La très célèbre Peute de Henri Bresson
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La légende
[Légende merveilleuse de la Peute Bête : XVIII ème siècle "La bête s'était arrêtée, immonde, à la fois lion et serpent. Ses ailes battaient l'air, sa queue annelée balayait le sol et de sa gueule monstrueuse sortaient des jets de bave[…]. Et la bête […] bondit dans la fontaine neuve. Elle s'y baigna, tentant ainsi d'atténuer sa puanteur, car elle dégageait une sordide et presque insoutenable odeur. […]. Ses yeux flamboyaient, reflétant l'intensité de son désir, ses ailes battaient, son corps entier vibrait, sa queue fouettait l'eau qui s'éclaboussait en jets énormes. […] Elle prit son élan, […...............................................], mais soudain, incompréhensiblement, elle s'immobilisa. Un coursier de feu dévalait la colline voisine, chevauché par un garçon lance au poing. La bête l'avait vu et immédiatement ses forces l'avait lâchée. Les fers du cheval sonnèrent dans les rues d'Aujeurres, des étincelles jaillissant des pierres. Le cavalier, prompt comme l'éclair, planta sa lance dans la gueule du monstre. Inutilement. La bête avait reconnu Saint Georges. Intrépide guerrier, il arrivait du Paradis et de sa chapelle sur la butte, conduit par la main de Dieu. Se voyant perdue, dans sa terreur la bête s'était pétrifiée. Vision brève, fulgurante, le cavalier avait déjà disparu, mais sa lance s'était rompue. La pointe et un morceau de la hampe demeuraient dans la gueule restée ouverte. Cette hampe bientôt se transforma en tuyau de plomb et c'est ce tuyau que l'on voit encore aujourd'hui : la bête était condamnée à cracher l'eau dans les siècles des siècles, en punition de tous ses crimes. Elle trône, inerte, au milieu de la fontaine ronde d'Aujeurres et les habitants, délivrés, l'appelèrent "La Peûte Bête", peûte, ou peux, désignant tout ce qui est laid, repoussant ou malfaisant."] (Extrait de Jean Robinet, La Peûte Bête d'Aujeurres, s.d.) issu du lat. putidus " puant, pourri, fétide ", dér. de putere " être pourri, corrompu, puer "auj. usité dans les parlers de l'Est de la France au sens de " laid ", ; cf. de même a. prov. puta " fille, putain " mil. xiie s. (Marcabru, Poésies, éd. J. M. L. Dejeanne, XLIV, 5).
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je me remémorai mes années d'enfance en Franche comté, berceau dudit Sorcier,
et l'emploi que nous faisions de l'adjectif peute, équivalent dans notre parler local de vilaine, pas belle, moche quoi,avec son équivalent masculin :" pe"!
Acte 1-scène 1
-un beau et bon pêcheur à la mouche: Jean Paul
*L'action:
Jean Paul prend du poisson Jean Pierre, pas!!
Jean Pierre: « merdalors », tu prends tout ce que tu veux, et moi, que dalle »... .
Lorsque
la musique de ce mot si souvent prononcé à l'égard d'une gamine dont
vraisemblablement nous étions amoureux (c’est con un homme amoureux,
même à l'âge des culottes courtes!!!), me revint aux oreilles , écorchées
depuis tant et tant de fois par la prononciation impropre qu'en font
la plupart aujourd'hui en se fiant à la simple orthographe, faisant
fi de la culture du "terroir" l' envie me prit de venir ici
vous la remémorer!
************ Montage Quant à son montage......rappelez vous que la peute doit rester bien décoiffée comme celle présentée ci dessus par son parrain, et il faut considérer comme des "faussaires" tous ceux qui appellent "peute" des montages retaillés...pour la rendre soi disant "plus belle"...c'est à dire moins "peute".....quelle hérésie.....Henri Bresson s'en retourne chaque fois dans sa tombe!!!
Ce montage est un des rares où l'on fixe la pointe pour enrouler avec le calamus,
à l'inverse des montages habituels Conformément à la fiche ci dessus de la plume de Henry Bresson lui-m^me, la plume est fixée par le pointe en avant en 5 , le fil amené en 1 en couvrant la hampe puis la plume tournée de 3 tours d'avant en arrière et en dégageant les barbes vers l'avant le calamus est recouvert et collé à la hampe par le fil de montage d'arrière en avant et se constitue ainsi le corps Enfin le fil de montage passe à travers la collerette pour ensuite coucher les barbes vers l'arrière avant contitution de la tête et noeud fnal
Il est à noter que Bresson traversait facilement les collerettes avec le fil de montage pour, disait-il aérer le montage , et le renforcer comme dans la triconore Il faut bien reconnaître qu'il est quand même plus simple de fixer la plume plus en arrière en3 en laissant le fil en avant, de tourner la plume d'arrière en avant pour la fixer avec le fil qui l'attend...et sans traverser la collerette, comme ci dessous
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Lundi 27 juin 2011...super après midi au bord du breuchin avec Michel Goux,( + 31/10/2014) parrain de la pe't', copain d'enfance et compagnon de pêche de toujours de H Bresson,(+23/08/2010) ....à 89 ans, il pêche toujours, a une frite incroyable , une tête parfaitemet claire et parle encore de cul :" la 203, voiture formidable...la première où on pouvait coucher les siège pour baiser. (sic)... Prenez en de la graine....et regardez bien "sa pe't'.....non retaillée, évidemment,
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