Animaux
Lors de nos
sorties au bord de l'eau , il nous arrive encore, quoique trop rarement,
de croiser la route de certains habitués des cours d'eau que
nous prospectons....comme eux
La
loutre (protégée)
. Il existe plusieurs espèces
de loutres, caractérisées par de courtes pattes, des doigts griffus
et palmés (aux pattes avant et arrière) et une longue queue. Dans
de nombreux pays les loutres ont disparu de tout ou partie de leurs
aire naturelle de répartition, de même que les castors qui partageaient
leur milieu de vie. Ces deux espèces-clé
font l'objet depuis un siècle environ de protection et de programmes
ou projets de réintroduction
Grâce à de puissantes
pattes palmées (avant et arrière), la loutre est une excellente nageuse,
mais elle se déplace aussi volontiers à terre, le long des berges
ou à proximité. La loutre est un animal souvent solitaire. Les petits
loutrons restent avec leur mère jusqu'à l'âge de six mois. Contrairement
à l'ours polaire ou au dauphin, la loutre ne dispose pas d'une épaisse
couche de graisse sous la peau. C'est son pelage, composé de poils
courts et longs s'emboîtant qui l'isole du froid
La loutre peut rester
en apnée jusqu’à huit minutes sous l’eau. La plupart des espèces
ne vivent qu'en eau douce, cependant, la loutre de mer, comme son
nom l'indique, vit dans l'eau salée bien qu'elle ait besoin d'eau
douce pour le toilettage et l'entretien de sa fourrure.
La loutre est un mammifère
majoritairement piscivore. Son régime alimentaire est constitué
de 50 % à 90 % de poissons, le reste est occupé par des batraciens,
de petits mammifères, de crustacés et même parfois d’oiseaux. La loutre
pêche principalement en solitaire même si de temps à autre elle chasse
en bande. Les jeunes loutres mangent jusqu'à 700 grammes de nourriture
par jour et les adultes mangent jusqu'à 1 kg par jour. En région tempérée,
la loutre n'hiberne pas. Dépourvue de réserves importantes de graisse,
elle doit aussi chasser en hiver
C’est un animal très joueur
qui s’amuse souvent avec ses proies, elle les entraîne dans des
petites baies, peu profondes, pour faciliter sa tâche. Lors de ses
plongées, ses oreilles et ses narines sont obstruées, elle perd donc
son odorat et son ouïe ce qui handicape sa chasse. Cependant, elle
est munie de vibrisses (moustaches rigides) fort sensibles aux vibrations.
Grâce à cela, elle parvient à repérer sa proie avec les ondulations
de l’eau émises lors de sa fuite. La loutre n’a pas de responsabilité
dans la disparition des poissons car elle s’attaque généralement aux
proies malades ou les plus abondantes
C'est un animal en très
forte régression sur la presque totalité de son aire de répartition
et, pour cette raison, protégé dans la plupart des pays. La loutre
a régressé puis disparu d'une très grande partie de son aire de répartition
à cause de la chasse et du piégeage, sa fourrure étant, comme celle
du castor, particulièrement recherchée. Chassée en vénerie à pied
avec des chiens, elle se réfugie sur les berges des rivières où les
chasseurs la capturent avec une fourche ou grâce à leurs chiens. Parfois,
elle est attrapée avec des filets tendus autour de son terrier (aussi
appelé familièrement catiche) ou avec divers pièges en métal placés
autour de son terrier et appâtés avec des poissons.
Bien que l'animal soit protégé, ses populations
continuent à diminuer ou peinent à se stabiliser.
Aux Pays-Bas, un suivi (monitoring) par colliers radio-émetteurs
a montré que la première cause de mortalité des loutres dans ce pays
était la route ; les loutres sont souvent tuées ou blessées par des
véhicules lorsqu'elles tentent de traverser des routes (phénomène
dit de « Roadkill »). Elles sont également victimes de la pollution
de l'eau et/ou des toxiques bioaccumulés dans leurs proies), ainsi
que de la disparition des zones humides.
Ceci a aussi été démontré au Danemark par analyse de cadmium
dans leurs poils. L'évaluation du degré de la contamination de leur
nourriture peut aussi être approchée par l'analyse chimique de leurs
excréments, par exemple
en Slovaquie pour le cadmium et le mercure, deux produits très
toxiques, pour les reins notamment.
