, laissant apparaître toute la 
            partie supérieure de l’animal.
            Les campagnols aquatiques vivent en petites colonies de quelques individus. 
            Ils ne sont jamais très abondants. Ils ne vont pas se nourrir dans 
            les champs et n’ont aucun impact sur les activités agricoles. :
            Les campagnols aquatiques fréquentent des fleuves, rivières, 
            ruisseaux, canaux, lacs, étangs, mares, tourbières, marais... du niveau 
            de la mer jusqu’à plus de 2000 mètres d’altitude. Ils ont besoin d’eau 
            permanente, de berges meubles leur permettant d’installer un terrier 
            ou un nid et d’un épais couvert de végétation herbacée au bord de 
            l’eau. Le Campagnol amphibie est présent dans la péninsule ibérique 
            et en France, à l’exception du nord et de l’est du pays.
           Depuis 15 septembre 2012 le Campagnol amphibie 
            change de statut et rejoint le club des espèces protégées sur le plan 
            national. 
          Le rat musqué(Nuisible)
          
            Le rat musqué (Ondatra zibethicus) (ou rat d'Amérique) est un 
            rongeur de la famille des cricétidés de trente à quarante cm de long 
            qui pèse jusqu'à 1,5 kg (sec). Il est réputé pouvoir vivre une dizaine 
            d'années en captivité, mais il ne dépasse que rarement trois ou quatre 
            ans dans la nature Il fut importé d’Amérique du nord en Europe 
            (Tchécoslovaquie, 1905) pour l’exploitation de sa fourrure.
            Son introduction en France, dans le nord et l’est, date de 1925. 
            Quelques années plus tard, il entame la colonisation du territoire, 
            à partir de lâchés accidentels ou volontaires, consécutifs à la faillite 
            des élevages. En 1955, il occupe une grande partie du Bassin parisien 
            ainsi que le nord-est. En 1961, il est présent partout au nord de 
            la Loire. En 1968, sa répartition couvre une grande moitié nord du 
            pays, et, aujourd’hui, on le trouve dans la plupart des départements 
            français. . 
            La compétition avec le Ragondin à partir de 1980 s’est faite 
            au détriment du Rat musqué, dont la population locale semble désormais 
            plus clairsemée et discrète. :
           Espèce semi-aquatique. des aux courantes et stagnantes 
            riches en végétation aquatique. Il n’est pas gêné par un courant 
            modéré. .
            Excellent nageur, il plonge très bien. il peut parcourir 
            près de 100 m sans respirer sous l'eau ou y rester submergé et immobile 
            plus de quinze minutes s'il se sent menacé.
            Creuse des terriers dans les berges et construit des huttes en eaux 
            stagnantes.
            Taille : corps, 30 – 35 cm, queue, 20 – 25 cm. Poids : 1 – 1,5 kg. 
            Dentition : 16 dents. 
            Ce rongeur de taille moyenne, à la silhouette compacte, ressemble 
            à un gros campagnol. Fourrure brun foncé (plus sombre que celle 
            du ragondin), grisâtre sur le ventre. Oreilles petites peu visibles. 
            La queue est aplatie latéralement, écailleuse, peu velue, noirâtre. 
            Moustaches sombres. Pupilles rondes. Les incisives sont jaune-orange 
            chez les adultes. Les pattes postérieures sont partiellement palmées. 
            Les orteils sont bordés de poils raides. Sur terre : démarche souple 
            et rapide. Creux des épaules peu marqué
            . Dans l’eau : la partie postérieure du corps est enfoncée. 
            La queue qui sert de gouvernail est visible et laisse un sillon caractéristique 
            à la surface
          
          C'est un herbivore, mais si son régime alimentaire est essentiellement 
            composé de végétaux et peut causer des dégâts sur les cultures, 
            les plantations et les berges, il le complète en hiver par quelques 
            animaux aquatiques. Il est notamment capable d'ouvrir des coquillages 
            À l'occasion il peut également se nourrir de poissons laissés sur 
            la rive par des pêcheurs. 
          . Le rat musqué est une espèce chassable et susceptible d’être 
            classé nuisible. 
          
