Lancer, Poser, ferrer:
LA TECHNIQUE DU FOUETN'oubliez pas: cela s’apprend AU MIEUX au bord de l’eau avec un aîné,
* Le lancer français classique de l'école Franc comtoise en particulier, pouce allongé sur la poignée,
(nous verrons ailleurs qu'il est
intéressant d'allonger l'index plutôt que le pouce sur
la poignée)met en jeu l'avant bras, allongeant la canne
d'autant, grâce à la mobilité du coude alors que le poignet reste
au contact du talon, droit mais pas raide ( Bresson m'avait
attaché le talon de ma canne au poignet avec un bout de chambre à
air après m'avoir regardé fouetter et conseillé de garder ce lien
un mois pour prendre "le pli".....dont acte ..!) et l'épaule
immobile mais souple permettant simplement, en fin de shoot et au
ferrage, l'allongement du bras, et se fait,
dans l’éventail classique de 90°: 11 heures 14 heures
Pouce : Allongé le long de la poignée, au dessus du moulinet , mais on peut également allonger plutôt l'index , ce qui évitera d'incliner trop la canne vers l'arrière!Poignet droit (attaché au talon par un lien élastique au besoin pour l'apprentissage) car son angle avec le talon de la canne doit rester minimum et doit très peu varier au cours des lancers et comme l'écrit Joan Wulff:".......L'extrémité du talon reste contre l'intérieur du poignet pendant tout le lancer arrière....pendant le lancer avant appuyez sur la poignée avec votre pouce tout en tirant en arrière avec vos 4 doigts pour coller le talon de la canne contre votre poignet......."
Epaule souple mais immobile Le coude seul, travaille : il est écarté de 20 cm du thorax, l’angle bras thorax = 30 à 40°
Serrer la boucle c'est simple comme l'explique Joan Wulff
La largeur de la boucle est en fait proportionnelle à la diffétence de hauteur de la pointe du scion entre le début et la fin du coup de fouet!! LA PRATIQUE DU LANCER 1/ Sortir 2
mètres de soie pour un premier lancer, tandis que et lui laisser le temps de se dérouler complètement vers l'arrière
et tendre ainsi la canne : regardez la se dérouler vers l’arrière
en tournant la tête. 4/ La reprendre de la main G et la propulser seulement alors vers l’avant, en fouettant la canne de 11h à 14h, quand son complet déploiement
arrière garantit la progression vers l'avant d'une boucle qui sera
ainsi "serrée"et précise, en visant 2 mètres au dessus de
l’eau pour qu'elle se déploie à l'horizontale, et en ramenant
la pointe de la canne plutôt vers l’intérieur (se rapprochant
de l’oreille ) : elle décrit, ainsi entre le mouvement arrière
de l'arracher et avant du lancer, une ellipse qui évitera l’accrochage
de la mouche à la jonction soie bas de ligne , « bouclage »
qui arrive très fréquemment si on fouette arrière avant
dans le même plan.! la main gauche s'ouvre libérant la réserve de longueur sortie au début du précédent arracher en un mini shoot allongeant la longueur de soie déployée d'autant .
...avant de remonter en direction du moulinet pour reprendre
la soie et la sortir avec l'arracher suivant Les cinq principaux écueils :
La canne a beaucoup trop dépassé la verticale, défaut extrêmement fréquent, pour s’incliner trop vers l’arrière en raison de la trop grande souplesse du poignet qui laisse s’écarter le talon ! Il faut recommencer en « visant le ciel » dans le mouvement arrière et en bloquant bien le poignet et la canne à la verticale. Il ne faut pas hésiter lors des premières séances pour corriger ce défaut à attacher le talon de la canne au poignet avec un lien élastique (chambre à air), ou tout simplement tenir la poignée non à pleine main mais avec l'index allongé sur la poignée au lieu du pouce comme fréquement..!