En France, on comptait
50 000 individus au début du XXe siècle et à peine 1 500 en 1980.
Depuis son inscription, en 1981, dans la liste des espèces protégées,
la population de la loutre est remontée à 2 000 ou 3 000 individus
en 2010, ce qui lui a permis de recoloniser des rivières où elle
avait disparu..
Alors si vous avez la chance
d'en croiser une ...contentez vous de l'admirer!!
Le vison
Vison d'Europe(Protégé)
La morphologie du Vison d'Europe est typique des mustélidés :
corps souple et élancé, cou peu différencié, pattes courtes, tête
légèrement aplatie aux oreilles peu saillantes. Seules les pattes
arrière sont semi-palmées; la semi-palmure ne se distingue pas sur
les empreintes
Comme son nom l'indique, cet animal se rencontre principalement
en Europe, sur les berges des petites rivières aux abords des forêts.
Mais il aime tous types de zones humides, comme les marais ou les
prairies inondées. Menacé d'extinction, c'est
une espèce protégée et on en trouve
encore en France (en Aquitaine et Poitou-Charentes) et dans le nord
de l'Espagne.
le vison est carnivore: il aime les petits mammifères comme
les rats et les campagnols, mais aussi les grenouilles, les poissons,
les oiseaux et les œufs.
. A l'exception de la tache blanc pur sur le museau, il est
uniformément brun sur l'ensemble du corps, avec parfois des reflets
roussâtres. Les pattes et la queue peuvent être légèrement plus foncées,
presque noires.
Le Vison est adapté à une vie semi-aquatique : le sous-poil
est dense et hydrofuge, ce qui permet de l'isoler de l'eau lorsqu'il
nage et les pattes arrière sont palmées ; toutefois, la vue est imparfaitement
adaptée à la perception sous l'eau et l'odorat reste prédominant afin
de permettre la chasse d'animaux terrestres.
La tache blanche sur le museau, qui est visible sur les lèvres
inférieures et supérieure, est toujours présente : la forme et l'étendue
de cette marque varie sur l'aire de répartition.
En France, le blanc dépasse le haut du nez en de rares occasions,
tandis qu'en Europe de l'Est, la truffe peut être entièrement entourée
de blanc. Sur le menton, le blanc s'étend rarement au-delà de la commissures
des lèvres Le poil de bourre est gris brun. Le pelage est court, même
en hiver
. Les jeunes ont une apparence similaire à celle des adultes. Le mâle
est généralement de plus grand gabarit que la femelle.
La longueur de la tête et du corps est de 230 à 430 mm pour
le mâle et de 320 à 400 mm pour la femelle. La longueur de la queue
est de 90 à 124 mm pour les mâles et de 80 à 120 mm pour les femelles1.
Le poids est de 700 à 1 200 grammes pour les mâles (plus fréquemment
de 800 à 900 grammes) et de 450 à 700 grammes pour les femelles (plus
fréquemment de 500 à 600 grammes)
La confusion est possible avec le putois ci dessous qui peut
avoir un masque facial peu visible
Vison d'Amérique(Nuisible)
Vison d’Amérique est un prédateur vorace qui capture des proies
au delà de ses besoins. Il s’attaque ainsi aux oiseaux nichant
au sol, aux oiseaux marins, aux populations de salmonidés dans certains
systèmes fluviaux, au Campagnol amphibie (Arvicola sapidus) au Royaume-Uni.
Certaines espèces indigènes peuvent être menacées suite à une compétition
pour la nourriture et les habitats. Ainsi,
le Vison d’Europe (espèce déjà menacée d’extinction) est chassé
de son territoire par son cousin d’Amérique, les deux espèces
occupant une même niche écologique. Les populations de putois semblent
elles aussi affectées par la présence du Vison d’Amérique.
Sa tache blanche sur le menton, la gorge, la face inférieure le
différencie du vison d'Europe dont lma tache blanche n'occupe
que le museau. bien que Environ 1/3 des individus ont un peu de
blanc sur la lèvre supérieure. Queue mesurant la moitié de la longueur
du corps et un peu touffue. Mensurations : T + C : 30 à 47 cm ; Q
: 13 à 23 cm ; P : mâles : 840 à 1000 g ; femelles : 450 à 810 g.
