Lancer, Poser, ferrer:
LA TECHNIQUE DU FOUET
N'oubliez
pas: cela s’apprend AU MIEUX au
bord de l’eau avec un aîné,
- canne montée y compris moulinet et bas de ligne correct
terminé au début par un brin de laine ou une mouche sans hameçon
...en deux heures ,.... disons plutôt deux
fois une heure car pour l'impétrant , l'apprentissage est
fatigant... mais ça vaut le coup.....!!
- Je reviens des Pyrénées ou j'ai initié
mon futur gendre......une heure au bord du lac des Bouillouses
et puis une heure au bord d'un petit réservoir où il a pris
seul deux poissons...ça y est, il a le bon geste...,admirez le
sur la vidéo
-
-
il s'est fait martyriser et engueuler pendant 2h mais le bon
geste, malgré un vent à décorner un cocu.. et il a même
pris du
- poisson....vidéo
toujours
-
- Du coup, le geste, .il l'a enregistré...il lui reste une
quarantaine d'années, minimum, pour l'améliorer....mais il a évité
tous les défauts auxquels n'échappent pas les débutants "isolés",
grâce au vieux c...collègue que je suis et qui lui a tenu la main....alors...ne
commencez pas seul..et voila ce que vous apprendra le "senior"
qui vous prendra en mains.
-
**********************
*
Les Anglais, prestigieux précurseurs
en matière de pêche à la mouche, ont longtemps préconisé de
fouetter "classiquement"
uniquement avec le poignet,
coude figé collé au corps, dans l' attitude
guindée de la Lady tenant sa tasse de thé, (mais sans obligation
de lever le petit doigt).... poignée tenue de plein
poing!
Ce lancer classique "avec journal sous le bras" à
été un passage obligé: les cannes de l'époque en bambou étaient
lourdes et lentes et du coup leurs utilisation fastidieuse et
fatigante. La solution du coude collé au corps à permis
aux pêcheurs de trouver un certain confort. Les lancer étaient
courts et on ne pêchait que les gobages des poissons en activité
(Cf Halford!). Charles Ritz à été le premier à finaliser son
coup avant pour poser sa mouche par un allongement du bras préfigurant
*
Le lancer français classique de l'école Franc comtoise en particulier,
pouce allongé sur la poignée,
(nous verrons ailleurs qu'il est
intéressant d'allonger l'index plutôt que le pouce sur
la poignée)met en jeu l'avant bras, allongeant la canne
d'autant, grâce à la mobilité du coude alors que le poignet reste
au contact du talon, droit mais pas raide ( Bresson m'avait
attaché le talon de ma canne au poignet avec un bout de chambre à
air après m'avoir regardé fouetter et conseillé de garder ce lien
un mois pour prendre "le pli".....dont acte ..!) et l'épaule
immobile mais souple permettant simplement, en fin de shoot et au
ferrage, l'allongement du bras, et se fait,
dans l’éventail classique de 90°: 11 heures 14 heures
= 11h10
Pouce : Allongé le long de la poignée, au dessus du moulinet
, mais on peut également allonger
plutôt l'index , ce qui évitera d'incliner trop
la canne vers l'arrière!
Poignet droit
(attaché au talon par un lien élastique au besoin pour l'apprentissage)
car son angle avec le talon de la canne doit rester minimum et doit
très peu varier au cours des lancers et comme l'écrit
Joan Wulff:
".......L'extrémité du talon reste contre l'intérieur
du poignet pendant tout le lancer arrière....pendant le lancer avant
appuyez sur la poignée avec votre pouce tout en tirant en arrière
avec vos 4 doigts pour coller le talon de la canne contre votre poignet......."
Epaule souple
mais immobile
Le coude seul, travaille :
il est écarté de 20 cm du thorax, l’angle bras thorax = 30 à
40°
- Le lancer "Autrichien" de
Hans Gebetsroither au contraire, utilise tout le membre supérieur
par la rotation de l'épaule et un peu du thorax
- et non plus le poignet qui au contraire reste dans le prolongement
de l'avant bras, raide, comme le coude fléchi à 90°, index allongé
sur la poignée visant le point du poser!
-
-
!Datant de l’après guerre, il nécessitait une
canne courte et surtout raide, puissante et rapide, de préférence
une soie WF,.. il est moins adapté aux cannes actuelles carbone
plus souples!