L’arrêt de la canne à la verticale n’a pas été marqué, la soie n’a pas eu le temps de se déployer vers l’arrière pour bander la canne et bien préparer le lancer avant.. ! Il faut recommencer, bien marquer l’arrêt de la canne, regarder si la soie est totalement déployée et alors seulement repartir vers l’avant.
car l’arrêt à la verticale a été trop court, le "coup de fouet" avant trop précoce comme l'explique Johan Wulff ,et la soie qui revient vers l’avant alors que le bas de ligne termine son trajet vers l’arrière est accrochée par la mouche ! Ce mauvais "timing" qui fait débuter le "coup de fouet" vers l'avant bien trop tôt, est une erreur technique....et le retarder est la bonne solution ....mais beaucoup se contentent de faire une ellipse avec la pointe du scion entre le mouvement arrière et avant..ce qui peut être efficace mais n'est pas la correction de l'erreur technique
Pour pallier ce désagrément du au déséquilibre entre la mouche qui fait « hélice » au bout d’une pointe trop fine, il faut, dans les conditions de pêche « standard » (hameçons et pointe de 10 à 20) pour équilibrer
Respecter certaines règles !
amputer en V inversé au ciseau la demi circonférence inférieure des collerettes.
Les mouches qui ne présentent pas ces caractéristiques prédisposant au vrillage, et notamment les "culs de canard" très "vaporeuses", les mouches "voilier" avec une seule aile en "toupet" ont beaucoup moins tendance à faire vriller la pointe et permettent de déroger à cette règle qui garde, en dehors d'elles, toute sa valeur
5/ Dévriller entre 2 feuilles
de cuir ou de chambre à air……et changer la pointe sans tarder!
LA TECHNIQUE DU POSER :
un bon poser doit être sinueux, doux, pour ne pas matraquer le poisson avec un bas de ligne brutal : il faut que la soie se pose en douceur en premier en faisant des sinuosités, et que le bas de ligne et la mouche tombent ensuite naturellement à la surface après l’avoir dépassée ; il doit être également précis, cela viendra petit à petit.
Le poser du pêcheur doit en effet être sinueux pour que la ligne ne soit pas tendue à la surface et que la mouche ne drague pas immédiatement : il faut donc pour obtenir ce résultat "donner du mou" à la ligne qui va se poser canne à 15h(1) en... la "retenant" un peu en arrière au tout dernier instant en *relevant un peu la pointe au dessus de 15h par un petit coup sec (2a) *et
en retenant en même temps avec la main gauche la soie qui
filait librement, voire en la tirant un peu vers l’arrière à la fin
du shoot (2b) Ne vous préoccupez pas pour l’instant de la distance du lancer : la plupart des poissons se prennent entre 5 et 10 mètres, au delà le ferrage est souvent inefficace et le poisson ne se pique pas, inutile de vous fatiguer au début, vous allongerez facilement avec la pratique ce qui d’ailleurs vous sera plus utile en concours qu’en action de pêche Pb universel, question répétitive, solutions proposées multiples et variées...aussi nombreuese que le nombre de pêcheurs, le posé "en accordéon" ci dessus ne résoud pas toujours ce problème, ce serait trop simple.......alors...pourquoi pas essayer le truc que J.P. Comby rapporte pour les rapides consistant à garder un brin libre après la mouche, d'une longueur de 20-30 cm...(Cf "Mouche sèche en eaux rapides" p.73: 1985)...cette astuce serait due à Michel Duborgel , célèbre prédécesseur de JP Comby et DCD en 1980 "Le brin libre Il permet de rendre la mouche pêchante sur les grands courants rapides où on est obligé de poser la soie sur l'eau. Le proncipe est simple; il suffit d'allonger le bas-de-ligne de 20 à 30 cm et attacher l'artificielle plus haut en laissant cette longueur de nylon absolument libre. Le brin libre produit une réaction inverse par rapport à la traction du bas-de-ligne. La mouche drague beaucoup moins tout en gardant une bonne attractivité. Le ferrage garde son efficacité." Autre procédé, le mending illustré par Dipteria
LE FERRAGEqui, au coup, se fait « au poignet », au lancer par un mouvement de recul du bras, consiste en mouche sèche simplement à tendre la ligne pour que le poisson s'empale de lui même en regagnant son poste, et cette réaction doit être parfaitement contrôlée: en effet : Trop faible : le ferrage est inefficacetrop fort : « ça casse »trop précoce , ce qui arrive quand on voit le poisson monter et que l’on ne peut se retenir, on lui « enlève le pain de la bouche »
trop tardif , le poisson a déjà recraché.. !Inutile en cas de refus du poisson qui "vient voir" et.... méprise votre offre...la faute à qui???§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Pour réaliser un bon ferrage, il faut, sur une soie pas trop
"longue sur l'eau", donc bien contrôlée dans sa dérive et
récupérée au fur et à mesure par la main gauche qui doit toujours
se repositionner au plus près du premier anneau pour garantir une
bonne marge de manœuvre :
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nne en foncrtion de son orientatio |
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