          
           
            
          La couleuvre(Protégée)
          Il faut préciser qu'en France le serpent que l'on peut généralement 
            voir nager la tête hors de l'eau et éventuellement plonger est 
            la couleuvre vipérine (Natrix maura) ressemblant beaucoup à une vipère, 
            ou la couleuvre à collier (Natrix natrix), parfaitement inoffensives 
            toutes les deux pour l'homme meme en cas de morsure (il faut juste 
            laver la morsure pour eviter une eventuelle infection)......donc tout 
            serpent complètement sous l'eau ou hors de l'eau mais avec un poisson 
            dans la gueule est une couleuvre vipérine (Natrix maura) ou une couleuvre 
            à collier (Natrix natrix). . 
          . Quoi qu'il en soit les vipères européennes ont toutes les pupilles 
            fendues verticalement, alors que celles des couleuvres sont toujours 
            rondes. 
          
            Elles peuvent rester plus de 40 mn en apnée et chasser des poisson 
            3 X plus gros qu'elles par contre il agit d'un serpent aglyphe elle 
            n'a pas de crochet venimeux (ce sont des serpent oligoglyphes comme 
            la couleuvre de montpellier qui on des crochets venimeux au font de 
            la gorge)
          
           
          La vipère(Protégée)
          La vipère aspic mesure en moyenne 70 cm de longueur mais certains 
            spécimens atteignent les 100 cm. C’est un serpent au corps épais (contrairement 
            aux couleuvres) que l’on identifie aisément par la forme plutôt triangulaire 
            de sa tête avec un museau retroussé et des pupilles verticales alors 
            que celles des couleuvres sont toujours rondes
          Les Vipères Aspic ne vont pas dans l'eau, ne peuvent s'immerger 
            car elles ne savant pas nager sous l'eau, elles n'ont pas les 
            poumons adaptés pou et ne se nourrissent jamais de poissons, 
          
          , Les vipères européennes ne mangent que des rongeurs et des lézards 
            à l'âge adulte, les ruisseaux, rivières et mares ne seraient vraiment 
            pas de bons terrains de chasse. Elles préfèrent les terrains ensoleillés 
            buissoneux ou pierreux, les ronciers, les lisières de forêts et les 
            vieux murs. 
            r.
            Donc même si elle est capable de traverser un cours d'eau, cela reste 
            un évènement extrêmement rare et on peut alors la voir nager la tête 
            bien dressée hors de l'eau. ,
           certains herpétologues travaillant sur le terrain avec les vipères 
            françaises depuis pour certains 40 ans n'ont jamais observé ça. 
            et pour boire elle boit la rosée du matin sur ses écailles.
          
          Le 
            héron cendré(Protégé)
          Grand oiseau gris, majestueux lorsqu'il est debout au repos. 
            Il possède de longues pattes jaune grisâtre ou grises, un long cou 
            et un grand bec jaune grisâtre en forme de dague. Le dessous, la tête 
            et le cou sont blanchâtres avec une crête noire et des rayures sombres 
            sur le devant du cou et de la poitrine. Le reste du plumage est gris-pigeon. 
          
          Le Héron cendré a un vol donnant une impression de puissance,.battant 
            lentement et profondément des ailes qui sont alors bien arquées, 
            les plumes principales des ailes sont foncées, presque noires Il s'envole 
            de façon majestueuse.En vol, parfois haut , le cou est replié en arrière(les 
            cigognes en vol ont le cou rectiligne tendu en avant)et les pattes 
            sont plus longues que la queue. Il plane parfois, surtout avant d'atterrir.
          
          
            
          
            Les hérons fréquentent n'importe quelle zone humide (marais, cours 
            d'eau, étangs...) où ils peuvent trouver de la nourriture. Ce peut 
            être de l'eau douce, saumâtre ou salée, dormante ou courante, du moment 
            qu'elle est peu profonde. Ils peuvent aussi fréquenter les forêts 
            à proximité des eaux. 
          Le Héron cendré peut avoir des attitudes curieuses. Il peut 
            rester des heures, posé sur une seule patte, complètement inactif 
            s'il n'est pas dérangé. Il enfonce son cou dans les épaules, seule 
            la tête et le bec à l'horizontale semblent surgir de son corps. Sa 
            manière de chasser est particulière. Il chemine lentement et courbé, 
            dans les eaux peu profondes, sans faire de bruit, pointant vers le 
            bas son bec puissant et pointu, prêt à asséner le coup mortel à la 
            proie qui passera à sa portée.
            Parfois, il reste immobile dans l'eau, observant le fond devant 
            lui et sur les côtés afin de capturer habilement le moindre poisson 
            qui passe. Pour les grosses proies, (grand poisson ou anguille importante), 
            il les frappe fortement de son bec pour les transpercer, et les secoue 
            d'un côté à l'autre, avant de les avaler entières, tête la première. 
          
