Bas
de ligne, vous avez dit bas de ligne........??
************
Clic
gauche pour ouvrir le tableau excell qui crée tous les bas de
ligne que vous désirez!
sans oublier une fois ouvert "d'activer
la modification" en haut de la page à droite!!
Avant propos :le bas de ligne, encore??? Ras
le bol de ce sujet si souvent débattu , ras le bol des formules
plus ou moins cabalistiques et soi disant incontournables proposées
par tel ou tel quidam ou tel ou tel champion .......ras le
bol des discussions infinies, des pages et des pages de débats
plus ou moins passionnés , plus ou moins intelligents......! Alors
me direz vous..pourquoi ce "N" ième topo qui s'ajoutera
aux autres.....??J'explique:
Il y a 3 sortes de pêcheurs à la mouche au regard du bas
de ligne:
1/Celui qui pêche(et prend du poisson) avec un bas de ligne
"au pif" ou dont il a établi la configuration sans
trop se souvenir du quand ni du pourquoi ni du comment, qu'il modifie
également "au pif" en fonction des circonstances sans
trop se poser de questions et sans déboires....je n'ai rien à
lui apprendre....qu'il ne change rien.....on ne change pas une équipe
qui gagne..!
2/Celui qui apprend "par coeur" la ou les formules proposées
par tel ou tel quidam, voire champion, qui les reproduit fidèlement
sans se poser aucune question..même si, entre ses mains, la formule
magique en question ne marche pas si bien que ça et qu'il en
change alors sans arrêt....celui là est dans l'erreur....il
ferait mieux d'essayer de "comprendre" le principe qui régit
le bon déroulement d'un bas de ligne et donc se rapprocher de
3/Celui qui a décidé une fois pour toutes de "comprendre"
le principe "physique "qui régit la dynamique du bas
de ligne afin ensuite d'oublier tous les détails et ne retenir
que l'essentiel qui l'accompagnera efficacement dans toute sa carrière
de palmiste, soit la notion très simple de"conicité"
qui détermine tout!!
N'importe qui peut avec n'importe quel poteau
appelé "canne" dérouler n'importe quel "cable"
appelé bas de ligne pourvu qu'il lui applique une énergie
suffisante...mais
le but
est de dérouler harmonieusement son bas de ligne en mettant en
jeu le minimum d'énergie
et la physique apporte sa contribution grâce à ses lois
très simples qu'il n'est pas inintéressant d'aborder une
fois...histoire de "comprendre" et d'être ainsi capable
d'adapter son bas de ligne a à toutes les circonstances en sachant
sur quel critrère intervenir....tout en ayant oublié le
superflu!!
C'est cette compréhension tellement facile que je vous propose,
car:
tout
ce qui a pu se dire sur le sujet est rapporté dans ce qui suit,
alors parcourez le sans chercher ailleurs, je l'ai fait pour vous
(sans rien inventer moi même,)...et n'en
retenez que l'essentiel, c'est peu..mais ce sera énorme!!
PREAMBULE
L’action d’un bas de ligne d’un poids donné
pour un diamètre donné du premier brin à la pointe dépend essentiellement
de sa conicité !
On peut jouer sur sa conicité en modifiant
sa longueur totale,... le nombre,.... la longueur et le diamètre, donc
le poids des brins successifs !
On peut ainsi concevoir en monter soi même
1/des bas de
ligne dégressifs, très habituels:
a/ Un bas de ligne très conique car
court , fait de peu de brins d’une longueur et d’un diamètre rapidement
dégressifs, il sera dit puissant et rapide, voire brutal
b/ Un bas de ligne peu conique beaucoup
plus long et fait de plus nombreux brins de longueurs et
diamètres moins rapidement dégressifs, moins puissant et donc plus lent
et doux……
* avec toutes les possibilités de bas de ligne
tous dits « dégressifs », entre ces deux extrêmes
2/ Des
bas de ligne dits "progressifs"
longs encore moins coniques car si les diamètres des brins successifs
restent obligatoirement dégressifs, leurs longueurs par contre augmentent
et cette "conicité de longueur inversée », contrebalance
la conicité des diamètres et amoindrit la cônicité
finale « résultante » : appelés un
peu improprement, « progressifs » (car
ils restent obligatoirement légèrement "dégressifs"
en poids, donc en quantité d'énergie nécessaire
à leur déploiement)….ils sont très lents et très doux
3/et entre les
deux des bas de ligne que nous pourrions appeler "intermédiaires"
dont les brins sont de longeur constante pour des diamètres qui
diminuent(Philippe Boisson)
Si de plus on agit sur le poids, et les diamètres
du premier et dernier brin (pointe)..les possibilités sont infinies….
4/ Les bas de
ligne queue de rat du commerce sont chers et théoriquement l'idéal
mais l'offre est forcément limitée à certaines
dimensions alors qu'avec les bas de ligne à noeuds que l'on confectionne
soi même, les possibilités sont illimitées!
La connaissance de ces principes très simples
suffit pour être capable de ralentir et adoucir un bas de ligne trop
brutal ou au contraire accélérer un bas de ligne trop « mou »en
modifiant dans le bon sens ses caractéristiques mais pour qui veut aller
plus loin dans la compréhension……..il y a bien d’autres choses à aborder !!
*********
1/Le bas
de ligne à noeuds classique dégressif
A/
Bas de ligne pifométrique primaire de "HOMO ERICTUS"
Homo Erictus
(il se reconnaîtra) disait : "je vous donne ma formule
secrète...: j'ouvre la poche du gilet, je prends la bobine du diamètre
désiré, je sors un bout de nylon d'une longueur que mon pifomètre juge
satisfaisante, je fais le noeud et voilà.! Marche très bien!"
Sans commentaires!!!!!!!!
Mais depuis cette époque d'obscurantisme, l'homme primitif a évolué
pour devenir" Homo Sapiens" , c'est quand même autchose car
Sapiens en Latin, ça veut dire ça pense en Français, et, en matière
de bas de ligne, ça aide à savoir pourquoi, et comment..... même si
on en cause, pour commencer, "cool", sans compter (les chiffres,
au bord de l'eau pffffff ), du moins pour débuter... alors si, comme
çà,....ça vous tente... ...c'est là dessous:
NB: Vous ne serez pas sans remarquer que nous passerons délibérément
provisoirement sous silence le bas de ligne ruineux de "Homo
Cresus" qui se contente d'acquérir chez son détaillant du coin
un bas de ligne dit "à noeuds ou un "queue de rat"qui
est un monobrin conique régulier car étiré, voire un bas de ligne
tissé(qui ramasse toutes les cochonneries de la surface) ou tressé (l'idéal
pour faire des "sacs de noeuds").....qui présentent certes
tous des avantages divers et variés( bon pouvoir "amortisseur"
des deux derniers) mais font plus appel aux finances(et la je n'ai rien
à vous donner!!) qu'au ......génie créatif et manuel (et la j'ai tant
à donner!!)
B/
Bas de ligne empirique de "HOMO SAPIENS"
Élément primordial, le bas de ligne
à noeuds du moucheur doit prolonger naturellement la soie et
assurer, dans l’équilibre, une continuité harmonieuse jusqu’à
la pointe grâce à un poids, une longueur et un diamètre diamètre
régulièrement décroissants, de
sorte qu'il se déploie en demandant le minimum d'énergie au lanceur
dont le geste peut alors rester "léger" sans "forcer"
la canne..!!