Serrer la boucle
c'est simple comme l'explique Joan
Wulff
La largeur de la boucle est en fait proportionnelle
à la diffétence de hauteur de la pointe du scion entre
le début et la fin du coup de fouet!!
LA
PRATIQUE DU LANCER
1/ Sortir 2
mètres de soie pour un premier lancer,
2/ Arracher
vers l’arrière par un double geste:
-La main gauche qui a repris la soie au ras de la poignée entre moulinet
et premier anneau s'abaisse en direction de la hanche
gauche ce qui tend la soie et en raccourcit la longueur, qu'elle soit
peu sortie pour le premier lancer ou étendue sur l'eau à
15h après un lancer précédent, ce qui favorise
l'arracher, tout en en sortant une nouvelle longueur du moulinet qui
s'écarte
tandis que
-Par flexion du coude, la main droite se projette à hauteur de l'épaule,
la pointe de la canne à 11h visant le ciel au plus haut, seul
moyen pour que la soie n’aille pas « pêcher » les marguerites
derrière soi, et un peu à l’extérieur c’est à dire vers
la droite pour les droitiers
3/ Arrêter
la canne quasiment à la verticale (la pointe flexible ne
devant pas dépasser 11 h ) pendant 1 à 2 secondes pour alors
làcher la soie de la main gauche
et lui laisser le temps de se dérouler complètement vers l'arrière
et tendre ainsi la canne : regardez la se dérouler vers l’arrière
en tournant la tête.
(Ici
une variante du temps suivant à savoir "l'impulsion"
par laquelle la canne bandée par la traction de la soie déroulée
vers l'arrière
va
la renvoyer vers l'avant )
4/ La reprendre
de la main G et la propulser seulement alors vers l’avant,
en fouettant la canne de 11h à 14h, quand son complet déploiement
arrière garantit la progression vers l'avant d'une boucle qui sera
ainsi "serrée"et précise, en visant 2 mètres au dessus de
l’eau pour qu'elle se déploie à l'horizontale, et en ramenant
la pointe de la canne plutôt vers l’intérieur (se rapprochant
de l’oreille ) : elle décrit, ainsi entre le mouvement arrière
de l'arracher et avant du lancer, une ellipse qui évitera l’accrochage
de la mouche à la jonction soie bas de ligne , « bouclage »
qui arrive très fréquemment si on fouette arrière avant
dans le même plan.!
5/ Lorsque
la soie termine son déploiement vers l'avant
la main gauche s'ouvre libérant
la réserve de longueur sortie
au début du précédent arracher en un mini shoot allongeant
la longueur de soie déployée d'autant .
...avant de remonter en direction du moulinet pour reprendre
la soie et la sortir avec l'arracher suivant
6/ Fouetter de
11h à 14h ainsi sans arrêt jusqu’à avoir sorti la longueur
de soie désirée pour le poser à la fin du dernier shoot avant à
15h
Les cinq principaux écueils :
- La mouche touche le sol à l’arrière et
s’accroche :
La canne a beaucoup trop dépassé la verticale,
défaut extrêmement fréquent, pour s’incliner trop vers l’arrière en
raison de la trop grande souplesse du poignet qui laisse s’écarter
le talon ! Il faut recommencer en « visant le ciel » dans
le mouvement arrière et en bloquant bien le poignet et la canne
à la verticale. Il ne faut pas hésiter lors des premières séances
pour corriger ce défaut à attacher le talon de la canne au poignet
avec un lien élastique (chambre à air), ou tout simplement tenir la
poignée non à pleine main mais avec l'index
allongé sur la poignée au lieu du pouce comme fréquement..!
- La soie se détend, tombe en paquet au
pied du pêcheur au lieu de se déployer en avant
L’arrêt de la canne à la verticale n’a pas été
marqué, la soie n’a pas eu le temps de se déployer vers l’arrière
pour bander la canne et bien préparer le lancer avant.. ! Il
faut recommencer, bien marquer l’arrêt de la canne, regarder
si la soie est totalement déployée et alors seulement
repartir vers l’avant.