Habitat : Rivières lentes, étangs, marais, canaux, lacs, certaines
côtes rocheuses avec des mares, estuaires.
Comportement : Principalement crépusculaire et nocturne mais peut
être aussi diurne. Carnivore à tendance omnivore : opportuniste.
Longévité : Moins de 10 ans.
Il peut être facilement confondu avec le vison d’Europe (Mustela
lutreola) dont le principal signe distinctif est la taille de la tâche
blanche au niveau du museau
: tâche blanche sur le menton et la gorge pour le vison d’Amérique,
le menton et la lèvre supérieure pour le vison d’Europe. : Il
entre en compétition avec le vison d’Europe car il occupe la même
niche écologique mais sa plus grande adaptabilité alimentaire lui
permet de supplanter ce dernier pratiquement partout où les deux espèces
cohabitent et il est donc indésirabl
et sa chasse autorisée
Le castor(Protégé)
. Au début du XX e siècle, il ne subsistait plus qu’une centaine
de castors en France, tous cantonnés en basse vallée du Rhône.
Aujourd’hui,
espèce protégée depuis 1968,on
en compte quelque 15 000 répartis sur l’ensemble du territoire
grâce également aux réintroductions!
. Sur quelque 17 600 km de cours d’eau prospectés, 60 % (10 500 km)
sont colonisés. En considérant le statut social du castor, dont une
partie des individus est solitaire et pour lequel une famille composée
en moyenne de quatre individus occupe moins de 3 km de cours d’eau,
et en conformité avec les publications européennes, on estime qu’en
moyenne trois individus colo- nisent 2 km de cours d’eau.
Le castor européen, animal rongeur,est strictement végétarien.
Il ne mange jamais de poissons ! A la belle saison son régime est
varié : plantes aquatiques, plantes herbacées terrestres (Armoise
et Topinambour, notamment) mais aussi jeunes pousses de saules et
de peupliers ainsi que leurs feuilles.
. Il est connu pour sa queue plate qui lui est surtout utile
pour se déplacer dans l'eau, son milieu favori. Le castor est devenu
rare, sans doute parce qu'on recherchait sa fourrure (un chapeau en
poil de castor était très recherché), il vit cependant encore au bord
de certaines de nos rivières où il est protégé depuis 1968
Si la rivière s'y prête, un couple de castors peut créer un
étang artificiel en construisant des digues de troncs d'arbres et
de branches entrelacées, alourdies de pierres et rendues étanches
avec un mortier d'argile et de feuilles mortes. Quand le niveau d'eau
est devenu constant, ils bâtissent, sur la berge ou sur un îlot, une
hutte de branchages qui peut mesurer 5 m de diamètre et 1,50 m de
hauteur. Recouverte de boue, elle ressemble à un monticule sans ouverture.
Deux galeries ne permettent d'y accéder que sous l'eau. La seconde,
plus large, permet de remonter des morceaux de bois servant de nourriture
et dont une ample provision trempe dans l'étang artificiel des castors.
Quand une telle construction n'est pas possible, les castors
se contentent de creuser un terrier dans la berge de la rivière, comme
leurs cousins, les rats musqués.
Le castor possède une bonne vision nocturne ainsi qu'une bonne
vision diurne ce qui lui permet de bien distinguer les couleurs. Le
castor possède un bon odorat et une ouïe très développée grâce à ses
vibrisses (poils tactiles situés au niveau des sourcils) ce qui lui
permet de chasser à la tombée de la nuit plus facilement.
Il possède une queue plate d'environ 30 cm de longueur et 16
cm de diamètre qui lui sert principalement à la nage. Le castor reste
avec le même partenaire pendant toute sa vie. La femelle atteint la
maturité sexuelle à 3 ans, le mâle par contre à 18 mois déjà.
Les castors s’accouplent entre janvier et mars dans l’eau, en nageant
ventre contre ventre. La femelle met bas de 1 à 4 jeunes qui pèsent
entre 500 et 700 grammes à la naissance. Le taux de reproduction dépend
de plusieurs facteurs, par exemple l’offre alimentaire, l’âge de la
femelle et la densité de la population.
