Alors, épuisette ou pas ??
Il est instructif d’analyser les arguments pour et contre de prestigieux aînés dont les avis sont pour le moins très opposés, malgré leur amitié et leur estime mutuelles :
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A Petit:La truite de rivière 1897
R Rocher:confidences d'un pêcheur à la mouche 1970
C'est clair: pêcher consiste à prendre du poisson et l'épuisette permet des captures plus faciles, plus nombreuses en raison du gain de temps, et protège canne et bas de ligne!
J P Comby: mouche sèche en eaux rapides 1985
Mais le même le 10 Avril 2015, la sagesse venant avec l'âge: "Pour être bref, je lui ai expliqué que l'emploi d'une épuisette manquait de sportivité à la pêche à la mouche et que les épuisettes techniquement sophistiquées constituaient une source d'ennui permanent dans l'équipement du moucheur etc. Sur un plan personnel, je n'utilise plus d'épuisette parce-que je décroche les poissons directement à mes pieds sans les sortir de l'eau, ce qui me paraît plus sportif et moins traumatisant" ***********************************
J P Pequegnot: l'art de la pêche à la mouche sèche 1970
C'est clair également pour Pequegnot qui lui se refuse à sortir le poisson de l'eau, l'échoue au besoin quitte à en perdre car il n'est pas à un poisson près, préfère avoir le plaisir de la victoire "sans assistance", et ne justifie l'épuisette que sur de gros poissons là où l'échouage serait impossible
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.Or on ne peut avoir que le plus grand respect pour nos prestigieux aînés:
Alors pourquoi cette conception si différente ?
Peut être simplement parce qu'il il ne faut pas ignorer qu’à l’époque où R Rocher pratiquait et écrivait, la notion de No Kill n’était pas répandue car les rivières peu pêchées par rapport à aujourd’hui, et moins polluées, paraissaient inépuisables…..et que pêcher comme il l’écrit très clairement consistait à « prendre du poisson »….le sacrifier et le ramener….comme en témoignent les photos de ses tableaux de (chasse) pêche,
sans que personne n’ait à s’en offusquer… ni à l’a époque, ni aujourd’hui !
Alors que JP Pequegnot, tout aussi "intéressé"par les prises, n'en était quand même pas à une près...…… !
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Mais aujourd’hui ?? « épuisette ou pas , et ..pourquoi ?? Quel est notre but en allant à la pêche ??: Vaincre le poisson A quel moment peut-on considérer que le poisson est vaincu ? Lorsque sans forces il se laisse amener sur le flanc…à portée de main, ou sur la rive pour échouage , ou alors dans l’épuisette, …
***************** A portée de main : il est alors très souvent possible de le libérer dans l'eau quasiment sans le toucher, simplement en décrochant l’hameçon entre le pouce et l’index, surtout s’il est sans ardillon…c’est sans aucun doute la solution la moins traumatisante pour le poisson qui ne sort pas de son élément, et n’entre même pas en contact avec la main de pêcheur…et c'est celle que j'ai finalement adoptée , à croire que la sagesse vient effectivement avec l'âge
A l’échouage quand c’est possible, et lorsqu’il s’agit de poissons plus gros difficiles à négocier en pleine eau……, toujours en l’exposant au minimum est en évitant de le manipuler, ce qui d’après Péquegnot est possible dans 2/3 des cas.. !