- Le bouclage :
La mouche s’accroche au cours du lancer avant, le plus souvent à
la jonction soie bas de ligne :
car l’arrêt à la verticale a été trop court, le "coup de fouet"
avant trop précoce comme l'explique Johan Wulff ,et la soie qui revient
vers l’avant alors que le bas de ligne termine son trajet vers l’arrière
est accrochée par la mouche !
Ce mauvais "timing" qui fait débuter le "coup
de fouet" vers l'avant bien trop tôt, est une erreur technique....et
le retarder est la bonne solution ....mais beaucoup se
contentent de faire une ellipse avec la pointe du scion entre le mouvement
arrière et avant..ce qui peut être efficace mais n'est
pas la correction de l'erreur technique
-
La pointe "claque" :
vous avez perdu votre mouche.!!....
...oui,
et alors??.............
Zorro
vous explique!!
- Le vrillage :
Le bas de ligne se « tirebouchonne » puis s’emmêle en
pointe après quelques faux lancers et le dévrillage laisse une pointe
fragilisée qu’il faudra remplacer pour éviter la casse au
premier ferrage
Pour pallier ce désagrément du au déséquilibre
entre la mouche qui fait « hélice » au bout d’une pointe
trop fine, il faut, dans les conditions de pêche « standard »
(hameçons et pointe de 10 à 20) pour équilibrer
Respecter
certaines règles !
1/ Ne pas descendre au dessous de 28
pour la somme taille de l'hameçon+diamètre de la pointe : 14+14,
12+16, 10+18 (et ne pas monter au dessus de 30 car la pointe
est alors trop grosse)
2/ Ne pas pêcher plus fin que 10 centièmes.
(Sauf
exception de nécessité de micro mouches, mais on n’est plus alors
dans les conditions « standard »)
3 / Eviter les mouches trop peu « aérodynamiques
avec des hackles trop "raides", (les "Saddle"
Hoffman fournissent des plumes d'extrême qualité, mais dont les barbes
sont très "raides"), des ailes (surtout les vernies), aérer
les montages, supprimer les cerques sur les doubles collerettes
et les palmer car ils sont ici inutiles,
amputer en
V inversé au ciseau la demi circonférence inférieure des collerettes.
Les mouches qui ne
présentent pas ces caractéristiques prédisposant au vrillage,
et notamment les "culs de canard" très "vaporeuses",
les mouches "voilier" avec une seule aile en "toupet"
ont beaucoup moins tendance à faire vriller la pointe et permettent
de déroger à cette règle qui garde, en dehors d'elles, toute sa valeur
4/ Ne pas passer son temps en faux lancers
qui favorisent le vrillage, d'autant que la mouche ne pêche que sur
l'eau (sauf les hirondelles et les chauve souris!)
5/ Dévriller entre 2 feuilles
de cuir ou de chambre à air……et changer la pointe sans tarder!
6/ Platil strong, Water Quin Gold, Téklon,
Maxima, Stroft, Umpqua, kamoufil ,… sont les fils qui d'après
de nombreux utilisateurs, chacun prêchant pour sa chapelle, vrilleraient
le moins….. !
un bon poser doit être sinueux, doux,
pour ne pas matraquer le poisson avec un bas de ligne brutal :
il faut que la soie se pose en douceur en premier en faisant des sinuosités,
et que le bas de ligne et la mouche tombent ensuite naturellement
à la surface après l’avoir dépassée ; il doit être également
précis, cela viendra petit à petit.
- En fin de mouvement avant, abaisser la canne
à 15 heures et laisser filer à l’horizontale
la réserve de soie tenue dans la main gauche : c’est le « coulé »
ou « shoot » : la soie file horizontalement sans frottement
puis ralentit et s’étend à la surface en douceur puis le bas de
ligne et la mouche la dépassent et le poser se fait rectiligne :
mais c’est un poser de concours et non de pêcheur.
0
Le
poser du pêcheur doit en effet être sinueux pour que la
ligne ne soit pas tendue à la surface et que la mouche ne drague pas
immédiatement : il faut donc pour obtenir ce résultat "donner
du mou" à la ligne qui va se poser canne à 15h(1)
en... la "retenant" un peu en arrière au tout dernier instant
en
*relevant
un peu la pointe au dessus de 15h par un petit coup sec
(2a)
*et
en retenant en même temps avec la main gauche la soie qui
filait librement, voire en la tirant un peu vers l’arrière à la fin
du shoot (2b)
: Ce blocage par ces actions combinées(Qui ne serait autre
que le mélodieux « zurückgestoppterWurf »de
Hans Gebetsroither...)
marque un arrêt brusque du mouvement qui, par effet de ressort, ramène
en arrière la soie qui se détend
* et lorsqu'on termine en horizontalisant la canne à
15h (3)se pose alors de façon
sinueuse (4) ainsi que le bas de la ligne :
le poser "en accordéon"est réussi.
