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                 Les poissons Moucheurs  de nos régions. 
                                                                                
                                                                                        
                   
                                                 
  Classification scientifique officielle des Salmonidés  
- Règne : Animal 
 - Embranchement : 
Vertébré      
 - Classe : 
Poisson 
  - Super ordre des teleostéens
 - Ordre : 
Salmoniforme 
 - Famille : Salmonidé 
     Sous-famille 
des Coregoninés : 
    Sous-famille des 
Salmoninés : 
  
- Genre Hucho : 
 -  
Genre Oncorhynchus : espèces 
 -  
Genre Salmo : espèces 
 -  
Genre Salvelinus dont 4 espèces : 
     Sous-famille 
des Thymallinés :
                            
                                                                                
**********************************                                                                                     
                 La 
pêche à la mouche sèche ne s’applique qu’aux poissons dits moucheronneurs qui 
se nourrissent d’insectes plus ou moins régulièrement, en plus ou moins grande 
quantité qu’ils viennent prendre en surface à l’état ailé ou nymphal : 
il s’agit le plus souvent d’insectes aquatiques. La plupart 
des salmonidés courants et de nombreux cyprinidés consomment des insectes, et 
dans nos régions la mouche sèche est susceptible d’en intéresser  bon nombre, 
même si  au-delà de l’Europe, l’inventaire s‘étoffe au point de justifier 
les distances parcourues par certain pour aller se « frotter à ces étrangers » !! 
    
*         
Truite fario, arc en ciel, truite de mer, ombre commun de rivière (et arctique) 
qui sont en fait des thymallidés, omble de fontaine, saumon de l’Atlantique et 
omble arctique ou « chevalier »                 
  *         chevesne, vandoise 
(siège ou aubour), blageon ou suiffe,  rotengle, ablette (spirlin) moins 
recherchés car leur valeur culinaire et leur combativité sont médiocres mais leur 
méfiance en fait cependant des adversaires difficiles à leurrer. Plus particulier 
est l’Aspe.   1°/ LES SALMONIDES : 
ils arborent tous la nageoire adipeuse caractéristique entre la dorsale et la 
caudale.   a)La 
truite fario ou commune ou brune, Salmo Trutta   * 
se répartit en deux variétés principales : souche atlantique et souche méditerranéenne 
mais il existe également une souche particulière en Corse.    
                                                                
           
               
                                                                
     
                                                                 
                                                         
              
                                      * 
sa robe varie selon son habitat : dos foncé parfois noir, flancs argentés 
ponctués de points noirs et quelquefois rouges, ventre clair plus ou moins doré : 
les Farios du Jura, du Doubs, de l’Ain et du Vaucluse 
se distinguent par leur livrée zébrée ; les truites Cévenoles sont dorées 
et possèdent un petit nombre de points noirs ; les truites Bretonnes ont 
de gros points noirs et de petites taches rouges ; on trouve également des 
farios noires dans les rivières à fond granitique                                                                                                                                
                
   *  elle 
dépasse rarement 50 cm de long sauf dans les riches rivières calcaires et les 
lacs.  
 * elle exige des eaux bien oxygénées 
ne dépassant pas 20 degrés en été, des  rivières fraîches et vives et certains 
lacs.  
 * elle possède une cache et un 
poste de chasse à proximité qu’elle rejoint lorsqu’elle désire s’alimenter plutôt 
au crépuscule et à l’aube ainsi qu’en période de crue ; elle se déplace vivement 
pour attraper sa proie à courte distance et rejoint son poste immédiatement avant 
de rejoindre sa cache lorsqu’elle est gavée ; plus elle grossit plus son 
instinct territorial se développe.                     * 
elle se reproduit en hiver en remontant loin amont dans les zones de frai (ruisseaux, 
pépinières) pour pondre parmi les graviers des frayeres. Pus l’eau est froide, 
plus  le développement des œufs est lent             
             
b) Truite arc en ciel ou truite américaine Salmo gairdneri 
, Oncorhinchus mykiss,     * 
elle est originaire des rivières de l’ouest de l’Amérique du Nord qui se jettent 
dans le Pacifique et elle a été introduite en Europe il y a plus de 100 ans.  
  * ses flancs argentés présentent 
une bande irisée dans les bleus violacés qui lui a valu son nom et ses nageoires 
sont marquées de petits points noirs.  
  * En Métropole, l’arc en 
ciel est presque exclusivement une truite d’élevage  
                                                   