Il peut vivre jusqu'à 7 à 8 ans maximum (souvent beaucoup moins).
Le ragondin (Nuisible)
Le ragondin, un rongeur nuisible
Ce gros rat de rivière fait partie des mammifères rongeurs, connu
également sous les noms de castor des marais, loutre d'Amérique, myopotame,
lièvre des marais, racconda, etc.
Le Ragondin (Myocastor coypus) appartient à la famille des Myocastoridés
et il reste le seul représentant du genre Myocastor, à ce jour
Après une période faste, de nombreux élevages périclitent
durant la crise économique des années trente. Beaucoup d’animaux s’échappent
alors ou sont lâchés dans la nature.
. Au XIXème siècle(1882), il est arrivé d'Amérique du Sud,
car l'Europe le convoitait pour sa fourrure assez semblable à
celle du castor...jusqu'à ce que les notables se lassent de ce poil.
Les élevages furent stoppés et les animaux remis en liberté : ils
se sont si bien acclimatés à leurs nouvelles conditions climatiques
et géographiques, qu'ils se sont multipliés jusqu'à ce que leur nombre
les rendent envahissants et nuisibles.
Le qualifier de gros rat n'est pas usurpé puisqu'il pèse en moyenne
7 kg pour une taille de 50 cm avec une queue de 35 cm, plus ou moins
. Ses caractéristiques propres sont ses quatre grandes incisives
orange presque rouge, et sa queue cylindrique.
On le distingue du rat musqué qui est plus petit avec une queue
ovale et du castor dont la queue est plate.
Il a une tête assez grosse par rapport à son corps et des petites
oreilles. Ses pattes arrières sont palmées pour faciliter la nage,
ses pattes avant - non palmées - comptent chacune 5 doigts avec de
longues griffes. Comme il nage beaucoup, son épaisse fourrure est
imperméable, de couleur brun-gris-roux. Il a de grandes moustaches
blanches sur le museau dont l'extrémité est également blanche.
Le ragondin ne supporte pas les grands froids qui font geler
sa queue, qui devient gangrénée et le fait mourir. S'il est très connu
pour son activité nocturne, le ragondin vit également aussi le jour,
entre la nage et son terrier.
Son milieu de prédilection recouvre les bords de fleuves, de
rivières, les marais, les canaux, les étangs, les mares, les fossés
remplis d'eau plus ou moins stagnante. Là, il creuse son terrier qui
comporte plusieurs entrées dont une sous l'eau.,
Sur les berges des cours d'eau, le creusement des longs terriers
du ragondin entraine souvent une déstabilisation et une érosion des
berges, ou un comblement accéléré lorsqu'il s'agit de fossés ou de
canaux. Le réseau de galeries peut même, lorsque la population est
importante,
aller jusqu'à fragiliser des ouvrages hydrauliques
Herbivore, il se nourrit d'herbe, de branchages, de racines,
de céréales, d'écorces, de plantes aquatiques..
. Friand aussi de maïs, de blé et de toutes sortes de légumes,
il peut faire des dégâts considérables dans les cultures si elles
sont proches de son habitat.
Il déstabilise l'écosystème aquatique par sa surconsommation
de plantes aquatiques
Ce nuisible peut vivre
une dizaine d'années et se reproduit rapidement puisque
la femelle peut avoir jusqu'à 3 portées par an comptant chacune jusqu'à
7 petits. et malgré les campagnes pour l'éliminer, il
prolifère dangereusement
:
Le rat d'eau campagnol amphibie(Protégé)
Les campagnols aquatiques, ou « semi-aquatiques », (Arvicola
sapidus) sont des petits rongeurs (corps, 17-22 cm ; queue, 11-13
cm. Poids : 150-280g) rivant dans les rivières, étangs et marais.
Avec le Castor d’Eurasie, ils sont les seuls rongeurs aquatiques présents
de façon naturelle en France et en Europe: .En France, il est absent
de la Corse, du Nord, de la Lorraine, de l’Alsace, de la Franche-Comté
et du nord des Alpes.
Assez commun dans son aire de répartition, le Rat d’eau a souffert
de la colonisation des milieux qu’il occupe par le Rat musqué puis
le Ragondin.