           Le Héron cendré se nourrit essentiellement de poissons, d'anguilles, 
            de batraciens. Il peut aussi se nourrir de petits mammifères (rongeurs), 
            d'insectes, de crustacés et de reptiles.
            Il pêche les poissons à l'affût, parfaitement immobile. À la vitesse 
            de l'éclair, son cou se détend et son bec en forme de poignard transperce 
            la victime. 
          La destruction de certaines parties de son habitat, notamment l'abattage 
            des arbres et les dérangements humains, peuvent compromettre la nidification 
            du Héron cendré.
            Actuellement, l'espèce se porte très bien 
            grâce à sa protection totale, et à une meilleure gestion de son habitat.
           
           
          Le 
            cingle plongeur (Protégé)
           
          
          
          
           
          
           
          Le cincle plongeur mesure (Cinclus cinclus)environ 18 cm de 
            long, pour une envergure de 25 à 30 cm et pèse de 50 à 75 g. 
            C'est un oiseau trapu, possédant un plumage brun noirâtre avec 
            la gorge et la poitrine blanches, le ventre roux. Les couleurs des 
            deux sexes sont identiques, mais la femelle est plus petite que le 
            mâle. 
            Le cincle vit à proximité des cours d'eau rapides et oxygénés 
            (torrents), surtout en montagne (Pyrénées, Alpes et Corse, Jura, population 
            résiduelle en Massif Central et Bretagne pour la France), notamment 
            ceux dont le fond est caillouteux et peu profond. Il était par exemple 
            présent en Bretagne et le serait encore de façon résiduelle dans certaines 
            rivières ; en effet même si la Bretagne est peu montagneuse, ses rivières 
            sont courtes et pentues, ce qui en fait de bonnes rivières à saumon, 
            idéales pour le cincle plongeur.
            Il est inféodé à l'Europe mis à part le Benelux, le Nord et 
            le Centre de la France, les plaines et la steppe. Cette espèce se 
            nourrit de gros invertébrés (larves de phryganes et d'éphémères), 
            ainsi que de quelques mollusques, crevettes et petits poissons. 
            Le cincle 
            plongeur utilise une technique de pêche unique : il plonge 
            la tête la première dans l'eau jusqu'à s'immerger complètement dans 
            l'eau, sous laquelle il marche sur le fond à contre courant, en bombant 
            le dos et écartant légèrement les ailes afin de ne pas remonter trop 
            rapidement à la surface. Lorsque l'eau est plus profonde ou agitée, 
            il étale sa queue tronquée et utilise ses ailes pour se propulser 
            et résister davantage au courant. Il trouve sa nourriture en retournant 
            les pierres du lit avec son bec et en fouillant les algues et autres 
            plantes subaquatiques. Il localise ses proies à la vue, ses yeux étant 
            protégés par de minces replis de peau sous les paupières, appelés 
            membranes nictitantes, visibles lorsque l'oiseau est perché car clignant 
            régulièrement. Son plumage est très dense, une large membrane recouvre 
            ses narines qui peuvent être obturées lorsqu'il est sous l'eau et 
            ses glandes uropygiennes sont plus grosses que chez les autres passereaux. 
          
           
          Le 
            martin pecheur(Protégé)
           
          
          
           
          
           Ses principales caractéristiques sont : une livrée brillante 
            et très colorée (bleue sur le dessus, rousse et blanche en dessous), 
            un bec long et fin, un corps court et trapu, une taille approximative 
            de 16 cm et un poids, approximatif lui aussi, de 40 g. 
            Son bleu étincelant provient des reflets prismatiques de la 
            lumière sur les structures minuscules de ses plumes. Le sexe des martins-pêcheurs 
            se différencie à la couleur du bec : presque tout noir chez le mâle 
            ; chez la femelle, la mandibule est du même orange que les pattes. 
            
            C'est un oiseau qui se nourrit de petits poissons et de petits 
            animaux aquatiques. C'est pourquoi il vit à proximité des étendues 
            d'eau, où il peut se nourrir en abondance. Sa proie repérée, généralement 
            depuis un perchoir, il plonge en percutant violemment la surface de 
            l'eau, l'attrape, puis l'avale tête la première dans le sens des écailles1. 
            Si elle n'est pas dans le bon sens, il la lance en l'air et la rattrape 
            avec agilité dans le sens qui lui convient. Il ingurgite sa proie 
            d'un seul coup. Après digestion, il rejette par la bouche une pelote 
            de réjection constituée des arêtes des derniers poissons digérés. 
            Le rejet de cette pelote est précédé de ce qui ressemble à des bâillements. 
            