                                                                                                                        
                                                                          
                             
                                                                                 
                                                             
 et sa pêche lorsqu’elle est déversée de façon surdensitaire, 
ne mérite pas qu’on s’y arrête car elle ne s’inquiète guère de la présence du 
pêcheur, prend avidement n’importe quelle mouche plus ou moins bien présentée ; 
de plus, elle se maintient mal en liberté dans nos rivières car elle est rapidement 
prise, ne s’adapte pas et ne se reproduit pas.                                                            
                       
En Europe, sur quelques parcours d’Autriche et de Bavière, l’acclimatation 
a été réussie avec une reproduction naturelle de même que dans de bon nombre de 
rivières d’Europe centrale et l’on s’aperçoit alors que cette truite a de réelles 
qualités :    
·         
moins exigente sur la qualité de l’eau que la Fario, elle grossit rapidement 
et sa chair est excellente  
·         
elle possède une remarquable défense très aérienne et c’est un magnifique 
poisson de sport  
·         
elle est dotée d’un appétit insatiable et se nourrit en surface de façon 
beaucoup plus constante que la Fario  
·         
elle est assez grégaire, très mobile, et se livre volontiers à des randonnées 
de plusieurs dizaines de mètres sans se poster comme la Fario  
·         
elle prend la mouche plus impulsivement que la Fario dont elle n’acquiert 
jamais la circonspection  
·         
elle se reproduit après la fonte des neiges et ses œufs éclosent 4 fois 
plus vite que ceux de la Fario  
·         
elle est présente sur tous continents y compris à la Réunion et elle est 
le poisson roi du continent américain où elle est représentée par plusieurs espèces. 
Le record mondial absolu est de 19 Kg pour 1 m 20 c)Oncorhynchus 
aguabonita ou truite jaune     
 Origine: 
Proche de la truite arc-en-ciel, cette truite jaune orangé est originaire de Californie 
où elle se reproduit dans les rivières.  
Il s' agit d' une variété albinos de l' arc-en-ciel.  En 
France, il s' agit essentiellement de poissons hybrides. De temps en temps, un 
individu jaune apparaît au milieux des autres alevins. On compte un individu jaune 
pour 300 000 alevins.  Elle 
est facile à repérer, du fait de sa couleur vive, jaune orangé. Sa défense au 
bout de la ligne est exceptionnelle. Ce salmonidé peut atteindre un poids de 5 
à 6 Kg et n' hésite pas à monter en surface.  Après 
la fraye des grenouilles, il est fréquent de les apercevoir en bordure passant 
et repassant sous les branches des arbrisseaux calcifiés à la poursuite d' une 
bande de têtards.  Elle 
sont le plus souvent très difficiles à leurrer, car souvent sollicitées par les 
streamers,nymphes et autres mouches flottantes. Les petits streamers noirs type 
chenille travaillés très rapidement semblent donner les meilleurs résultats.. d) 
Truite cutthroat:(à gorge coupée) Oncorhynchus clarki    · 
      La truite cutthroat: est un poisson originaire 
d'Amérique du Nord, on la pêche notemment en Colombie Britannique, dans 
le parc du Yellowstone, dans l'Utah.. ·       
Principalement insectivore, elle fraye dans de petits ruisseaux à la fin du printemps 
ou au début de l'été (exceptionnellement jusqu'à début août ).  
·       Très 
vulnérables lors de la reproduction ou lorsqu'elles se nourrissent en surface, 
ces truites qui montent bien sur la sèche constituent un véritable trait 
d'union entre l'écosystème aquatique et terrestre. Profitant de cette aubaine, 
les ours, les pélicans blancs, les balbuzards et les aigles à tête blanche dépendent 
directement de la santé des populations de truites cutthroats.. · 
      Cette sous-espèce a été pêchée de façon intensive 
entre les années 1850 à années 1920, comme source de nourriture pour les tribus 
indiennes et les colons mormons, avant de faire aujourd'hui l'objet de mesures 
de protection, notamment en raison de la concurrence avec des espèces acclimatées 
par l'homme et de l'hybridation avec des espèces voisines, comme la truite arc-en-ciel. 
Ellea récemment été désignée comme " poisson officiel de l'État de l'Utah ", appelée 
également truite fardée (en anglais cutthroat qui signifie gorge-coupée) 
Salmo clarki henshawi (Rocheuses), elle est reconnaissable aux tâches rouges sur 
ses opercules et au deux marques rouges qui divergent sous sa gorge.     
 e)   
Truite Marmorata :Salmo trutta marmorata ou marbrée C’est 
est une espèce de truite inféodée au bassin de la mer Adriatique, originaire des 
rivières de Slovénie. Cette espèce se caractérise par une teinte d’ensemble verdâtre 
argentée assez sombre, les flancs sont rehaussés de très petits points d’un bleu 
étincelant et en font un magnifique poisson de sport. Morphologiquement 
la Marmorata est assez semblable aux autres truites. Simplement, elle a la tête 
plus puissante, la bouche plus grande et très largement fendue. La dentition plus 
imposante et crochue rappelle ses mœurs carnassières.  Sa 
pêche se pratique surtout au vif, au  mort manié,  au  devon, à 
la cuillère, au streamer, mais il peut s’en prendre également en sèche qui n’est 
cependant pas la technique la plus efficace ! En 
Slovénie elle cohabite avec la fario avec laquelle elle  peut s’hybrider 
c’est pourquoi les locaux la protègent en éliminant les farios mais en respectant 
les arcs en ciel implantées car celles-ci ne s’hybrident pas !                                                                 
                                                                   