La plupart des pêcheurs montent empiriquement des bas de ligne dégressifs
(sur le modèle du bas de ligne monobrin queue de rat du commerce
au profil parfaitement et régulièrement conique), par assemblage de
brins successifs de calibre (donc de poids et de raideur*) et
de longueur décroissants, ce qui leur confère une conicité certes "en
escalier" mais cependant propre à assurer au mieux le passage de
l’énergie transmise d’un brin à l’autre jusqu’à la pointe suffisamment
longue et fine pour rendre léger un posé néanmoins précis!
( *La raideur d’un brin est x 1000 quand son poids est
x10( =100 pour 18/100, 40.000 pour 80/100 c’est dire qu’ elle est à
prendre en compte surtout dans les gros diamètres, et qu’elle sera négligée
dans les BDL dont il est question ici)
Trois paramètres physiques :
longueur, poids, conicité déterminent, outre le diamètre des
différents brins,
Les cinq caractéristiques fonctionnelles
fondamentales d’un bas de ligne : puissance, rapidité, précision,
délicatesse, équilibre.
1/ LES PARAMETRES PHYSIQUES
a/ La longueur :
les concurrents de concours de lancer jugés sur la précision et la
légèreté du posé ont très longtemps utilisé pratiquement
tous un bas de ligne court de l’ordre de 2 m 60 constitué de 6 à 10
brins reliés par des nœuds avec une pointe de 60 cm : c’est la
longueur d’une canne standard de 8 pieds et demi ce qui facilite grandement
l’emploi notamment pour le débutant,( nous verrons que cela a évolué
en pratique, mais la physique garde ses droits..)
Les bas de ligne longs, ou très longs jusqu’à plus de 5 mètres ne se
justifient que dans de larges rivières dont les courants multiples entraînent
un draguage inévitable en pêche amont ce qui impose la pêche aval.
b/ Le poids
dépend du diamètre et de la longueur respectifs des brins constituant
le bas de ligne. Le poids est l’élément principal,
qui combiné à la conicité, détermine la puissance du bas de ligne, c’est
également un élément de la précision car un bas de ligne trop léger
et volage peut être incontrôlable.
c/ La conicité
NB: (Théoriquement: Diamètre
(D) du premier brin BDL = 60% du diamètre (d) de la pointe de la soie
mesurée au Palmer: d = 0,6mm pour une soie de 4, donc D=36%)
correspond à la pente d'un bas de ligne
queue de rat en cone dégressif régulier à laquelle
on est obligé de rapporter la conicité "en escalier"
d'un bas de ligne à noeud si l'on veut pouvoir en faire une estimation
qui sera un peu "approximative" mais quand même parlante!
Or une pente peut être figurée par un
triangle rectangle : abcisse = dénivelé, ordonnée
= distance parcourue à l'horizontale, hypothénuse = distance
réelle parcourue sur la pente !
Une pente à 100% sera représentée
par un triangle rectangle dont l'abcisse et l'ordonnée auront
la même longueur, ici 100m, et l'angle formé par l'hypothénuse
avec l'ordonnée sera de 45% (dans ce cas précis ce triangle
rectangle est isocèle!), et cet angle augmente avec la pente
pour atteindre 90° lorsque l'hypothénuse
BC devient en fait une verticale confondue avec l'abscisse AB!
Une pente avec en abcisse 10m pour une ordonnée de 100m représentera
une hypothénuse pentue de 10% et l'angle entre les deux aura
diminué jusqu'à 5°71 mais sur la route une pente à
10% est signalée comme déjà bien importante et
incite à la prudence!
En matière de bas de ligne,
cette conicité est représentée par la pente de l'hypothénuse
du triangle rectangle
qui résulte de la division en 2 dans le sens de
la longueur du bas de ligne considéré ici
soit 4m de long et de 50% mm
pour le premier brin , pointe à 10%mm,( 1)
soit AB = 25%mm et CD = 5%mm.(2),
elle est bien réelle mais infime
et sans commune mesure avec les schémas présentés
ici,volontairement sans
tenir compte des proportions réelles,
dans un soucis de clarté!
ici la pente passe de 25% mm à
5% mm, soit une décroissance de 20%
mm sur les 4m de la longueur de ce bas de ligne ,
et l'on peut alors calculer le pourcentage de la pente
(L14) pour constater qu'elle est équivalente à une chute
d'altitude de 0,5m pour 10km soit très faible = 0,005% alors
que ce bas de ligne est à priori plutôt d'une conicité
prononcée entre le 50% pour le premier brin et le 10% pour la
pointe
L'angle de conicité( L15), calculé
facilement par trigonométrie est extrèmement faible et
correspond à cette pente qui est résultante
des 5 paramètre de la longueur totale, du coefficient de puissance(diamètre
des brins), de la dégressivité du poids et de longueur
des brins et de leur nombre
( Cet angle a été par convention X 10.000
en L15 dans le tableau ci dessous afin de correspondre à un chiffre
plus "évocateur" que le chiffre réel précédé
de trop nombreux 0!)
Pour cet exemple, les données
à inscrire
de calcul
fonctionnel que vous utiliserez et correspondant à l'image fixe
ci dessous
et à positionner dans les cases bleues (4 à
8) sont les suivantes
pour obtenir d'un clic les résultats ci dessous
dans les cases beiges(10 à 15) avec les diamètres de 39%
( à assimiler à 40%)à 14%
une pente de 0,003% correspondant à un angle
de conicité de 17,3 , chiffres correspondant à une cônicité
d'intensité moyenne , donc à une puissance moyenne
L'augmentation de ces deux chiffres traduira une qugmentation
de la cônicité, donc de la puissance et de la rapidité
d'un BDL de même longueur!
un second
clic sur l'index "graphique" tout en bas à gauche,
vous affichera les courbes correspondant à l'évolution
des poids et des longueurs des différents brins!
cette conicité participe, avec le poids,
à la puissance, et surtout conditionne la rapidité du bas de ligne d’autant
plus puissant et rapide qu’il est plus conique , et comme
le démontrent les calculs que nous verrons plus loin:
Diminue avec l'augmentation
* de la longueur totale du bas
de ligne
*du % de dégressivité
de longueur des brins
Augmente avec
*le nombre de brins par
écartement des diamètres extrèmes
*le coefficient de puissance
*le % de dégressivité
de poids des brins
2/ LES CARACTERISTIQUES FONCTIONNELLES
a/ La puissance
Si
l’on veut , pour une même longueur de 4m par exemple, faire un bas de
ligne plus lourd, ou plus léger il faudra jouer sur le coefficient
X de de Puissance (B6) comme sur les exemples ci dessous ,
la PU 15 étant le chiffre moyen dont
l'augmentation accroit la force de pénétration dans l’air
du bas de ligne, donc sa rapidité et sa précision en augmentant
son poids, sa conicité et en décalant tous les brins vers de
plus gros diamètres comme sur les exemples suivants::
Or on constate que le diamètre de la pointe varie parallèlement
à la variation du poids du bas de ligne, ce qui, pour le montage
de bas de ligne délibérément lourds, pourrait représenter le handicap
d’une pointe trop épaisse, mais pour citer JL Pelletier :
« Le brin terminal, quand il possède un diamètre inférieur
à 20/100e, ne joue plus qu'un rôle insignifiant : sa masse (poids) au
mètre étant très faible et sa raideur presque nulle. On peut augmenter
ou raccourcir ce dernier brin, en fonction du vent et de la qualité
du poser que l'on désire; on peut même ajouter une pointe encore plus
fine……»
En principe, l'idéal veut que la totalité de l'énergie E appliquée
au premier brin du bas de ligne soit consommée par les différents brins
successifs jusqu'à être nulle au niveau de la mouche: E - (e1+e2+e3+e4..5..6..+etc..)