A l’épuisette(à mailles fine) qui devient légitime pour un gros poisson pour ceux qui ont la chance de pouvoir l'espérer et dont je ne fais pas partie..!! *sans possibilité d’échouage, car essayer de le libérer dans l'eau libre imposerait des manipulations plus dangereuses que l'épuisette, *ou lorsque l'on pêche depuis une rive un peu haute …
mais il importe alors de respecter certaines règles: *Se débrouiller seul, sans l’aide d’un comparse qui court, épuisette à bout de bras , après un poisson courageux en plein combat pour tenter de le capturer pour vous « au filet » au lieu de vous laisser seuls face à face dans un duel qui ne manque pas de noblesse si les règles de la bienséance sont respectées! J’avoue ne pas comprendre ces excellents pêcheurs de gros poissons, qui sont capables de rêver indéfiniment au « poisson de leur vie", de repérer un « pneu » plusieurs jours à l’avance, de l’étudier longuement avant de réaliser une approche de Sioux pour le côtoyer d’assez près et lui faire accepter la bonne nymphe au bout de la bonne pointe… …, le ferrer et le combattre….pour gâcher la conclusion en acceptant l’usage de l’épuisette par un comparse…… !! Quel dommage de ne pas conclure soi même, un contre un, avec le risque bien sur de perdre le poisson ….mais c’est le jeu, … le gagnant est incertain…et c’est tout l’intérêt d’un jeu…alors soyez « sport » et Fair play »….et avant de vous mettre à deux contre un poisson, quelle que soit sa taille , rappelez vous ces mots du Cid:
« Trop peu d'honneur pour moi suivrait cette victoire : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !!. »
Il me souvient d’une nouvelle que j’avais lue il y a..une cinquantaine d’années…dans « toute la pêche » je pense puisque c’est la seule revue que je connaissais à l’époque, et qui m'avait marquée::
Pendant la guerre, un officier Allemand pêche en Norvège un superbe saumon sous le regard attentif du guide Norvégien qu’il a « réquisitionné » pour l’occasion…le combat s’éternise….l’officier perd du terrain, descend le courant pour suivre le saumon qui ne veut pas céder et finalement….de peur de se faire ridiculiser par un poisson, (Deutschland über alles… !!) il commande à son ordonnance de tirer une balle dans la tête du saumon….sous les regards goguenards des autochtones attroupés sur la rive……ravis car…..c’était bien leur saumon le vrai vainqueur…,victoire prémonitoire de l’issue favorable pour eux de cette guerre « pourtant bien mal partie »
Quant à l’argument selon lequel l’épuisette abrège le combat et évite de trop fatiguer le poisson, il peut être recevable si le poisson est libéré dans l’épuisette sans être sorti de l’eau car dans le cas contraire, la sortie de l’eau, (et ce qu'il s'en suit fréquemment) , est sans aucun doute beaucoup plus traumatisante pour lui qu’un combat, même épuisant, dans son élément !!
Ci dessous ce qu'en dit JC Michel dans son "petit dictionnaire philosophique du pêcheur de truites en pédalo"
A la fin d'un combat certains poissons sont effectivement KO tout comme le cycliste qui arrive au col ou le coureur qui se couche sur la piste derrière la ligne d'arrivée......mais très peu de ces sportifs y laissent leur peau....et ils récupèrent très vite......cependant..:
* "Un combat inutilement prolongé peut mener à l’épuisement. Ceci se caractérise par une forte augmentation d’acide liée aux protons du fluide extra-cellulaire de muscles mal perfusés. Plus spécifiquement, cela cause une augmentation des niveaux de lactates dans le sang et l’affaissement des lamelles des branchies, ce qui engendre une élimination quasi complète des transferts des gaz. Ainsi, les niveaux de CO2 dans le sang augmentent alors que les niveaux d’O2 diminuent. Le
combat jusqu’à épuisement et l’exposition à l’air sont maintenant reconnus
pour leur augmentation du rythme cardiaque et leur diminution de l’efficacité
du muscle cardiaque. Bien que la réponse physiologique des poissons aux pratiques
de remise à l’eau soit relativement bien comprise, on en sait encore peu sur l’impact
cumulatif des ces facteurs de stress au cours duquel par ailleurs la poussée
d'adrénaline fait
augmenter rapidement le taux de plaquettes circulantes,
en préparation à la survenue d’une éventuelle lésion. - Par ailleurs j'ai assisté parfois à des "mises à l'épuisette" intempestives et j'ai toujours entendu : * "grouille toi,... il va se barrer,... on va le rater",... et jamais
*
"dépèche toi avant qu'il ne fasse un arrêt cardiaque"...!!
et ne doivent donc pas servir d'alibi à la précipitation intempestive pour une mauvaise cause de ceux qui ensuite sortent le poisson de l'eau, , le tripotent, le laissent tomber car il glisse et leur échappe des mains, le reprennent en serrant plus fort, le posent dans l'herbe ou sur les galets au soleil pour le photographier sous toutes les coutures....ce qui je le répète est sans aucun doute bien plus dangereux qu'un combat qui se prolonge dans l'eau!