Ce sont les plus grands des campagnols, mais les plus petits
des rongeurs aquatiques. Ils ont un pelage brun, épais, un museau
court, de petites oreilles cachées dans la fourrure et une queue assez
longue par rapport à la plupart des campagnols.
Ils nagent et plongent remarquablement. Leur vie est liée au
milieu aquatique. Ils se nourrissent de plantes qu’ils trouvent sur
la berge ou dans l’eau et s’abritent dans un terrier dont l’entrée
est immergée.
Dans l’eau : nage rapidement et plonge très bien. Ligne de flottaison
assez haute lorsqu’il nage en surface, laissant apparaître toute la
partie supérieure de l’animal.
Les campagnols aquatiques vivent en petites colonies de quelques individus.
Ils ne sont jamais très abondants. Ils ne vont pas se nourrir dans
les champs et n’ont aucun impact sur les activités agricoles. :
Les campagnols aquatiques fréquentent des fleuves, rivières,
ruisseaux, canaux, lacs, étangs, mares, tourbières, marais... du niveau
de la mer jusqu’à plus de 2000 mètres d’altitude. Ils ont besoin d’eau
permanente, de berges meubles leur permettant d’installer un terrier
ou un nid et d’un épais couvert de végétation herbacée au bord de
l’eau. Le Campagnol amphibie est présent dans la péninsule ibérique
et en France, à l’exception du nord et de l’est du pays.
Depuis 15 septembre 2012 le Campagnol amphibie
change de statut et rejoint le club des espèces protégées sur le plan
national.
Le rat musqué(Nuisible)
Le rat musqué (Ondatra zibethicus) (ou rat d'Amérique) est un
rongeur de la famille des cricétidés de trente à quarante cm de long
qui pèse jusqu'à 1,5 kg (sec). Il est réputé pouvoir vivre une dizaine
d'années en captivité, mais il ne dépasse que rarement trois ou quatre
ans dans la nature Il fut importé d’Amérique du nord en Europe
(Tchécoslovaquie, 1905) pour l’exploitation de sa fourrure.
Son introduction en France, dans le nord et l’est, date de 1925.
Quelques années plus tard, il entame la colonisation du territoire,
à partir de lâchés accidentels ou volontaires, consécutifs à la faillite
des élevages. En 1955, il occupe une grande partie du Bassin parisien
ainsi que le nord-est. En 1961, il est présent partout au nord de
la Loire. En 1968, sa répartition couvre une grande moitié nord du
pays, et, aujourd’hui, on le trouve dans la plupart des départements
français. .
La compétition avec le Ragondin à partir de 1980 s’est faite
au détriment du Rat musqué, dont la population locale semble désormais
plus clairsemée et discrète. :
Espèce semi-aquatique. des aux courantes et stagnantes
riches en végétation aquatique. Il n’est pas gêné par un courant
modéré. .
Excellent nageur, il plonge très bien. il peut parcourir
près de 100 m sans respirer sous l'eau ou y rester submergé et immobile
plus de quinze minutes s'il se sent menacé.
Creuse des terriers dans les berges et construit des huttes en eaux
stagnantes.
Taille : corps, 30 – 35 cm, queue, 20 – 25 cm. Poids : 1 – 1,5 kg.
Dentition : 16 dents.
Ce rongeur de taille moyenne, à la silhouette compacte, ressemble
à un gros campagnol. Fourrure brun foncé (plus sombre que celle
du ragondin), grisâtre sur le ventre. Oreilles petites peu visibles.
La queue est aplatie latéralement, écailleuse, peu velue, noirâtre.
Moustaches sombres. Pupilles rondes. Les incisives sont jaune-orange
chez les adultes. Les pattes postérieures sont partiellement palmées.
Les orteils sont bordés de poils raides. Sur terre : démarche souple
et rapide. Creux des épaules peu marqué
. Dans l’eau : la partie postérieure du corps est enfoncée.
La queue qui sert de gouvernail est visible et laisse un sillon caractéristique
à la surface
C'est un herbivore, mais si son régime alimentaire est essentiellement
composé de végétaux et peut causer des dégâts sur les cultures,
les plantations et les berges, il le complète en hiver par quelques
animaux aquatiques. Il est notamment capable d'ouvrir des coquillages
À l'occasion il peut également se nourrir de poissons laissés sur
la rive par des pêcheurs.