= 0. Si on allonge la pointe, il faudra simplement fouetter un
peu plus énergiquement pour apporter l' énergie supplémentaire nécessaire
au déroulement de cette longueur surajoutée, mais le développement du
BDL restera harmonieux, seule la précision pourra être pénalisée!
Et pour le premier brin???Y a t-il des impératifs sur son diamètre
et sa raideur?? Intéressant comme question ,non??Alors , elle a été
posée cette question, par votre serviteur ,et pour en savoir un
peu plus, venez voir
par ici
b/ La rapidité ;
C’est la faculté du bas de ligne à se dérouler rapidement pour s’étendre
harmonieusement et se poser avec précision. Elle est très directement
sous la dépendance de la conicité :
* En effet, l’énergie cinétique résiduelle transmise par un brin doit
être supérieure à l’inertie du brin suivant qui sera d’autant plus faible
qu’il est plus fin, donc moins raide, plus court et plus léger
car « pour une même quantité d'énergie, la
vitesse augmente quand la masse diminue »
*C’est le conjonction de tous ces facteurs qui entretient la continuité
du mouvement de la pointe de la canne jusqu'à la mouche et pour
que le mouvement diminue de vitesse progressivement sans
a coups, la diminution d’énergie doit donc être elle même régulière
et progressive sans à-coups, donc sans rencontrer
l’inertie excessive
d’un
brin plus gros qui
serait alors supérieure à l’énergie résiduelle
transmise par le brin précédent plus fin, auquel cas il ne pourrait
se déployer complètement et le mouvement s’arrêterait, le reste
du bas de ligne s’affaisserait suite à l’ inversion
de la conicité.
d’une
série de brins de même longueur qui
nécessitent pour se déployer plus d’énergie que si leur
longueur était dégressive, ce qui ralentit beaucoup le mouvement
par une importante réduction de la conicité(nous les appellerons
"intermédiaires")..... ce qui est recherché
parfois par les adeptes
de la délicatesse
qui vont jusqu'à utiliser
des Bas de ligne dits
"progressifs"
dont
les brins augmentent de longueur
tout en diminuant de diamètre, mais ces brins n'ont de progressif
que leur longueur car leur poids, malgré cela, diminue quand même,
et c'est obligatoire !(voir plus bas, nous y reviendrons)
jusqu'à
arriver à la pointe dont la longueur délibérément
importante, mais sans excès, doit offrir l’ inertie nécessaire et suffisante
pour absorber en se déployant toute l’énergie résiduelle, sans plus,
ce qui va donc ralentir le mouvement jusqu’à arrêter la mouche
qui va alors "tomber" et se poser naturellement : c’est
l’idéal.
Schématiquement,
simplement pour bien "visualiser", on pourrait imaginer dans
l'absolu un lanceur qui transmet au bas de ligne juste l'énergie
qui lui est nécessaire pour se déployer en la consommant
en totalité
*Soit
une quantité dénergie impulsée par le lanceur de
15 points, la perfection peut être représentée
par exemple par une succession de 5 brins dont le premier consomme 5
points,( reste 10), le second 4 (reste 6) le troisième
3 (reste3), le quatrième 2 (reste 1) et le dernier
1 (reste 0 )..sur les 15 points diponibles au départ avec
alors un posé parfaitement délicat de la mouche qui tombe...à
bout de course et d'énergie!
*Si le lanceur déploie
une énergie supérieure, 20 points par exemple avec
ce même bas de ligne, il se fatiguera plus et matraquera le posé
car la mouche se posera brutalement en raison de l'énergie résiduelle
de 5 points non consommée...
*c'est la que
réside toute la finesse des vrais "bons lanceurs"vers
laquelle il faut tendre.....en adaptant son geste à un bas de
ligne "calculé pour"..!
c/ La précision :
elle est conditionnée par la puissance et la rapidité elles mêmes soumises
au poids et à la conicité ;Un bas de ligne qui manque
de puissance manque de précision si la pointe ne se déploie pas
« jusqu’au bout », abandonnant trop tôt la mouche au gré du
vent… plus un bas de ligne est puissant et rapide plus il est
précis mais …s’il est trop puissant, l’énergie résiduelle excessive
le transforme en « matraque » , même dans des mains expertes,
par manque de délicatesse.
d/ La délicatesse
définit le bon posé et c’est donc finalement la caractéristique
la plus intéressante du bas de ligne dont dépend en priorité la prise
du poisson vite effarouché par la brutalité d’un bas de ligne trop rapide.
Elle peut être améliorée par l’augmentation de longueur justement calculée
de la pointe, obligatoirement fine, qui doit faire au moins 50 cm pour
absorber au maximum le reliquat d’énergie cinétique du brin qui la précède.Plus
le bas de ligne sera lourd et conique, plus il sera puissant, rapide,
précis au détriment de la délicatesse qui, elle, demandera un allègement
du poids et de la conicité avec un allongement de la pointe fine, sans
exagération pour ne pas compromettre la précision.
C’est tout le problème du compromis
permanent à réaliser puisque le bas de ligne idéal puissant et rapide
pour être précis mais également lent pour assurer la légèreté du posé
n’existe évidemment pas : à chacun de trouver sa vérité sans compromettre
e/ l’équilibre
du bas de ligne qui est la caractéristique fondamentale permettant
l'impulsion d'une énergie minimum par un geste "léger" qui
suffira à son déploiement harmonieux, mais également la plus difficile
à respecter de façon empirique.
Il dépend de la régularité
de la variation du poids du bas de ligne en fonction de sa longueur
que seul le calcul mathématique permet de définir avec précision, et
faute de laquelle il faudrait, pour le déployer, recourir à un geste
plus énergique, sinon brutal, fatiguant pour le pêcheur et son matériel!
______________________
Pour accélérer un bas de ligne (précision),
il faut augmenter son poids et augmenter sa conicité par la diminution
du nombre de brins dont la longueur doit de plus être dégressive.
Pour ralentir un bas de ligne (délicatesse),
il faut diminuer son poids et augmenter le nombre des brins de longueurs
alors moins dégressives, voisines ou identiques et … affiner et allonger
la pointe.
Pour l’équilibrer à coup sûr, un seul
moyen : les mathématiques à travers l’équation :
P mg = L2 m x X
c’est une toute autre histoire…… et,
en attendant de « jongler » avec les équations, partez donc
…à la pêche , vous savez déjà l’essentiel...mais revenez pour ce qui
suit!!