    
 
                 
                      f) 
                Ombre de rivière  Thymallus thymallus,  
                ( nom latin tiré de l'odeur de thym que ce poisson dégage)  
                 
·        ou 
 ombre commun, est un très beau salmonidé d’eau fraîche claire et courante ; 
en raison de sa consommation quasi exclusive d’insectes et de larves, il peut 
être considéré comme le plus typique des poissons moucheronneurs. 
               
                ·         
                c’est un fuseau gris argenté dont la robe écailleuse dessine 
                des lignes horizontales renforcées par des petits points noirs 
                avec des reflets bleus et mauves et une très grande nageoire dorsale 
                en forme d’étendard (vexillifer ou porte-étendard)ocellée de noir 
                et ourlée d’un liseré rouge sombre ; la tête est pointue 
                et la bouche est petite orientée vers le bas et garnie de dents 
                très fines, sa caudale est assez fine et très échancrée. Son mimétisme 
                parfait le rend difficilement visible et il n'est souvent repéré 
                que grâce à son ombre portée sur le fond ",  
               
                ·         
                il n’atteint pas de très grande taille et en France, le 
                kilo pour 50 cm est assez exceptionnel ; nos ombres courants 
                vont de 250 à 650 g et la maille est à 30 cm soit 2 ans et demi, 
                sa durée de vie est de 4 à 6ans  
                                                                                                    
                  
                 
                
                                                              
                                         
  ·         
il lui faut une eau pure oxygénée avec des graviers très propres et son 
habitat de prédilection est la partie inférieure de la zone à truite et la partie 
supérieure de la zone mixte où il cohabite avec le poisson blanc.  
·         
le frai se déroule en mars avril d’où l’ouverture retardée après la mi 
mai.  
·         
son aire de dispersion est assez limitée en France :                 
Massif Central : Vienne, Allier, Loire, Alagnon, Chapeauroux, Ance du Nord       
         Vosges :            
 Moselle, Moselotte                 
Jura:                  Dessoubre 
Loue, Ain, Bienne, Cusancin                 
Haute Saône:     Lanterne, Breuchin, Ognon                                   Alpes :               
Guiers, Bourne, Sorgue du Vaucluse                   
·         
il est très répandu dans tous les pays d’Europe Centrale et Septentrionale, 
nord de la Norvège, Laponie suédoise ou finlandaise, (alors qu’en Sibérie, 
Alaska et Yukon vit le véritable l’ombre arctique, thymallus arcticus de coloris 
plus contrastés nuancés de mauve avec  un étendard encore plus développé ; 
il est  plus carnassier et dévore même ses alevins ; très grégaire et 
sédentaire il s’adapte très bien dans les lacs de l’Alaska où il fait souvent 
du nanisme) 
              Les allemands et les autrichiens qui ont de 
                belles rivières à ombre le protègent et le considèrent comme l’égal 
                de la truite alors que les anglais voient en lui un envahisseur 
                de leur pools et cherchent à l’éliminer                                                       
                                                                     