Ne vous préoccupez pas pour l’instant de la distance du lancer :
la plupart des poissons se prennent entre 5 et 10 mètres, au delà
le ferrage est souvent inefficace et le poisson ne se pique pas, inutile
de vous fatiguer au début, vous allongerez facilement avec la pratique
ce qui d’ailleurs vous sera plus utile en concours qu’en action de
pêche
Le
dragage
Pb universel, question répétitive,
solutions proposées multiples et variées...aussi nombreuese
que le nombre de pêcheurs, le posé "en accordéon"
ci dessus ne résoud pas toujours ce problème, ce serait
trop simple.......alors...pourquoi pas essayer le truc que
J.P. Comby rapporte pour les rapides consistant à garder
un brin libre après la mouche, d'une longueur de 20-30 cm...(Cf "Mouche
sèche en eaux rapides" p.73: 1985)...cette astuce serait due à
Michel Duborgel , célèbre prédécesseur
de JP Comby et DCD en 1980
"Le brin libre Il permet de rendre la mouche pêchante sur
les grands courants rapides où on est obligé de poser la soie sur
l'eau. Le proncipe est simple; il suffit d'allonger le bas-de-ligne
de 20 à 30 cm et attacher l'artificielle plus haut en laissant cette
longueur de nylon absolument libre. Le brin libre produit une réaction
inverse par rapport à la traction du bas-de-ligne. La mouche drague
beaucoup moins tout en gardant une bonne attractivité. Le ferrage
garde son efficacité."
Autre procédé, le mending
illustré
par Dipteria
LE FERRAGE
qui, au coup, se fait « au poignet »,
au lancer par un mouvement de recul du bras, consiste en mouche sèche
simplement à tendre la ligne pour que le poisson s'empale de lui
même en regagnant son poste, et cette réaction doit être parfaitement
contrôlée: en effet :
Trop faible : le
ferrage est inefficace
trop fort : « ça
casse »
trop précoce , ce
qui arrive quand on voit le poisson monter et que l’on ne peut
se retenir, on lui « enlève le pain de la bouche »
trop tardif , le poisson a déjà
recraché.. !
Inutile en cas de refus du poisson
qui "vient voir" et.... méprise votre offre...la
faute à qui???
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Pour réaliser un bon ferrage, il faut, sur une soie pas trop
"longue sur l'eau", donc bien contrôlée dans sa dérive et
récupérée au fur et à mesure par la main gauche qui doit toujours
se repositionner au plus près du premier anneau pour garantir une
bonne marge de manœuvre :
A/la raccourcir :
1/ la tirer
fermement de la main gauche pour la raccourcir,
2 /tendre en
même temps la canne à bout de bras le plus souvent en haut
(participation de l’épaule) pour tendre
encore la ligne en augmentant le distance canne –mouche : (si
l'on rate, le bas de ligne ne doit pas s'envoler mais
seulement glisser en arrière
car le ferrage du moucheur n'est pas un arraché, plutôt un
"glissé" vers l'arrière!)
B/Et
faire en sorte d'utiliser au maximum l'élasticité
de la canne en prévision du premier rush violent et du combat
qui suivra:
* or c'est quand la traction de la soie s'exerce à angle droit
, 90°, sur le blanck par rapport à son axe, que sa souplesse
et son élasticité sont le plus sollicitées!Il
faut donc non seulement raccourcir la ligne mais orienter le blanck
en cherchant à approcher le plus possible l'angle droit entre
son axe et la direction de la soie au sortir de l'anneau de pointe:
c'est d'ailleurs ce que nous faisons tous instinctivement, sans forcémént
le réaliser, quand on a acquis par la pratique la perception
de l'action de la canne qu'on n'avait pas au début où
il nous est tous arrivés de faire l'erreur de baisser la canne
surpris par le premier rusch et de casser ....