C/
BAS DE LIGNE MATHEMATIQUE de "HOMO COSINUS"
En préambule, il est fondamental que
les "maso" qui ont décidé de lire ce qui suit
ici sachent qu'à l'ère
de l'ordinateur j'ai décidé d'isoler sur cette autre
autre page, à l'intention des amoureux de la culture
historique,
si facile à élaborer
aujourd'hui en quelques" clics", comme détaillé
plus bas , grace au tableau excell déja présenté
ci dessus , étant entendu que:
seul le calcul peut
fixer le poids donc le diamètre des différents brins
pour que la perte d’énergie et de vitesse soit la plus « régulière
possible » et « complète » pour que la mouche en fin
de course,( ni trop tôt, ni trop tard) s’arrête « en douceur »
et tombe alors sur l’eau comme une feuille morte: le poser a la
précision et la légèreté souhaitées
alors que…. si la pointe est trop courte, la mouche
« matraque » l’eau,.... trop longue , la précision ne sera
plus au rendez-vous !!
Seul un bas de ligne calculé mathématiquement voit son poids et sa
raideur (plus un brin est fin plus il est souple) décroître de façon
constante de la soie à la pointe, constance qui est le seul gage de
l’équilibre indispensable qui assurera un lancer « coulé »
et un poser « léger »
Qu'il me soit tout d'abord permis de signaler que tout ce qui va suivre
découle de l'utilisation que j'avais faite il y a de nombreuses
années d'un article que j'avais ensuite perdu et dont j'avais oublié
l'origine et l'auteur...ce qui me désolait..jusqu'à ce que je reçoive
dernièrement un message d'un lecteur qui me permet enfin de "rendre
à César ce qui appartient à César", j'ai nommé JL
Pelletier qui était donc l'auteur de cet article à mon sens
irremplaçable et que j'espère ne pas avoir dénaturé ni trahi!!
Un autre article du même auteur donne des graphiques pour déterminer,
sans avoir besoin de faire les calculs, la
compositon d'un bas de ligne et tenant compte de sa "raideur"
qui varie en fonction du diamètre des différents
brins,
*************************************
"J'ai retrouvé sur ton site tous les calculs des bas de ligne mathématiques
de J-L PELLETIER,vieux souvenirs de jeunesse.
J'ai eu le plaisir d'assister à quelques uns de ses cours sur la dynamique
des corps et des fluides. Et surtout, je n'ai pas manqué ceux où il
prenait la pêche à la mouche comme exemple d'application. Je me souviendrai
toujours de ses paroles "dans l'air, c'est de la cinétique, dans
l'eau , c'est de l'hydraulique".
Beaucoup
de personnes ignoraient, qu'en plus d'être ce Grand Bonhomme, excellent
pêcheur en sèche et en noyée, défenseur en son temps de l'écologie et
des rivières, il était d'abord et avant tout INGÉNIEUR en génie
mécanique et PROFESSEUR à l'École Nationale Supérieure des Arts
et Métiers de Paris. et je l’ai rencontré à plusieurs reprises.
Un
jour, en apprenant que je suivais mes cours de Construction au CNAM,
il m'a raconté très gentiment
qu'il
avait établi une méthode pour constituer "des bas de ligne mathématiques"
, il a sorti ses premiers tableaux de calculs et d'abaques dessinés
sur papier millimétré (Plus tard, il a simplifié son travail sous forme
des "tableaux de raideurs" pour que ce soit accessible à tout
un
chacun)
Il
m'a indiqué de même, qu'il avait l'intention d'expliquer les différentes
actions exercées sur la canne à mouche, suivies des réactions de la
soie et du bas de ligne lors des faux lancer, du shoot jusqu'au posé
final ; Cela en application de quelques un de ses cours sur la mécanique
des corps(je te précise, ce n'est pas du tout mon domaine) cinétique
et hydraulique.
Il
m'a donc invité dans sa classe, mais je n'ai pu assister, tout timide,
qu'à un seul de ces cours; il m'y a donné gentiment et confiant, une
copie de son travail. Ces précieux documents que j'ai perdus ou égarés,
il y a une dizaine d'année.
Je
sais que parallèlement il souhaitait en faire la publication dans une
revue de pêche.
J'en
garde encore un souvenir ému . En tant que prof, il était si simple,
si patient, si précis et si clair que tu comprenais facilement sans
être spécialiste. Cela m'a fait faire d'ailleurs de très rapides progrès
par la suite.
Voilà
Jean-Paul un peu de mes souvenirs et je me rends compte d'un coup, N
d D.. que ça doit faire trente ans!"
FRANCIS
*****************************************
En préambule, il est fondamental que
les "maso" qui décident de lire ce qui va suivre se munissent
d’un crayon et d’une feuille pour élaborer, chemin faisant, avec moi,
un bas de ligne « mathématique » car sans la « pratique »
qui, en famille, peut valoir le "scrabble" (!!?), la simple
lecture est carrément...."soporifique".....Je vous laisse
le temps de chercher de quoi écrire ou.....de sortir !!je vous
explique à quoi va servir le calcul :
Le bas de ligne "queue de rat" du commerce est le
seul vraiment régulièrement conique car usiné ainsi et son calibre
diminue en pente douce , sans transition: c’est une pente régulière,
l’idéal, sauf au niveau du prix et il n’est modifiable que par
ses extrémités
Le bas de ligne "à nœuds" que l’on se propose de fabriquer
(et que l’on trouve également dans le commerce) présente une dégressivité
en « escalier » par succession de segments bien distinct
de diamètre et de longueur décroissants.
Queue de rat ou à nœuds, un bas de ligne qui va de 40 à 14 sera
d’autant plus conique donc « rapide » (la mouche, arrivera
d’autant plus vite dans l’eau) qu’il est court,....pour la même impulsion
de lancer, dont on ne maîtrise pas parfaitement l’énergie transmise
à l’extrémité de la soie !
Mais avec le bas de ligne à nœuds, on peut, contrairement à la
queue de rat,(forcément dégressif) faire, entre le diamètredu
premier brin et celui de la pointe, « tout ce qu’on veut »,
alors il faut en profiter, puisqu'on on peut, en fonction du résultat
recherché, décider du nombre de brins et de leurs longueurs respectives
(décroissantes dans les dégressifs, croissantes pour les progressifs)
dont, comme dit plus haut,
seul le calcul peut
fixer le poids donc le diamètre
pour que la perte d’énergie et de vitesse soit la plus
« régulière possible » et « complète » pour que
la mouche en fin de course,( ni trop tôt, ni trop tard) s’arrête
« en douceur » et tombe alors sur l’eau comme une feuille
morte: le poser a alors la précision et la légèreté souhaitées
alors que…. si la pointe est trop courte, la mouche
« matraque » l’eau,.... trop longue , la précision ne sera
plus au rendez-vous !!
La fonction P mg = L2 m x X
de JL Pelletier donne une variation constante du poids en
milligrammes des brins du bas de ligne en fonction du carré de
leur longueur en mètres , le coefficient X variable permet
tous les choix de poids donc de diamètre de ces différents
des brins , donc au final du poids du bas de ligne pour une longueur
donnée.(4m dans tous les exemples qui suivent) , c'est donc un "coefficient
de puissance"(laquelle dépend aussi de la conicité)
1/Les données indispensables
-
le tableau
A donne à partir de l’équation, les poids calculés de
différents brins du bas de ligne mathématique en fonction de
leur longueur et de différentes valeurs du coefficient
X,
étant admis que la densité
du fil de nylon "standard" = 1,14 arrondie à 1
Un
brin de 0,8m au coefficient 15 pèsera 0,8 x 0,8 = 0,64 x 15 =
9,6mg
- les courbes
B sont les représentations graphiques de ces mêmes brin
calculés à partir de l’équation
- Le tableau
C n’a rien à voir avec l’équation mais correspond aux caractéristiques
de fabrication du nylon ce qui permet à partir des chiffres du tableau
A: poids (mg) et longueur (en cm colonne de gauche) d’un brin d’en
déduire son diamètre (ligne du haut) toujours
en attribuant au fil une densité de 1 (contre 1,14 réelle
pour le nylon) pour simplifier les calculs
2/Utilisation des données pour monter un bas de ligne équilibré
mathématiquement
En premier lieu prenons pour exemple un bas de ligne
standard de 4m de puissance moyenne de 39% à 14% en 6 brins élaboré
par le tableau excell, afin de le comparer "in fine"à
celui que l'on va essayer de monter "identique" manuellement!