                               
                             
               
               
·         
c’est certainement le plus grégaire de tous les salmonidés qui vit en groupe 
 d’une douzaine d’individus sur la même gravière en s’y 
déplaçant constamment, c’est pourquoi les gobages d’ombre ne sont presque jamais 
isolés et ne se reproduisent pas rigoureusement au même endroit.                                                               
  ·         
c’est un poisson de pleine eau qui a une prédilection pour les milieux 
et la queue des gravières ; il se tient presque toujours au fond où le courant 
est moins violent mais ne possède ni gîte, ni poste de chasse comme la truite 
et ne reste en surface pendant un certain temps que s’il y a une éclosion très 
abondante ; en dehors de ces périodes, il reste au fond des pools mais même 
en eau très vive, il n’hésite pas à s’élancer d’une profondeur importante pour 
saisir une mouche en surface en se retournant                                                     
                                                         
                                                                              
                                                                               
                   
              parfois à moitié à la fin de la montée en raison 
                de la disposition de sa petite bouche tournée vers le bas : 
                fourmi ailée et très petits coléoptère noir sont ses plats de 
                prédilection (petites mouches). 
                
                
               
·         
sa station caractéristique assez profonde lui confère un champ visuel beaucoup 
plus large que la truite et son gobage s’exprime par un rond relativement discret 
accompagné parfois d’un remous dû au brusque changement de direction lorsqu’il 
se retourne et parfois même d’un léger « pop ».  
               
                ·         
                il voit loin, n’amorce sa montée que lorsque l’insecte 
                est passé au dessus de lui, l’effectue en reculant dans le courant 
                et prend donc très en aval de son point de départ et doit se positionner 
                à la verticale , pour aspirer l'insecte en surface , en raison 
                de la disposition de sa petite bouche tournée vers le bas ,ce 
                qui l'emmène à un effet de bascule arrière ou latérale d'où souvent 
                de beaux remous ,  ;il ne gobe de plus que dans un couloir 
                de dérive très étroit sans s’écarter à droite comme à gauche comme 
                la truite d’où la précision nécessaire dans la présentation dans 
                le bon couloir de dérive et loin amont du gobage. 
                
                  
               
                                                                           
                                                         
               
               
                ·         
                par contre, il est assez peu farouche vis à vis de la silhouette 
                du pêcheur mais exigent sur la qualité de la présentation et la 
                finesse du bas de ligne, il se défend en plein eau en se tordant 
                sur lui même jusqu’à épuisement et il est fragile. 
                
                     
g) Truite de mer salmo trutta trutta  
·         
c’est une variété migratrice de la truite fario indigène qui a adopté en 
grande partie les mœurs du saumon ; elle passe le moitié de son existence 
en eau douce et la moitié en mer.  
·         
selon son âge et sa taille, elle remonte en rivière d’avril à août en bancs 
plus ou moins nombreux et continue à s’alimenter.  
·         
le taux de survie après le frai est excellent et de nombreux poissons regagnent 
l’océan pour revenir se reproduire 5 ou 6 fois.    
·        
en France, elle fréquente surtout les petits cours d’eau côtiers de la 
Picardie,de la Haute Normandie, du Finistère, des Charentes ainsi que l’Adour 
et la Loire  
·         
elle moucheronne de temps en temps, elle est donc prenable à la mouche 
flottante dans la journée en eau et temps clairs sous les branches, dans les endroits 
difficiles                                                                                
                                                                           
                                                                               
     