. Le rat musqué est une espèce chassable et susceptible d’être
classé nuisible.
La couleuvre(Protégée)
Il faut préciser qu'en France le serpent que l'on peut généralement
voir nager la tête hors de l'eau et éventuellement plonger est
la couleuvre vipérine (Natrix maura) ressemblant beaucoup à une vipère,
ou la couleuvre à collier (Natrix natrix), parfaitement inoffensives
toutes les deux pour l'homme meme en cas de morsure (il faut juste
laver la morsure pour eviter une eventuelle infection)......donc tout
serpent complètement sous l'eau ou hors de l'eau mais avec un poisson
dans la gueule est une couleuvre vipérine (Natrix maura) ou une couleuvre
à collier (Natrix natrix). .
. Quoi qu'il en soit les vipères européennes ont toutes les pupilles
fendues verticalement, alors que celles des couleuvres sont toujours
rondes.
Elles peuvent rester plus de 40 mn en apnée et chasser des poisson
3 X plus gros qu'elles par contre il agit d'un serpent aglyphe elle
n'a pas de crochet venimeux (ce sont des serpent oligoglyphes comme
la couleuvre de montpellier qui on des crochets venimeux au font de
la gorge)
La vipère(Protégée)
La vipère aspic mesure en moyenne 70 cm de longueur mais certains
spécimens atteignent les 100 cm. C’est un serpent au corps épais (contrairement
aux couleuvres) que l’on identifie aisément par la forme plutôt triangulaire
de sa tête avec un museau retroussé et des pupilles verticales alors
que celles des couleuvres sont toujours rondes
Les Vipères Aspic ne vont pas dans l'eau, ne peuvent s'immerger
car elles ne savant pas nager sous l'eau, elles n'ont pas les
poumons adaptés pou et ne se nourrissent jamais de poissons,
, Les vipères européennes ne mangent que des rongeurs et des lézards
à l'âge adulte, les ruisseaux, rivières et mares ne seraient vraiment
pas de bons terrains de chasse. Elles préfèrent les terrains ensoleillés
buissoneux ou pierreux, les ronciers, les lisières de forêts et les
vieux murs.
r.
Donc même si elle est capable de traverser un cours d'eau, cela reste
un évènement extrêmement rare et on peut alors la voir nager la tête
bien dressée hors de l'eau. ,
certains herpétologues travaillant sur le terrain avec les vipères
françaises depuis pour certains 40 ans n'ont jamais observé ça.
et pour boire elle boit la rosée du matin sur ses écailles.
Le
héron cendré(Protégé)
Grand oiseau gris, majestueux lorsqu'il est debout au repos.
Il possède de longues pattes jaune grisâtre ou grises, un long cou
et un grand bec jaune grisâtre en forme de dague. Le dessous, la tête
et le cou sont blanchâtres avec une crête noire et des rayures sombres
sur le devant du cou et de la poitrine. Le reste du plumage est gris-pigeon.
Le Héron cendré a un vol donnant une impression de puissance,.battant
lentement et profondément des ailes qui sont alors bien arquées,
les plumes principales des ailes sont foncées, presque noires Il s'envole
de façon majestueuse.En vol, parfois haut , le cou est replié en arrière(les
cigognes en vol ont le cou rectiligne tendu en avant)et les pattes
sont plus longues que la queue. Il plane parfois, surtout avant d'atterrir.
Les hérons fréquentent n'importe quelle zone humide (marais, cours
d'eau, étangs...) où ils peuvent trouver de la nourriture. Ce peut
être de l'eau douce, saumâtre ou salée, dormante ou courante, du moment
qu'elle est peu profonde. Ils peuvent aussi fréquenter les forêts
à proximité des eaux.
Le Héron cendré peut avoir des attitudes curieuses. Il peut
rester des heures, posé sur une seule patte, complètement inactif
s'il n'est pas dérangé. Il enfonce son cou dans les épaules, seule
la tête et le bec à l'horizontale semblent surgir de son corps. Sa
manière de chasser est particulière. Il chemine lentement et courbé,
dans les eaux peu profondes, sans faire de bruit, pointant vers le
bas son bec puissant et pointu, prêt à asséner le coup mortel à la
proie qui passera à sa portée.