Certains des résultats ci dessus(longueurs,
coeff de puissance , dimensions du premier brin et de la pointe)vont
en effet servir d' éléments de départ indispensables
à cette élaboration, et ainsi permettront de faire la
comparaison entre les deux démarches!
a)Choix des extrémités : un simple coup
d’œil (sur les courbes B et les tableaux A et C) va permettre de définir
d’avance le diamètre des extrémités du bas de ligne, pointe et premier
brin après la soie
On choisit en premier le diamètre et la longueur
de la pointe(ici ceux donnés par le tableau
excell) dont le poids va imposer le coefficient X qui multiplié
par le carré de la longueur que l’on choisit ensuite déterminera le
poids total du bas de ligne
la pointe :
si l’on s’en tient à une longueur de 50 centimètres
nécessaire et suffisante pour un posé correct, et à un diamètre de 14/100,
(cases 6) on constate sur
le tableau C que cette pointe pèsera 7,8mg et sur les
courbes B, que ce n’est qu'au dessous coefficient de 20
que le poids de ces 50 centimètres reste = ou
inférieur à 10mg, ! !Il faudra donc bien se
tenir en deçà du coefficient 20 pour que l’équilibre du bas de ligne
se satisfasse d’une pointe égale (ou inférieure) à 14 centièmes, car
au dessus , l’équilibre du bas de ligne nécessitera des poids supérieurs
de la pointe et des brins
(A ce sujet, il est important de savoir que quelle que soit la
"formule" définitive du bas de ligne , il y a une règle
à respecter pour les brins de "petit diamètre"
inférieur à 18%:
En effet, si l'on peut dans les gros diamètres
passer, sans compromettre la solidité, par de grands écarts
de 5%, voire plus (de 40% à 35%, voire même 30%), il faut
parait-il à partir du 18%, ne plus tolérer que des écarts
de 2%........et descendre alors en passant par le 16%, le14%, le12%.........et
non 18%-14% par exemple sous peine de fragiliser le 14%!
Ceci peut amener à "adapter"
en pratique les diamètres théoriques issus des calculs!
(à ceci près
que les diamètres annoncés ne sont pas toujours le reflet
de la réalité!!)
le premier brin :
sur ce bas de ligne de 4 mètres, choisissons un premier brin, qui fait
suite à la soie, d'une longueur de 0,85 mètre
issue du tableau excell ; ce premier brin, qui devra
avoir un « calibre » adapté à la pointe de la soie, notamment
en raison de la « raideur » du nylon, bien supérieure à celle
de la pointe de la soie malgré la différence de diamètre (ce qui pour
certains demanderait un calibre bien inférieur aux 40, 45, voire 50%
préconisés classiquement par la plupart) représentera en fait les derniers
85 cm(case1) sur les 4 mètres de
ce bas de ligne mesuré à partir de la pointe. Si le coefficient
de X est de 15 , on constate sur la courbe B correspondante
que ce brin fait passer le poids du bas de ligne de 139,4 mg pour 3,14m
à 240 mg pour 4mètres et qu’il pèsera donc 100,74 mg.
Si l’on se reporte au tableau C, on constatera qu’un brin de
85 cm qui pèse 100,7mg correspond à une diamètre de 40 centième qui
sera donc le diamètre imposé mathématiquement à ce premier brin dont
le poids réel est le plus proche du chiffre théorique calculéde 106,81mg
b)Le montage proprement dit du corps du bas de ligne correspondant
à celui proposé par le tableau excell pour les données
400-6-15-40-10
- Envisageons donc ce bas de ligne de 4 mètres terminé
par une pointe de 50cm en 14 centièmes pour 7,8mg pour
un coefficient de puissance 15
4 m x 4m x 15
= 240 mg
- Suivant cette formule excell a réalisé
un bas de ligne de : 6 brins de 0,85-0,77-0,69-0,62-0,56 et 0,50cm
pour la pointe, longueurs que l'on reprend ici toujours à des
fins de comparaison et que l'on présente sur le tableau ci
dessous
-
- Reste à calculer r "manuellement" le
diamètre de chacun de ces 6 brins à
partir de leur longueur connue et de leur poids respectif (toutes
dimensions données par excell mais que l'on veut ignorer)
qu'il faut donc ici calculer en premier
On trace le schéma D
de ce bas de ligne A – G de 240 mg pour 4 mètres en 6 brins de longueurs
définies ci dessus, le premier faisant suite à la soie, le 6ème
représentant la pointe.
Le poids en mg d'un brin de densité =1 est celui
du volume en mm3 du cylindre qu'il représente calculé
selon la formule
La pointe (6) F-G=………………………………7,69mg pour 50cm de 14/100
On calcule à l’aide de l’équation, les poids cumulés des segments
de brins successifs ( tableau A)
E
– G = 1,06m x 1,06m x 15 =………….
16,85mg
D – G = 1,68m x 1,68m x 15=……………… 42,33
mg,
C – G = 2,37m x 2,37m x 15 =……………… 84,25mg,
B – G = 3,14m x 3,14m x 15 =………………147,89 mg, et enfin
A – G, le bas de ligne complet =4 x 4x 15= 240 mg.
On calcule le poids de chaque brin par une simple soustraction
Pour le brin N°…. 5, E – F, le poids est de E – G moins F – G =9,16mg
pour… 56 cm
........................... 4, D – E, .....................
D – G moins E – G = 25,48 mg pour....62 cm
.......................... 3, C – D,......................
C – G moins D – G = 41;92 mg pour……69 cm
............................ 2, B – C,...................... B
– G moins C – G = 63,64 mg pour .......77 cm
.............................1, A – B,...................... A – G
moins B – G = 92,11mg pour....... 85 cm
A
- G, le bas de ligne complet par addition = 240mg
On se réfère au tableau C avec la longueur et le poids
de chaque brin pour obtenir, au besoin en extrapolant, les diamètres
correspondants
On constate alors
oh, surprise...
que par le calcul manuel
on arrive par rapport aux résultats du tableau excell, et pour
des brins d'une même longueur, à des diamètres un
peu différents en rapport avec des poids différents
mystère de l'informatique??
Maintenant que vous
avez bien souffert en lisant cette page qui n'a plus qu'un intérêt
"historique", passons à l'ère de l'informatique.......il
est temps et vous l'avez bien mérité!!
*****************************
D/BAS
DE LIGNE "INFORMATIQUE"
Que nous appellerons ainsi car élaboré
grâce à la même formule mathématique de Pelletier
présidant au fonctionnement d'un tableau qui grâce à
l'informatique permettra d'éviter les calculs fastidieux "à
la main" détaillés ci dessus , remplacés par
quelques clics....!