·         
les gobages sont intermittents, irréguliers et ce sont les poissons remontés 
de fraîche date qui prennent le mieux, notamment les petites de 250 à 500 grammes 
qui remontent en juillet août.  
·         
elle est active également la nuit et par autorisation préfectorale il est 
possible de la pêcher deux heures après le coucher du soleil.  
·         
elle monte tantôt brutalement sur un gros modèle du phrygane, plus rarement 
de façon plus circonspecte sur de petites mouches ou moucherons.  
·         
c’est un lutteur impétueux et racé d’une vigueur indomptable.             
h) Saumon Atlantique : Salmo(le sauteur)salar   
*Le saumon de l'Atlantique, parent distinct de celui du Pacifique, naît 
dans les cours d'eau d'Europe et d'Amérique du Nord. ! . 
*À maturité,(il vit en moyenne 7 ans) il peut peser de 2 à 10 kg  et 
parfois plus de 15 kg. Les spécimens capturés mesurent de 80 à 85 cm et pèsent 
en moyenne 4,5 kg.  Son corps ressemble à celui des autres salmonidés et 
sa couleur varie avec l'âge. Son dos est brun, vert ou bleu, et ses flancs et 
son ventre, argentés    *Il se distingue 
de la truite fario par son pédoncule caudal plus étroit,  sa nageoire 
caudale légèrement échancrée, et sa mâchoire plus courte  qui  ne dépasse 
pas le bord postérieur de l’œil                                                        
                                                         
                                                                 
 . *Son habitat est très étendu : Océan 
Atlantique, du nord du Portugal à la Russie tant du côté américain : canada, 
USA  Groenland,  qu’Européen : mer du Nord,  Manche sur les 
côtes du Cotentin et de la Bretagne, mais pas en méditerranée  * 
On le trouve en France dans tous les cours d'eau de Bretagne, de la Manche, 
du pays Basque,  ainsi qu'en Loire et dans l'Allier, également dans le Rhin  * 
Typiquement anadrome ; il remonte la mer jusqu'à la rivières qui l’a vu 
naître pour se reproduire sur sa frayère d’origine.Lors de la fraie, des taches 
rouges orangées peuvent apparaître sur sa tête et ses flancs, son ventre prend 
une teinte rosée !  *Le saumon remonte en 
rivière toute l'année pour pondre vers le mois de décembre,  comme la truite 
fario, en France            
-.Les petits saumon de printemps (2 ans de mer) comme les grands saumons de printemps 
(3 ans de mer, qui sont des poissons caractéristiques de l’Allier et du Gave d’ 
Oloron, très rares en Bretagne ou Normandie), remontent au printemps, entre janvier 
et mai.           
- Cependant, dans certains fleuves où la migration est très longue (Loire- Allier), 
les très gros poissons (en général 3 ans de mer, qui pèsent entre 7 et 12 kg) 
peuvent entrer en rivière plus d'un an avant la fraye, en octobre -novembre, et 
restent en eau douce plus d'un an avant de pondre en décembre.           
- Les castillons ou grilses, aujourd'hui les plus nombreux sur la majorité des 
cours d'eau français et européens, qui n'ont passé qu'un an en mer, remontent 
entre juin et septembre.           
- Différent du saumon du Pacifique et il ne meurt pas après le frai; et peut se 
reproduire deux, trois ou quatre fois.    *Les 
jeunes saumons, appelés aussi tacons, ou tocans séjourneront  
1 an, voire deux ans en Europe en eau douce où ils montent malheureusement 
sur les mouches sèches quand on pêche la truite, d’où la nécessité de les 
reconnaître et de les libérer avec le plus de ménagements possible, avant 
de subir la phase de smoltification  en avril mai  puis rejoindre 
la haute mer au large du Groenland et des îles Féroé. Ils ne reviendront sur ces 
lieux de leur naissance que beaucoup plus tard pour se reproduire sous le nom 
de grilse, gras et de couleur très argentée !  *Lorsqu'il 
est en mer, le saumon se nourrit de crevettes, se qui colore sa chair en rose, 
et de petits poissons (sardines, harengs…).  * 
En rivière, il ne s’alimente pas. Les pêcheurs se servent de ses réflexes 
agressifs envers les intrus pour le capturer car il. attaquerait la mouche artificielle 
par jeu, par colère, ou par réflexe alimentaire "  La pêche à la mouche 
sèche  se pratique surtout au canada, beaucoup moins en Europe.                                                                       
  L'explication vient probablement du temps de séjour 
des tacons en rivières là-bas (3 à 5 ans) contre 1 à 2 en Europe. Les poissons 
du  Canada se souviendraient  donc peut-être plus des nourritures de 
leur jeunesse (mouches) que les notres !! En Europe, 
la pêche se pratique donc en général en mouche noyée, toute la saison, et l’on 
pêche  alors surtout dans les fosses où l'on pense que le saumon peut s'arrêter !  Pour 
les rares adeptes de la mouche sèche les meilleures conditions pour capturer des 
poissons adultes seraient réunies  lorsque le niveau de l'eau baisse et que 
sa température  augmente, mais nul n’est à l’abri de la capture accidentelle 
de tacons,   qu’il faut essayer d’éviter…sous peine de compromettre 
leur avenir, d’où l’intérêt d’en connaître le mode de vie i) 
Omble de fontaine  Salvelinus Fontinalis (appelé improprement saumon 
de fontaine             
  ·         
c’est un omble,  poisson  indigène de l’est des Etats Unis et 
du Canada en régression devant l’implantation réussie de la truite.                 
             il 
ne subsiste que dans les eaux froides ou très fraîches l’été en rivière comme 
en lac, Alpes, Pyrénées, Vosges, Massif Central et montagnes Corses.                   
·         
il se reproduit entre novembre et février.                   
·         
il porte des taches qui deviennent sinueuses sur le dos, jaunes sur fond 
vert brun, sa robe devenant rougeoyante au moment du frai.                   
·         
ses nageoires pelviennes et anales sont bordées de blanc et de noir.                   
·         
il n’atteint pas une grosse taille, souvent 25 à 30 cm, sauf au Labrador 
dans le nord du Québec où dans la Rivière Georges, des poissons de 3 à 8 livres 
montent bien en sèche ; sa défense est moindre que celle de la truite mais 
sa chair abricot est excellente.                   
·         
il mord voracement à tous les appâts ce qui favorise sa raréfaction d’autant qu’il 
a une longévité réduite à environ 4 années bien qu’il  résiste mieux que 
les truites aux pollutions chimiques à condition que l’eau reste très froide.                                                        
                                                                     