Parfois, il reste immobile dans l'eau, observant le fond devant
lui et sur les côtés afin de capturer habilement le moindre poisson
qui passe. Pour les grosses proies, (grand poisson ou anguille importante),
il les frappe fortement de son bec pour les transpercer, et les secoue
d'un côté à l'autre, avant de les avaler entières, tête la première.
Le Héron cendré se nourrit essentiellement de poissons, d'anguilles,
de batraciens. Il peut aussi se nourrir de petits mammifères (rongeurs),
d'insectes, de crustacés et de reptiles.
Il pêche les poissons à l'affût, parfaitement immobile. À la vitesse
de l'éclair, son cou se détend et son bec en forme de poignard transperce
la victime.
La destruction de certaines parties de son habitat, notamment l'abattage
des arbres et les dérangements humains, peuvent compromettre la nidification
du Héron cendré.
Actuellement, l'espèce se porte très bien
grâce à sa protection totale, et à une meilleure gestion de son habitat.
Le
cingle plongeur (Protégé)
Le cincle plongeur mesure (Cinclus cinclus)environ 18 cm de
long, pour une envergure de 25 à 30 cm et pèse de 50 à 75 g.
C'est un oiseau trapu, possédant un plumage brun noirâtre avec
la gorge et la poitrine blanches, le ventre roux. Les couleurs des
deux sexes sont identiques, mais la femelle est plus petite que le
mâle.
Le cincle vit à proximité des cours d'eau rapides et oxygénés
(torrents), surtout en montagne (Pyrénées, Alpes et Corse, Jura, population
résiduelle en Massif Central et Bretagne pour la France), notamment
ceux dont le fond est caillouteux et peu profond. Il était par exemple
présent en Bretagne et le serait encore de façon résiduelle dans certaines
rivières ; en effet même si la Bretagne est peu montagneuse, ses rivières
sont courtes et pentues, ce qui en fait de bonnes rivières à saumon,
idéales pour le cincle plongeur.
Il est inféodé à l'Europe mis à part le Benelux, le Nord et
le Centre de la France, les plaines et la steppe. Cette espèce se
nourrit de gros invertébrés (larves de phryganes et d'éphémères),
ainsi que de quelques mollusques, crevettes et petits poissons.
Le cincle
plongeur utilise une technique de pêche unique : il plonge
la tête la première dans l'eau jusqu'à s'immerger complètement dans
l'eau, sous laquelle il marche sur le fond à contre courant, en bombant
le dos et écartant légèrement les ailes afin de ne pas remonter trop
rapidement à la surface. Lorsque l'eau est plus profonde ou agitée,
il étale sa queue tronquée et utilise ses ailes pour se propulser
et résister davantage au courant. Il trouve sa nourriture en retournant
les pierres du lit avec son bec et en fouillant les algues et autres
plantes subaquatiques. Il localise ses proies à la vue, ses yeux étant
protégés par de minces replis de peau sous les paupières, appelés
membranes nictitantes, visibles lorsque l'oiseau est perché car clignant
régulièrement. Son plumage est très dense, une large membrane recouvre
ses narines qui peuvent être obturées lorsqu'il est sous l'eau et
ses glandes uropygiennes sont plus grosses que chez les autres passereaux.
Le
martin pecheur(Protégé)
Ses principales caractéristiques sont : une livrée brillante
et très colorée (bleue sur le dessus, rousse et blanche en dessous),
un bec long et fin, un corps court et trapu, une taille approximative
de 16 cm et un poids, approximatif lui aussi, de 40 g.
Son bleu étincelant provient des reflets prismatiques de la
lumière sur les structures minuscules de ses plumes. Le sexe des martins-pêcheurs
se différencie à la couleur du bec : presque tout noir chez le mâle
; chez la femelle, la mandibule est du même orange que les pattes.
C'est un oiseau qui se nourrit de petits poissons et de petits
animaux aquatiques. C'est pourquoi il vit à proximité des étendues
d'eau, où il peut se nourrir en abondance. Sa proie repérée, généralement
depuis un perchoir, il plonge en percutant violemment la surface de
l'eau, l'attrape, puis l'avale tête la première dans le sens des écailles1.