Imaginez qu'à peine franchie la ligne d'un 400m on vous plonge la tête dans une bassine d'eau...bien chaude de préférence.....et vous comprendrez ce que peut ressentir le poisson à "photographier!!
*Amener le poisson à l’épuisette, et non l’épuisette au poisson, ce qui nécessite qu’il soit bien "épuisé", vaincu, donc épuisable
….et ce qui doit permettre de
*Le faire a entrer par la tête, règle absolue également, jamais par la queue...contrairement à ce que préconisait pourtant Albert Petit, orfèvre en la matière.....
sous peine d’un éventuel dernier rush qui peut être fatal au bas de ligne comme le rappelle dans "le sorcier de vesoul" Henri Bresson lors de la capture sur la Loue sous le pont de Montgesoye de « la tordue » cette truite de 9 livres …..pour laquelle il s’était fait aider d’ailleurs……mais « Le Sorcier » faisait partie, comme R Rocher, de cette génération qui pêchait pour ramener du poisson….. qu’il vendait d’ailleurs jusqu’à ce que la loi Guyon de 1962 interdise la vente des poissons des rivières de première catégorie
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Et maintenant on fait quoi du poisson inerte à portée de main en pleine eau,
échoué près de la rive ou captif de l'épuisette?? " *L’impact de la mortalité causé par la pratique de la remise à l’eau est souvent sous-estimé tant par les pêcheurs que par les gestionnaires de la ressource. En tenant en ligne de compte 118 études sur la remise à l’eau qui, au total, comptent des données sur plus de 120000 poissons, la moyenne de la mortalité associée à la pêche avec graciation était de 16.2%. Ainsi, bien que plusieurs pêcheurs présument que par la pratique de la remise à l’eau, ils n’ont aucun impact sur la population de poisson, un nombre significatif des poissons relâchés peuvent mourir.* "
On le relâche immédiatement : soit dans l’eau, soit au bord en l'ayant échoué au minimum…ce qui revient presque au même, soit dans l’épuisette …tout est au mieux dans le meilleur des mondes..car on ne le sort pas de l'eau et on le manipule peu ou pas du tout, quitte à couper le fil si la mouche est profondément engamée....!!
On le photographie avant de le relâcher :
*l’avènement des Apn étanches, peu encombrants et d’un prix accessible permet de prendre désormais sous l’eau de superbes photos « dynamiques » de poissons encore prisonniers de l’hameçon ou décrochés au moment où ils repartent
…personnellement ce sont les photos que je préfère…..avec celles prises à l'air libre d'un poisson arrivant en surface en fin de combat....
. .
*D’aucuns préfèrent sortir le poisson de son élément pour lui faire prendre « la pose »….car ils n’ont pas d’appareil étanche ou trouvent que leur prise est mieux mise en valeur soit dans leurs mains,
soit étalée sur l’herbe ou sur une pierre en plein soleil, et généralement à coté de la poignée de la canne garnie de son moulinet pour donner l’échelle !!… Personnellement je n'apprécie pas ces dernières photographies toutes identiques,( à croire qu’ils se sont donnés le mot) à la marque du moulinet ou de la canne près, d’un poisson « à l’étal » hors de son élément , tant il est vrai que l’herbe est plutôt le domaine des fourmis, des grillons ou des vaches…quant aux pierres chauffées par le soleil…elles ne sont pas son lieu de prédilection !!
L 'oeil est bien terne ......et la bouche
manifestement en quête..... d'oxygène.....
et "le clou": ou comment empêcher un poisson volant de décoller !!