                                                            
                                                                                                   
                                                              
                                                                                                                                         
                                                      
                                            
    j) Omble  Arctique ,  Salvelinus alpinus Comme 
la truite et le saumon, l'omble arctique a un corps allongé, et svelte, de couleur 
argentée. Il s'en distingue cependant par les nuances de vert profond ou de bleu 
de son dos et de la partie supérieure de ses flancs et par ses nageoires contournées 
d'une teinte plus pâle; il est parfois moucheté de points rosés le long de la 
ligne latérale ou en dessous.  L'omble arctique 
est connu sous plusieurs noms, entre autres, omble rouge, saibling, omble chevalier 
et ilkalupik. Il nage dans les eaux circumpolaires de l'Asie, de l'Europe et de 
l'Amérique du Nord.                                               
     
               *C’est 
un des plus beaux et meilleurs salmonidés existants. *Il 
est  du même genre (Salvelinus) que l’omble chevalier sédentaire des 
lacs alpins (Salvelinus Alpinus) qui  y est pêché   exclusivement 
en profondeur à la traîne                           
 -Taille maxi: 80 cm pour l'omble de l'arctique, 70cm pour les autres  
                           
-Poids maxi: 15 kg Il existe deux groupes: principaux 
d'omble arctique, l'un vivant exclusivement en eau douce et, l'autre - une variété 
anadrome - migre chaque année dans l'océan.  La forme 
dite cantonnée, identique à celle de nos lacs alpins demeure dans les lacs 
de la vallée du St Laurent et les rivières du nord du Québec (où on l'appelle 
également truite rouge)                         
 L’ omble arctique anadrome, forme marine et migratrice 
dont l’habitat est représenté par tout l’océan Arctique et ses rivières tributaires 
en Islande, Groenland, Nord Canada, Terre de Baffin, Norvège,  Alaska, Sibérie, 
partage sa vie entre l'eau  salée et l'eau douce pour  migrer vers les 
fleuves de l'océan arctique où ils va frayer   Les 
alevins de 15 cm vers l'age de 3 à 5 ans  descendent en mer où ils se nourrissent 
de crevettes, lançons et éperlans avant de retourner hiverner en eaux douces. 
Comme le saumon, l'omble chevalier arctique anadrome croît en eau salée et se 
reproduit en eau douce. En saison de frai (fin septembre début octobre), le dessous 
de son ventre devient rouge orange éclatant.     Mâle  
    