Deux autres tableaux au système de calcul un peu différent(Léonardo
et son "clone"Max Lagarde) aboutissent cependant quasiment
aux mêmes résultats de bas de lignes toujours équilibrés
, ce qui est bien normal puisque tous trois sont "scientifiquement
calculés" à partir de données de départ
qui, bien que un peu différentes, n'altèrent pas les réalités
scientifiques:
1/ Bas
de ligne JL Pelletier
La fonction P mg = L2 m x X
donne grace à son créateur JL Pelletier
, une variation constante du poids en milligrammes des
brins du bas de ligne en fonction du carré de leur longueur en mètres
, le coefficient X variable permet tous les choix de poids du
bas de ligne pour une longueur donnée.(4m dans tous les exemples qui
suivent) , c'est donc un "coefficient de puissance"(laquelle
dépend aussi de la conicité)
En principe, l'idéal veut que la totalité de l'énergie E appliquée
au premier brin du bas de ligne soit consommée par les différents brins
successifs jusqu'à être nulle au niveau de la mouche: E - (e1+e2+e3+e4..5..6..+etc..)
= 0. Si on allonge la pointe, il faudra simplement fouetter un
peu plus énergiquement pour apporter l' énergie supplémentaire nécessaire
au déroulement de cette longueur surajoutée, mais le développement du
BDL restera harmonieux, seule la précision pourra être pénalisée!
Et pour le premier brin???Y a t-il des impératifs sur son diamètre
et sa raideur?? Intéressant comme question ,non??Alors , elle a été
posée cette question, par votre serviteur ,et pour en savoir un
peu plus, venez voir
par ici
§§§§§§§§§§§
Enfin, maintenant que vous
avez vérifié que vos neurones fonctionnent puisque vous êtes parvenus
jusqu'ici, il me reste à vous démontrer que vous pouvez bien vous passer
de votre papier et de votre crayon grâce au tableau Excell ci dessous
qui, va vous permettre, une fois rentrés en colonne B les paramètres
du bas de ligne que vous désirez monter, dégressif
ou progressif.........
, de faire apparaître d'un seul "clic" la formule détaillée
brin par brin d'un bas de ligne "mathématique" ....sans
être obligé de faire les calculs fastidieux décrits
ci dessus!!
Retenez,
avant de l'ouvrir, la succession de ces chiffres:
*400-6-15-40%-10%- qui vous
donnera, en arrondissant,la
formule d'un bas de ligne
"standard"
en 6 brins de 240mg
clic G sans oublier une fois ouvert
"d'activer la modification" en haut de la page à droite!!
pour 4m
conformémént à l'image ci dessous, d'une
une puissance moyenne pour, :
*85cm de 40%
- 75cm de 30% - 70 de 25% - 60cm de 20% - 55cm de de 16% et........
50cm de 14% pour la pointe (= 4m),
pointe
que vous remplacerez sans problème par 1m , voire plus de 14% ou 12%..(.car
rappelez vous Pelletier:"«
"Le brin terminal, quand il possède un diamètre inférieur à 20/100e,
ne joue plus qu'un rôle insignifiant : sa masse (poids) au mètre étant
très faible et sa raideur presque nulle........ on peut augmenter ou
raccourcir ce dernier brin, en fonction du vent et de la qualité du
poser que l'on désire, on peut même ajouter une pointe encore plus fine……»)
pour obtenir alors
un votre BDL "standard" de 4,50m parfaitement équilibré!!
A
ce titre on peut dire alors que tous les bas de
ligne dits dégressifs se terminent en "progressif "
au niveau de la pointe que l'on peut allonger alors que le calcul
mathématique par la formule la définit toujours plus courte
que le brin précédent!!
un second
clic sur l'index "graphique" tout en bas à gauche,
vous affichera les courbes correspondantes!
Désormais
amusez vous à tester en changeant à votre gré tous
les paramètres ensemble ou l'un après l'autre pour explorer
les possibilités infinies de ce "calculateur", mais
réinscrivez chaque fois les paramètres B7 et B8 après
les avoir effacés les deux car , si vous n'en changez qu'un sans
effacer puis réinscrire l'autre... ça bogue..!
*******************
Tout est donc possible ...il faut, en fonction de ce que l'on recherche,
tâtonner en jouant sur les différents paramètres
en notant que l'augmentation de B5 comme de B7 écarte les diamètres
extrèmes,
que l'augmentation de B4comme de B6 les majore,
et que l'augmentation de B8 les resserre
Bon
courage!!
Nota bene:
Après avoir bien compris le « comment
et le pourquoi » et vous être ensuite familiarisés
avec cette "table de calcul" vous pourrez élaborer au calme
en hiver vos bas de lignes pour l'ouverture mais vous saurez au besoin
en action de pêche, "oublier" tous les détails …pour
ne vous souvenir que du grand principe général de la conicité, qui,
au bord de l'eau, vous permettra simplement de monter avec bon
sens un bas de ligne « bien foutu » , sans hésiter à
prendre des libertés pour « adapter » éventuellement
la pointe fine…, taillable et corvéable à merci, si l’on en croit JL
Pelletier, aux conditions du moment …………
……et sans porter vraiment préjudice à son « équilibre ».Que demander de
plus ???
§§§§§§§§§§§
Ce principe du respect de la « conicité » se confirme partout
car il est remarquable de constater que les résultats sont très
voisins, quelle que soit la formule employée, mathématique selon JL
Pelletier comme ci dessus,(qui seule permet d'élaborer les
BDL progressifs)............... ou toute autre, juqu'à la
plus "cabalistique" du style
a priori aussi "farfelue que "romantique",
et pourtant...... !!
ou encore la version simplifiée par Max Lagarde,
3/ Bas
de ligne Max Lagarde
dont parle si bien celui de ses émules qui m'a confié
le tableau qui suit:
"Max Lagarde était un pécheur à la mouche
hors du commun, sa spécialité était les "ombres capricieux" comme il
disait, ces ombres qu'il disait à qui voulait l'entendre qu'ils étaient
"cancérigènes".... pour leur "sauver la vie" ! C'est avec lui que j'ai
pris mon premier ombre, sur la Dordogne, près d'Argentat, et plus précisément
derrière le camping du "Malpas"..... avec pour un jeune moucheur que
j'étais un BDL de sa confection d'environ 6m et un gobage que je n'oublierai
jamais !!! C'était aussi le créateur de MSA, les Moucheurs Sportifs
d'Aquitaine, club qui ne lui a pas survécu........... nous n'avions
plus envie, et cela n'avait plus de sens, surtout après avoir répandu
ses cendres sur la Dordogne..... à quelques centaines mètres de l'endroit
ou j'avais pris ce premier ombre. Voir son nom sur "montotem" me fait
vraiment chaud au coeur, et du coup remonter beaucoup de souvenirs,
des bons souvenirs, ou le plaisir de pêcher ne se mesurait pas en nombre
de prises.... mais parfois plus en nombre d'heures à refaire le monde
au milieu de la rivière en attendant le "gobage du siècle" !!!
Aujourd'hui, je pêche encore avec une canne
que je lui avait achetée quelques mois avant son accident (il est mort
d'un accident de voiture en compagnie de son épouse), une petite Sage
286 RPL et à chaque fois que je l'amène au bord de l'eau, et que je
lui "pend" un poisson.... c'est pour lui...... qu'il repart ."