Mais ceci n’est rien qu’une opinion relevant de la technique et que personne n’est tenu de partager, par contre il est un fait indiscutable, c'est que la prise en mains puis l’exposition du poisson à l’air libre ne sont physiologiquement pas souhaitables comme le disait déjà très bien Pequegnot, et qu’elles doivent répondre à certains impératifs pour minimiser les nuisances : - Il est important de se mouiller les mains avant de saisir un poisson, afin de ne pas enlever avec des mains sèches le mucus protecteur qui recouvre ses écailles, c''est ce que l'on entend dire couremment; mais en fait le mucus se régénère très vite, et la main mouillée risque de laisser glisser le poisson...et d'inciter à Quserrer plus fort alors -Qu'il faut éviter de le serrer, notamment à l’avant de l’abdomen juste derrière les ouies car là se situe le cœur dont la compression ne pardonnerait pas ! Plutôt que de serrer, ce qui amène le poisson à de débattre et le pêcheur à serrer plus fort, il faut le placer dans la main ouverte « ventre en l’air ».. ce qui la plupart du temps suffit à le calmer, immobile, …..c’est un fait souvent constaté et non expliqué à ma connaissance ! -Mais surtout je m’interroge sur le traumatisme thermique subi par le poisson qui passe de l’eau courante fraîche à l’air surchauffé de nos journées d’été ensoleillé : (et qui me parait bien plus agressif que la piqûre de l’hameçon dont se sont inquiétés certains depuis qu’il a été démontré que les poissons étaient dotés sur la tête de récepteurs nociceptifs semblables aux nôtres mais sans que l’on puisse affirmer que leur cerveau était capable d’identifier cette douleur et donc de la reconnaître comme telle !!)
Je m’explique :
La température extérieure d'équilibre thermique qui nous permet de vivre en homéostasie (nous sommes des animaux dits à sang chaud ou homéothermes) sans dépenser d'énergie pour conserver notre température interne à 37° , est aux alentours de 20 degrés, et notre température cutanée est alors grosso modo de 30 degrés... Or, quand on prend un bain, si l'eau est à 40 degrés, soit seulement 10 degrés supérieure à notre température cutanée....on trouve cela chaud...et on rentre doucement...de peur de la sensation de brûlure alors que notre température intérieure à 37° n'est que de 3° inférieure à celle du bain...
Alors, si vous photographiez vos prises à l'air libre, pensez à tout cela, exposez le poisson le moins possible hors de son milieu et remettez le soigneusement à l’eau sans omettre de l’aider à se réoxygéner en le maintenant face au courant mais surtout sans "pomper"….il retournera de lui-même dans ses courants dès qu’il aura repris du « poil de la bête ».....
Ferguson et Tufts (1990) en Ontario ont prouvé qu'il y a des effets directs de la durée de l'exposition à l'air sur la mortalité de la truite arc-en-ciel. Le taux de survie s'élevait à 62% pour les poissons exposés à l'air 30 secondes et la survie était de seulement 28% pour les poissons exposés à l'air 60 secondes
"Moins on tripote..plus ça gigote"
On désire le consommer : ouvrons la parenthèse
et venons en brièvement à celui qui, no killer habituel ou pas, désire, très légitimement face à la législation actuelle, garder un poisson pour le plaisir de le consommer …car .il y a également une attitude à adopter face au poisson sacrifié pour en tirer le meilleur jusqu’au bout, et en définitive le respecter jusque dans son sacrifice!
*Le sacrifice d’une truite est instantané, net et sans bavure quand on lui brise la nuque….. ce qui n’est pas possible avec l’ombre mais un seule pichenette sur la tête suffit à l'occire proprement car il est plus fragile! Alors inutile de massacrer le poisson en le cognant brutalement à plusieurs reprises sur un rocher de la berge ou un arbre, spectacle affligeant et encore aujourd'hui plus fréquent qu’on ne le voudrait !
*Videz immédiatement le poisson à conserver, c’est très rapide, facile et propre au bord de la rivière , efficace en matière de conservation surtout pour l’ombre dont la chair fragile se dégrade rapidement, rincez le, et
*Évitez les sacs en plastique et les poches +/- imperméables, les paniers remplis d’herbe fraîche sous le prétexte fallacieux de meilleure conservation car en fait l’humidité ambiante sur un organisme mort ne peut que favoriser la macération … la bonne façon est d’envelopper le poisson au sec dans un torchon et de le placer dans un panier aéré, osier ou mieux plastique qui , bien qu’ inesthétique, a l’avantage de ne pas s’imprégner d’odeurs et de ne pas s’altérer avec le temps !!
Fermons la parenthèse !!