                                              
    Femelle                
La femelle est moins colorée que le mâle   
    
                                                  
                     
     Les 
ombles arctiques fraîchement montés de la mer en rivière en groupe sont de superbes 
poissons entièrement argentés de 2 à 6 livres, qui se nourrissent activement en 
eau douce et prennent parfois la mouche sèche      
         En 
Islande sur l’Hafralonza, ils gobent les  mouches de bruyère et montent 
sur des sèches petites et moyennes pour se défendre aussi bien qu’un saumon                       
  2°/ LES CYPRINIDES                   
* En raison de leur instinct baladeur et de leur répugnance à lutter contre le 
courant ils n’ont pas l’habitude de se mettre en position de moucheronnage sauf 
en été au crépuscule sur la manne et en mai juin sur les chutes de duvet, de vorgine 
ou de peuplier.                 
* il faut alors utiliser une chenille blanche alors qu’une chenille gris moyen 
à noir avec des hackles mous et courts N°16 représente la mouche passe partout.             
 
              a)       
                Le chevesne 
                 
· Omnivore,  vif, il a de 
l’appétit en toute saison  
·  fusiforme de section ronde, 
puissant, il a une tête massive et une bouche large aux lèvres épaisses, ses écailles 
sont bordées de sombre donnant un aspect réticulé sa robe    
                                                      
        .   
                                                                                                     
                                                                          
            
· il peut atteindre facilement 
2 à 3 livres de plus, les femelles étant nettement plus grosses car elles vivent 
plus longtemps et il est susceptible de prendre la mouche en surface.          
·  sa défense en dehors du 
premier démarrage n’est pas celle d’une truite : c’est un lourd « pépère ».          
·   présent partout en bandes 
nombreuses, il cohabite souvent en surface avec ablettes et vandoises mais reste 
toujours extrêmement méfiant ; il est en effet très circonspect et il faut 
le pêcher sur 14 ou 16/100 à vue si possible avec  des  mouches moyennes 
ou petites, palmers noirs de préférence dont il s’approche lentement avant de 
prendre tout doucement du bout des lèvres presque sans briser la surface ou … 
de refuser !                          b)  
la vandoise                                                                          
        
·         
elle ressemble beaucoup au chevesne mais en plus petite.  
·         
sa silhouette est plus fine, sa tête moins massive, sa nageoire caudale très échancrée 
et les écailles argentées de ses flancs ne portent pas le liseré noir qui caractérise 
le chevesne.  
·         
le bord postérieur de sa nageoire anale est concave et non convexe comme chez 
le chevesne.  
·         
elle reste de taille modeste 15 à 30 cm  
·         
on la trouve à peu près partout dans les eaux vives et claires  
·         
l’été, les bancs se trouvent en surface et les vandoises gobent avec acharnement 
dans les courants même très minces et le long des rives boisées tout en restant cependant 
très méfiantes;  il faut les pêcher sur un bas de ligne de 12/100 avec un 
petit palmer gris ou noir N°16 et sans cerque en raison de la petitesse de la 
bouche -  Dans les rivières méridionales, on trouve 
une variété de grosse vandoise appelée aubour ou siege qui peut faire une livre 
à un kilo et qui se défend bien mieux que le chevesne                                           
         Vandoises et aubours moucheronnent 
très bien en automne jusqu’en décembre si l’eau est basse et le temps clément   c) 
Le blageon ou Suiffe  
·         
de 12 à 20 cm, ses écailles sont minuscules ; proche de la vandoise, 
il montre de l’œil à la queue sur le flanc une bande noire violet au dessus de 
la ligne latérale, très nette chez le mâle.                                                                                            
     
                                                         
                 
·         
Grégaire, il aime les eaux rapides sur fond de gravier et fréquente aussi les 
lacs froids.  
·         
il est présent dans le Rhin, le Rhône, la Saône et dans les fleuves côtiers de 
l’est méditerranéen, dans l’Aube, dans les rivières des régions alpines et le 
nord de l’Italie.  
·   Il prend également la mouche  
en surface ; la Soufie est une varieté du Var.   d)       
Le Rotengle  
·         
souvent brillant et doré, il ressemble au gardon  
·         
ses nageoires pelviennes anales et caudales sont rouges sang (orange chez le gardon).  
·         
ses yeux sont dorés ou orangés (rouges chez le gardon).    
                                                                            