..................toujours basée sur la suite de Fibonacci,
cette version permet avec la longueur de la canne , le nombre de brins,
5 ou 6, et le diamètre du premier brin au choix , également
de créer d'un simple "clic" tous les bas de ligne désirés"
le
Leonardo et le Max Lagarde sont des clones...qui
peuvent être confondus en un seul dont les caractéristique
sont
*la prise
en compte de la longueur de la canne
*Le choix d'entrée du diamètre
du premier brin, ce qui est bien pratique,
|
Ces
trois modes de calcul , Pelletier par sa formule, Leonardo et
Max Lagarde par la suite de Fibonacci donnent donc des résultats
quasi identiques mais en fait
Le Pelletier
*le
diamètre choisi pour le premier brin n'est pas une donnée
de départ comme dans les précédents, mais
doit être recherché par tâtonnements, en jouant
sur les différents coefficients...,
*grâce
auxquels par contre les possibilités de combinaisons
sont infinies, et plus fines
que par les précédents, que l'on recherche un bas
de ligne dégressif ou progressif.....dont
on peut faire varier à loisir toutes les caractéristiques
et notamment la puissance et la conicité
Dans
l'exemple ci dessous
on
a obtenu un bas de ligne dégressif quasi identique de 5m
en 6 brins hors pointe de 1m
*46%-15%
pour le Pelletier et
*45% -16% pour le Léonardo (et Max Lagarde)
seules
infimes différences pour des modes de calcul très
éloignés l'un ( sèchement mathématique)
, de l'autre (plus poétique) séduisant surtout de
par son romantisme!!
|
|
Et
pour illustrer tout ça, écoutez, en guise de conclusion,
le conseil de nos deux compères orfèvres en la matière,
nos prestigieux ainés Tony Burnand et Charles Ritz qui, conscients
de l'importance de l'équilibre de leur bas de ligne, écrivaient
déjà dans leur livre
"
à la mouche" en 1939:
E/LE BAS DE LIGNE
SIMPLIFIE "STYLE" JP COMBY
Ceci dit les fils fournis dans le commerce
dument étiquetés avec précision 30.......20,18,16......
centièmes de diamètre sont loin d'être conformes
quand on vérifie
leur diamètre réel au palmer , (et que dire de
l'exagération des résistances??) et il s'avère
après cette étude que de passer d'un 16% à un 14%
par exemple...ne garantit pas forcément la dégressivité
théorique calculée et espérée........ce
qui explique que de nombreux pêcheurs, et pas des moindres , s'ils
respectent une dégressivité plus ou moins importante selon
la puissance qu'ils demandent à leur bas de ligne, n'hésitent
pas à "enjamber" les diamètres intermédiaires
pour être surs de la conicité de leur bas de ligne et n'hésitent
pas comme JP Comby qui pêche "court" à monter
ses bas de ligne en peu de brins de diamètre très dégressif
et maintenant que vous êtes incollable sur les lois physiques
qui président au déploiement d'un bas de ligne scientifiquement
calculé, que vous avez en somme fait vos "études
classiques", rappelez vous que
"la culture, c'est ce qui reste quand on a
tout oublié"
avant de passer à l'ère de l'ordinateur, de la fibre de
carbone et du modernisme dont se fait l'avocat JP
Comby en réponse à mon courrier
sollicitant son avis de palmiste chevronné et reconnu
"L'expérience me prouve qu'avec
les cannes et les soies modernes la construction du bas de ligne est
totalement anecdotique et que, mis à part de mettre le plus gros brin
en pointe et le plus fin suite à la soie, (bas de ligne inversé
!) on ne fait pas d'erreur majeure.
Moins il y a de brins, donc de noeuds, mieux c'est.
La dégressivité a surtout pour but
de limiter le vrillage, mais pour les eaux rapides
j'ai longtemps utilisé (en solitaire) un bas de ligne monobrin
en 16 ou 14/100 de 2,50 à 3 m de longueur, sans souci majeur.
Actuellement je pêche toujours et partout avec un bas de ligne
court de longueur variable (2,50 à 4 m, rarement plus). en trois brins
(parfois 2...
*Ma
pointe fait invariablement entre 0,8m et 1 m en 14/100 et je divise
le reste en deux avec
*
un premier brin d'attache en Maxima 30/100 et
*un inter
en Maxima 17/100 (pourquoi 17 ? Maxima ne fait pas du 18...).
Evidemment la pointe de la soie
prend pour moi une importance majeure. Plus elle est fine et mieux elle
s'adapte au bas de ligne moëlleux. Globalement
*en
soie synthétique 0,8 à 0,9 mm maxi quel que soit son numéro.
* en
soie naturelle la pointe devrait posséder un diamètre de 0,6
à 0,8 mm maxi et les soies "truite" qui dépassent 0,8 mm sont
pour moi inutilisables car il y a trop de cassure entre la soie et le
bas de ligne. Le profil de soie DTR comporte une pointe extra fine qui
permet de faire des posés extrèmement discrets.Sa première pointe de
2m est très fine, 0,5 mm de diamètre, la 2ème 0,8 mm de diamètre
Les soies "truite" qui dépassent 0,8 mm sont pour moi inutilisables
car il y a trop de cassure entre la soie et le bas de ligne. Le profil
de soie DTR comporte une pointe extra fine qui permet de faire des posés
extrèmement discrets.Sa première pointe de 2m
est très fine, 0,5 mm de diamètre, la 2ème 0,8 mm de diamètre
Signe des temps : en concours "mouche" de haut niveau: Les compétiteurs
ont abandonné le bas de ligne classique. Ils ont une pointe en 0,10/0,12
de 1 à 2 mètres, reliée directement à un monofilament (un peu bricolé)
en 18/100 environ, ce qui donne un bas de ligne continu de 8 mètres
(valeur réglementaire maxi) qu'ils déploient habilement sans sortir
un seul bout de soie!
J'ose prétendre que le bas de ligne
en 10 brins, (un peu plus un peu moins) fait partie
de la préhistoire de la pêche à la mouche !
On fait bien mieux avec bien moins.
Associer au modernisme des cannes,
des soies des moulinets, des artificielles du matériel en général,.....
des bas de ligne antédiluviens, .....cherchez l'erreur...
Toujours aussi délicat dans mes
propos, mais les lois du refendu sont périmées depuis presque 50 ans
!
Tu vas avoir des sueurs, amicalement"
JEAN PIERRE
F/LE BAS DE LIGNE
Heni Bresson, dit "le sorcier de Vesoul"
expert en
la matière, vu ses peformances, il y a déjà longtemps
certes, mais quand même,
Encore une
fois....à chacun sa vérité!!!
**********
Maintenant que
vous maitrisez l'élaboration d'un très classique bas de
ligne dégressif, vous pouvez passer aux intermédiaires
progressifs et autres
G
Les bas de ligne
Intermédiaire et
progressif
H
Le bas de ligne "hybride"
***********
La "transition" entre dégressif et progressif passe
par la case "0"
défendue par Philippe Boisson où l'on se contentera
en B8 de "0" pour le coefficient de dégressivité
de longueur pour obtenir alors un bas de ligne aux brins de longueur
égale , donc ni dégressifs ni progressifs question longueur
mais forcément toujours dégressifs du point de vue poids,
condition "sine qua non" pour que le déploiement ne
s'arrête pas!! Ces" bas de ligne "0" , que l'on
pourrait baptiser "intermédiaires"
sont, si les autres paramètres restent identiques, moins
doux et moins lents que les progressifs vrais car des brins de longueur
égale absorbent moins d'énergie que des brins de longueur
croissante!