Si elle n'est pas dans le bon sens, il la lance en l'air et la rattrape
avec agilité dans le sens qui lui convient. Il ingurgite sa proie
d'un seul coup. Après digestion, il rejette par la bouche une pelote
de réjection constituée des arêtes des derniers poissons digérés.
Le rejet de cette pelote est précédé de ce qui ressemble à des bâillements.
Quand le poisson est destiné à être livré aux juvéniles, le
martin-pêcheur le retourne pour le présenter tête en avant. L'adulte
rentre alors dans le couloir de sa niche et sert celui des petits
qui attend son tour dans un mouvement de « noria » bien régulé au
fond de la cavité.
En période de nourrissage, un adulte peut capturer jusqu'à 70 ou
80 poissons dans la journée, ce qui implique une activité permanente
. L'oiseau, très vivace, parcourt un circuit sur son territoire
en se posant sur des perchoirs qu'il connaît, bien disposés pour guetter
ses proies. Si sa position est assez haute, il plonge en flèche directement,
et ressort aussi rapidement de l'eau grâce à la poussée d'Archimède
résultant de l'air emprisonné sous son plumage. S'il part d'un support
trop proche de la surface, il doit d'abord s'éjecter vers le haut
avant de se retourner pour plonger. Mais il peut aussi faire de longues
séquences de vol stationnaire avant de plonger. Lorsque sa tentative
est récompensée, il se pose et entreprend d'assommer sa proie en la
battant sur sa branche par des mouvements de tête alternés, avant
de l'avaler, quand il ne va pas la porter à sa compagne (mâle en période
nuptiale) ou à ses juvéniles.
Son vol est caractéristique : il vole à pleine vitesse au ras de
l'eau pour remonter son territoire, parfois très près des berges
et l'on voit passer alors une flèche bleu métallique
avec une tache ventrale rouge
. Il peut aussi voler en stationnaire avant de se poser ou
bien en guettant une proie. Reproduction Pendant la reproduction son
habitat se situe dans les pentes escarpées et meubles dans lesquelles
il peut facilement creuser son terrier.n
Son aire de distribution est principalement l'Europe .et il bénéficie
d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté
ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble
du territoire.Il est donc interdit de le détruire, le mutiler,
le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de
le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids,
et de détruire, altérer ou dégrader son milieu.
Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter,
colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter.
Le Cormoran: Nuisible
A part le ragondin et le rat musqué ces animaux sont tous
protégés, et heureusement..par contre, le cormoran venu
des bords de mer a petit à petit envahi l'intérieur
du pays où il fait des dégats très importants
dans la population piscicole des rivières et des les lacs qu'il
colonise...longtemps protégé par des écolos irresponsables,
il est enfin considéré comme indésirable et sa
chasse est autorisée mais dans certaines conditions et avec
certains quotas....alors que d'autres payx ont osé être
plus radicaux!!
Un pêcheur à la mouche avait trouvé navrant
Que des amis à lui hostiles aux cormorans
Projettent froidement alors de les détruire
Faute de pouvoir les forcer à repartir
Il avait rajouté pour faire opposition
à ce projet visant à leur disparition
Son nom en majuscules à une pétition
Dont les termes plaidaient pour leur préservation
Sur un joli radier musardaient plusieurs truites
: Notre ami le moucheur les repéra de suite
Pour poser, très léger, sa petite éphémère
juste sous le nez de la plus grosse mémère
Qui d'un bond s'en saissit, faisant chanter la soie
Du pêcheur dont le coeur avait bondi de joie
Mais une ombre soudain, noire comme la mort
S'abat sur le poisson, sauvagement le mord
L'engloutit et s'enfuit sans demander son reste
Ignorant mon ami qui vocifère et peste
Maudit le cormoran cet oiseau de malheur
Sur lequel on lui avait fait verser des pleurs
Pétition de mes deux, écolos, de mes fesses
Qui défendez pareille saleté d'espèce
Faut-il donc à la fin que vous soyez bien fous
Pour vouloir mélanger les moutons et les loups!
Et puis c'est mon agneau que l'animal emporte
Plus jamais plus jamais pétition de la sorte
Je jure un peu trop tard qu'on ne m'y prendra plus
A signer un torchon sans même l'avoir lu!!
D'après Adelas