**********************
....*si l'angle
est plus obtus, canne basse voir horizontale le scion visant le poisson,
l''élasticité de la canne est moins sollicitée et si l'angle devient
plat...la ligne tire directement sur le moulinet et la canne ne joue
plus son rôle d'amorisseur et la pointe du bas de ligne risque
la casse!
******************
*à l'inverse si l'angle est plus aigu, la canne
trop inclinée vers l'arrière à l'opposée du poisson
, la force de traction de la ligne se partage entre la faible sollicitation
de la flexion et la force de compression sur le blanck qui deviendrait
maxi à l'horizontale avec alors risque de rupture de la pointe du
scion sollicitée en flexion bien trop "serrée"au
rayon de corbure bien trop court
La démonstration
volontairement très schématique pousse à l'extrème
les différentes positions mais il suffit d'imaginer touts les
positions intermédiires pour birn comprendre la nécessité
de gérer toujours l'orientation de la canne en se rappelent
que
quand l'ngle augmente au delà de 90° la sollicitation de
l'élaxticité du blanck diminue au profit de la traction
sur le bobine
quand l'angle diminue en deçà de 90°, la sollicitation
de l'élaxticité du blanck diminue au profit de la force
de compression
*c'est donc bien l'optimisation
de l'élaticité du blanck par l'angle droit qui justifie ce geste ample
du bras pour élargir le champ d'action de la canne ...et qui
peut se faire dans tous les plans permettant d'obtenir....... cet
angle droit!!
Ca c'est la théorie
que j'essaye de mettre en pratique depuis toujours
...mais comme tout le monde, j’ai cassé parfois un 14/100 au ferrage
d'un poisson moyen, quand
je n'ai pas envoyé un poisson de 15 cm dans les arbres derrière moi:
C'est
quand même de plus en plus rare, avec l'âge !!
Quant à "attendre"
pour
retarder le ferrage, c'est vrai qu'il y a des jours au cours desquels
ça paraît nécessaire....on le "sent" assez nettement parfois
au cours de la partie de pêche, mais ce n'est pas une règle, (notamment
sur les ablettes ), d’autant qu’interviennent également la longueur
de soie sur l’eau, la « rapidité » de la canne, le sens
du courant., la notion très « subjective » de « retard »
car si les Anglais préconisent pour « retarder » le ferrage
de prendre le temps de dire « God save the Queen », ils
ne disent pas… à quelle « vitesse » !!.
Restent les jours ou on " rate" tous
ses ferrages
Vérifiez en premier
que….l’hameçon n’est pas « cassé », cela arrive plus
souvent qu’on le croit et l’on n’y pense pas :
…..sinon…, s’il ne s’agit pas de tout petits poissons
tout juste capables de pincer quelques fibres de la collerette
avec le risque occasionnel de se piquer quand même (qui n’a «
piqué »ainsi un jour un vairon ou une minuscule ablette ??)
il s’agit en fait souvent de"refus", quelle qu'en soit la
raison qu’on ne trouve pas forcément, et c'est agaçant, car le changement
de taille, de couleur ou de type de mouche, de technique ou
de pointe n'arrange pas toujours les choses!
Il m’est arrivé de prendre"par la queue"
une truite qui d'un coup de queue
simulant un gobage (on dit qu'elle "tape à noyer" dans l'hypothèse
ou elle chercherait à noyer la sèche pour la prendre sous la surface...,)
trouve moyen de se piquer à l'hameçon,
l'une avait même réussi
à faire un noeud autour de sa queue avec la pointe du bas de ligne..alors
que l’hameçon n’était même pas piqué. !!!
J'en ai piqué aussi quelques unes par une nageoire
...., car elles s’étaient manifestement « retournées »
sur la mouche qu’elles étaient venues voir sans l’accepter !
Et j'ai réglé le problème une fois
sur le no kill du Dessoubre en.... demandant au
mec qui prenait devant moi ce qu'il voulait alors que je ratais tout:
il m'a simplement fait diminuer la taille de l'hameçon14 à 16......,
et la, le miracle... comme
sur les Nives en passant de 16 à ....20 pour l'hameçon...et de 12
à ..10 pour la pointe, voire 8 ….prétendent
les "locaux"!! !
Et puis, ce serait trop simple si « ça marchait à tous les coups »
et ……moins marrant,non ??