            
            
            Quand le poisson est destiné à être livré aux juvéniles, le 
            martin-pêcheur le retourne pour le présenter tête en avant. L'adulte 
            rentre alors dans le couloir de sa niche et sert celui des petits 
            qui attend son tour dans un mouvement de « noria » bien régulé au 
            fond de la cavité.
            En période de nourrissage, un adulte peut capturer jusqu'à 70 ou 
            80 poissons dans la journée, ce qui implique une activité permanente
            . L'oiseau, très vivace, parcourt un circuit sur son territoire 
            en se posant sur des perchoirs qu'il connaît, bien disposés pour guetter 
            ses proies. Si sa position est assez haute, il plonge en flèche directement, 
            et ressort aussi rapidement de l'eau grâce à la poussée d'Archimède 
            résultant de l'air emprisonné sous son plumage. S'il part d'un support 
            trop proche de la surface, il doit d'abord s'éjecter vers le haut 
            avant de se retourner pour plonger. Mais il peut aussi faire de longues 
            séquences de vol stationnaire avant de plonger. Lorsque sa tentative 
            est récompensée, il se pose et entreprend d'assommer sa proie en la 
            battant sur sa branche par des mouvements de tête alternés, avant 
            de l'avaler, quand il ne va pas la porter à sa compagne (mâle en période 
            nuptiale) ou à ses juvéniles. 
            Son vol est caractéristique : il vole à pleine vitesse au ras de 
            l'eau pour remonter son territoire, parfois très près des berges 
            et l'on voit passer alors une flèche bleu métallique 
            avec une tache ventrale rouge
            . Il peut aussi voler en stationnaire avant de se poser ou 
            bien en guettant une proie. Reproduction Pendant la reproduction son 
            habitat se situe dans les pentes escarpées et meubles dans lesquelles 
            il peut facilement creuser son terrier.n 
            Son aire de distribution est principalement l'Europe .et il bénéficie 
            d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté 
            ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble 
            du territoire.Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, 
            le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de 
            le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, 
            et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. 
            Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, 
            colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. 
            
           
          Le Cormoran: Nuisible
           A part le ragondin et le rat musqué ces animaux sont tous 
            protégés, et heureusement..par contre, le cormoran venu 
            des bords de mer a petit à petit envahi l'intérieur 
            du pays où il fait des dégats très importants 
            dans la population piscicole des rivières et des les lacs qu'il 
            colonise...longtemps protégé par des écolos irresponsables, 
            il est enfin considéré comme indésirable et sa 
            chasse est autorisée mais dans certaines conditions et avec 
            certains quotas....alors que d'autres payx ont osé être 
            plus radicaux!!
          
            
 
            
           Un pêcheur à la mouche avait trouvé navrant
            Que des amis à lui hostiles aux cormorans
            Projettent froidement alors de les détruire
            Faute de pouvoir les forcer à repartir
            Il avait rajouté pour faire opposition 
            à ce projet visant à leur disparition
            Son nom en majuscules à une pétition
            Dont les termes plaidaient pour leur préservation 
          
            Sur un joli radier musardaient plusieurs truites
            : Notre ami le moucheur les repéra de suite 
            Pour poser, très léger, sa petite éphémère
            juste sous le nez de la plus grosse mémère 
            Qui d'un bond s'en saissit, faisant chanter la soie
            Du pêcheur dont le coeur avait bondi de joie
            Mais une ombre soudain, noire comme la mort
            S'abat sur le poisson, sauvagement le mord 
            L'engloutit et s'enfuit sans demander son reste
            Ignorant mon ami qui vocifère et peste 
            Maudit le cormoran cet oiseau de malheur 
            Sur lequel on lui avait fait verser des pleurs 
            Pétition de mes deux, écolos, de mes fesses
            Qui défendez pareille saleté d'espèce
          
            Faut-il donc à la fin que vous soyez bien fous 
            Pour vouloir mélanger les moutons et les loups!
            Et puis c'est mon agneau que l'animal emporte 
            Plus jamais plus jamais pétition de la sorte 
          
          
            Je jure un peu trop tard qu'on ne m'y prendra plus 
            A signer un torchon sans même l'avoir lu!! 
            D'après Adelas 
          
                                                    