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Voila..je m’en voudrais de vous avoir culpabilisé, ce n’était pas du tout mon but mais certaines choses se devaient d’être dites…..et moi
*qui ne suis pas un grand pêcheur, *qui ne prend pas de « gros poissons » (mais je ne pêche qu’en sèche et où ya plus rien !!) … *qui ne prend pas non plus de photos, ou très peu, de ses rares victimes , *et qui pêche sans épuisette en no Kill à l’exception d’un ou deux poissons par an quand Madame qui m’a accompagné au bord de l’eau réclame sa récompense (on fait ce qu’on peut !!),
je n’ai de leçon à donner à personne……mais je préfère celui qui sacrifie et conserve occasionnellement proprement un poisson et prend plaisir à le consommer, à celui qui se donne bonne conscience en le remettant à l’eau après l’avoir abîmé par des manipulations imprudentes maladroites et parfois brutales !!
Et pour l'épuisette , me direz vous?? Personnellement je souscris totalement à l'avis de JP Pequegnot:
avec: ....dans le cas de gros poissons non échouables car elle est alors incontournable et sans....dans tous les autres cas
MAIS
"à chacun sa vérité": ...et peu importe finalement la méthode..
car l'essentiel reste bien...la manière..et vous avez de "bonnes manières", n'est ce pas???
PS chiroman a écrit: « Pour
moi, même humide ou sous une légère couche d'eau, le gravier ou le sable pour
l’échouage est toujours plus abrasif qu'un filet à maille fine d'épuisette...
4/ Donc , dans le doute, et en attendant une étude scientifique plus poussée ,je préconiserai de n'utiliser que des épuisettes que le poisson pourrait à son niveau percevoir comme "ecologiques", soit...avec un cadre en roseau..et un filet en fibres de renoncules...ou de goémon pour le poisson de mer!! Plus sérieusement, : " *Malgré l’utilisation répandue d’épuisettes par les pêcheurs, il y a eu relativement peu de recherche au sujet des dommages causés par leur utilisation ou pour déterminer quel type de filet entraîne le moins de blessures pour le poisson. De façon générale, il est recommandé de réduire le plus possible l’utilisation d’une épuisette puisqu’on croit qu’elle augmente les dommages causés aux nageoires et qu’elle peut enlever la couche de mucus protégeant la peau du poisson, augmentant ainsi sa sensibilité aux maladies. Barthel et al. (2003) ont examiné les effets des types de maille de filets sur les blessures et la mortalité chez les crapets. Ils ont quantifié les effets de la mise au filet pour une période de 168 heures suite à la capture et ont démontré qu’il n’y avait aucune mortalité chez les individus capturés sans épuisette alors que les individus capturés à l’aide d’une épuisette avaient un taux de mortalité de 4 à 14%. Ils ont aussi constaté une abrasion des nageoires caudales et pectorales et des effets sur la peau (perte d’écailles et de mucus). Des quatre types de mailles de filet comparés (caoutchouc, nylon sans nœuds, nylon à nœud fin et nylon à gros nœud), les types de mailles comportant des nœuds menaient à des blessures plus importantes et à une plus grande mortalité que le caoutchouc ou la maille sans nœud. Ainsi, les blessures (et par conséquent la mortalité) peuvent être réduites si l’utilisation de l’épuisette est limitée aux seuls moments où il est impossible de décrocher et contrôler le poisson de manière sécuritaire pour limiter les dommages qu’il pourrait s’infliger sans utiliser de filet. Toutefois,
lorsque l’utilisation d’une épuisette est requise ou préférée, il vaut mieux en
utiliser une faite
de mailles sans nœud
, comme celles
en caoutchouc
de nos guides en colombie britannique
5/ Dans l'attente de ces jours meilleurs...je
continuerai de me passer d'épuisette agressive en échouant: 6/De
peur de vous lasser
ET HAEC OMNIA AD MAJOREM PISCI GLORIAM
PS: Ci dessous une étude très complète publiée récemment, le 17 septembre 2007, aux États Unis, sur les effets de la capture et de la remise à l'eau du poisson ( " * reproduites partiellement en italiques et entre guillemets ci dessus* ") qui, pour être efficaces en matière de préservation de l'espèce, doivent respecter scrupuleusement certaines règles précises dont nous avons eu la satisfaction de constater que la plupart avaient opportunément été évoquées dans cet exposé!!
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