Voyons
cela, étant entendu que l'on recherche ici à privilégier
, avec des bas de ligne légers et peu puissants, la douceur en
fonction de laquelle on adaptera les coefficients .....
Tout d'abord
un bas de ligne que nous appellerons donc "intermédiaire"
de 5m, aux brins tous de longueur égale,
fin de 35% à 10%, léger de 200mg, et peu puissant de coefficient
8
3/Le
bas de ligne "Progressif"
en jouant simplement sur la case B8 où vous négativerez
?par le signe "moins", le coefficient de dégressivité
de longueur ,-10
% dans
l'exemple ci dessous au lieu de 10%!
Ce BDL dit progressif préconisé par un petit nombre, voit les
diamètres des brins successifs diminuer, comme les dégressifs, mais
leur longueur croître et non décroître, d’où l’appellation,
peut être impropre, de « progressif » car la seule chose qui
compte est de savoir si le brin suivant, bien que plus long que le précédent,
consommera moins d’énergie pour se déployer que celle qui lui est
transmise par son prédécesseur..….auquel cas il reste « dégressif »….alors
que s’il demande plus d’énergie que celle qu’il reçoit, il est vraiment
« progressif »…..mais alors le mouvement s’arrête,
le bas de ligne ne peut terminer sa course(ou
demande pour ce faire une impulsion plus "brutale" de la part
du lanceur....)
En l’absence de données chiffrées, et comme il faut admettre que les
utilisateur (souvent des « spécialistes compétiteurs ») ont
de bonnes raisons pour faire ce genre de choix et que leurs BDL progressifs
se déploient jusqu ’au bout……….on doit pouvoir peut affirmer que
ces BDL dits progressifs en référence au seul paramètre de la longueur,
restent "dégressifs au total" eu égard à leur demande
d'énergie, donc à leur poidset
la question se pose de savoir pourquoi faire varier en sens inverse
deux paramètres qui alors se contrarient en compliquant les choses??
En effet, si un brin plus fin et plus court est forcément moins raide,
moins lourd, donc moins consommateur d’énergie pour se déployer, comment
savoir si un brin plus fin….mais plus long que le précédent
est au total plus lourd ou plus léger que le précédent, … ….puisque
le surplus de longueur lui amène un surplus de poids mais que la chute
du diamètre lui en enlève???
, Or les vérifications effectuées sur les progressifs à ma disposition
m’ont confirmé qu’ils restaient effectivement pratiquement tous DEGRESSIFS
en matière de poids (à quelques rares exceptions
près, notamment….. P Cognard, plusieurs fois champion du monde..ce qui
me dissuade de prétendre qu’il n’y connaît rien,
et ce qui ne simplifie donc pas les choses......mais lui peut avoir
des raisons que la raison ne connait pas !!) …..car
la longueur progressive des brins est destinée à atténuer la trop importante
conséquence pondérale de la chute de diamètre notamment dans les
calibres les plus élevés où la dégressivité se fait de 5 en 5 :
en somme, (schématiquement, bien sûr) passer par exemple
de 50cm de 40% pesant 10g
à 30 cm de 35% pesant…6g ferait perdre 4g ,alors que si on passait
à 60cm de 35%....on ne perdrait que 2g…...VU??
Exemple
d' un vrai de 5m, plus léger à 0,175mg
,de 38% à 10%, de 8 brins au lieu de 6, et de
puissance 7
et si l'on
cherche à diminuer au maximum les poids des brins et la conicité
on
constate que l'on peut arriver effectivement à une diminution
de poids infime d'un brin à l'autre, avec un poids total minimum
et une conicité très faible!
***********
4/Le
bas de ligne(sans noeuds)"queue de rat"
Séduisants à priori car parfaits du
point de vue "aérodynamique" avec leur diamètre
régulièrempent dégressif sans les "escaliers"
ni les noeuds à chaque changemenr de diamètre des BDL
que l'on monte soi même...ils ne sont pas sans inconvénients.......ils
sont chers,...très chers par rapport au bas de ligne "fait
maison", ils n'existent qu'en longueurs et diamètres limités
et curieusement tous commencent au minimum par un diamètre supérieur
à 40%....impossible pour moi de trouver un queue de rat de 3,50m
35%-14% et ce quelques soient les marques....mais à chacun sa
vérité!!
pour pouvoir comparer les queue de rat offerts dans le commerce
et les "à noeuds"...il me faut absolument les diamètres des deux extrémités,
et la longueur pour calculer le volume de ce tronc de cône puis
son poids pour une densité du nylon estimée à 1, afin de le comparer
au poids d'un "à noeuds" de mêmes diamètres extrêmes et de même longueur,
Gamme des 8 queues des rat de marque
"MAXIMA" de chez Easyfly, longueur 12 pieds 3,60m,
Le calcul permet d'en trouver le volume
donc le poids, comparé au poids de l'équivalent à
noeuds calculé par le tableau
Queue de rat 0x = 58 -
28 = 543mg
BDL noeuds =
57 - 28 = 583mg
******
Queue de rat 1x = 58 -
25 = 514
BDL noeuds
= 58 - 26 = 570
*****
Queue de rat 2x 58 - 23
= 493
BDL noeuds 59
- 23 =570
***
Queue de rat: 3x 53-20
= 403
BDL noeuds 53
- 21 =454
****
Queue de rat 4X = 53- 17,5 = 380
mg
BDL noeuds 53 - 17 = 402mg
****************************
Queue
de rat 5X = 51 - 15 =339mg
BDL
noeuds 50-16 ou 52- 15 = 363mg
Queue
de rat 6X
44 - 12,5 = 249mg
BDL
noeuds 44-13 = 259
Queue
de rat 7x 44 - 10 =
233mg
BDL
noeuds 44 - 9 = 233
La cause est entendue, les bas de ligne queue de
rat sont , à diamètres extrèmes et à longueur égaux, un peu plus légers,
donc moins puissants que les mêmes à noeuds..et un pêcheur qui utilisait
un BDL à noeuds et qui passe à une queue de rat est susceptible
de sentir une différence!!
Pour une même longueur un bas de ligne
de 4m qui passe de 40% à 14% par exemple est plus aérodynamique en queue
de rat mais a un seul et même poids invariable alors que tous les BDL
en escaliers à plusieurs brin que l'on peut imaginer peuvent avoir des
poids et des puissances différentes selon les desiderata de chacun........donc
il faut sans aucun doute "adapter" le queue de rat au BDL à noeud auquel
on est habitué...et les cotes ne peuvent en être les mêmes car elles
varient pour le BDL à noeuds en fonction du nombre de brins, de leur
longueur et de leur poids respectifs ......et on compare ce qui
n'est pas comparable!!
En BDL à noeuds, on fait absolument ce qu'on veut, degressif ou progressif,
en modifiant toutes les cotes à loisir,
en queue de rat on prend...ce qui est commercialisé
et ça fait une sacrée différence!
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5/
Quant au bas de ligne "dit tissé" du
commerce ....il est en fait tressé comme
l'explique JP Comby,
et enfin certains masochistes s'ingénient à fabriques
eux mêmes des
6/Bas
de ligne torsadés, bon
courage à eux!!
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Prenez maintenant
2 aspirines et partez à la pêche!!
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