                                           
Comparaison Gardon (supérieur) –Rotengle (inférieur)    
                                                                                                 
                                              
                                            
·         
il a une silhouette plus haute, un corps plus comprimé que le gardon dont il a 
par contre la taille et le poids de 10 à 30 cm jusqu’à 2 kilos.  
·         
il habite les eaux lentes, des bras morts et des étangs, en bandes souvent 
en compagnie des gardons et évolue volontiers près de la surface au dessus des 
herbiers ou sous les nénuphars                   
·          
contrairement au gardon,, sa bouche est orientée vers le haut et  il 
prend facilement une petite mouche sèche mais sa défense est bien médiocre   e)       
L’ablette  
·         
très modeste poisson, croustillant en friture, elle a une robe argentée 
étincelante et un dos gris bleu.  
·         
elle ne dépasse guère 15 cm et son corps est élancé.  
·         
ses écailles fragiles et brillantes se détachent facilement et collent 
à la main du pêcheur.                                                                             
                                 
                                                             
·        
elle vit en bandes dans les eaux courants à lentes mais également en bordure 
des lacs et abonde partout sauf dans l’ouest breton                                  
      
·         
en surface, elle gobe les insectes qui tombent à l'eau et s'attaque même 
à ceux qui volent au ras de l'eau.  
·        
elle est extrêmement rapide et il faut ferrer très vite.  
·        
on la pêche sur 10/100 avec un palmer noir 18 à 20.  
·        
l’ablette Spirlin colonise l’est de la France et le bassin de la Loire, 
son corps est plus haut, elle présente une bande violacée sur le côté et une ligne 
latérale bordé de deux rangées de points noirs 
               
                f)   le Blackbass 
                :,"achigan" pour les Canadiens, est 
                le seul carnassier réellement moucheur, qui vient volontiers cueillir 
                un insecte en surface!Piqué sur une canne à mouche, il donne la 
                pleine mesure de ses moyens, en enchaînant les chandelles et les 
                départs en trombes sous les herbiers. Sa défense si spectaculaire 
                vaut à elle seule qu’on s’y intéresse au fouet! 
                Il prend les mouches de mai et surtout des sedges chevreuil style 
                elk hair caddis, parfois ils prend lorsque l’on pose juste derrière 
                lui( un peu comme les chevesnes qui se retournent sur un plop) 
                et loreque l'on anime la mouche par des légers tremblotements 
                du scion. ....et les grosses mouches « à patiner » que les italiens 
                utilisent pour attirer les truites fonctionnent très bien sur 
                les Blaks / plus ça flotte haut et sans accroche, mieux l’animation 
                fonctionne! 
                                                                             
               
                      g) 
                   L’Aspe 
               
·         
c’est le seul carnassier de la famille des Cyprinidés qui mène une vie 
de brochet et peut atteindre 5 à 10 kilos  
·         
adolescent, il prend volontiers de grosses mouches en surface. 
               
                ·         
                difficile à approcher, sa défense est impressionnante et 
                c’est certainement un des plus gros poissons que l’on peut prendre 
                à la mouche 
                
                                                                
                                                          
                                                                       
                                                                     
                   
                       
 · son domaine s’étend du 
Rhin à l’ouest à la mer d’Aral à l’est mais migrateur il descend jusqu'en 
estuaire mais remonte se reproduire dans la zone à barbeau en bandes au printemps 
sur des fonds graveleux et pierreux             
·Il s'en prend près de Strasbourg dans 
l'Ill au mois de juin          h) 
Le mulet ....le poisson "surprise"........véritable 
"roue de secours":.....s'il vous arrive d'être en manque de pêche 
à la mouche sèche lors de vacances en bord de mer le long de nos 
côtes Atlantiques ou méditerranéennes.....n'oubliez pas cepoisson 
de mer... le mulet que l'on 
voit si souvent croiser en surface, notamment dans les ports , mais pas seulement,et 
qui peut parfaitement se pêcher en sèche..alors, pourquoi s'en priver??                                                                                                                                       
                                             
                       
                                               
                           
                                                                                                     
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